Avant de lancer sa tournée d’été, Zazie a effectué une résidence d’une semaine à Anthea Antibes, histoire de roder le nouveau show avec deux concerts à la clé, dont un reporté d’un jour à cause de la finale décalée de The Voice (que son candidat a gagné). Nous étions au deuxième show, donné le dimanche soir dans un théâtre bondé. Le concert du Air Tour débute, assez logiquement, par « Ca commence », premier titre de l’ album Aile-P que la chanteuse n’avait pas encore pu jouer en live. Edith Fambuena, qui a réalisé le disque et remplace à la guitare Pierre Jaconelli (parti chez Biolay) martelle le riff pendant que les trois autres musiciens s’installent et que Zazie entame le premier couplet depuis les coulisses. Puis la chanteuse apparaît, silhouette longiligne, en tenue noire trés ouverte sur le devant. Le son n’est pas terrible et ne s’arrangera guère au long du spectacle. La voix, toujours bien rauque en concert, est perdue dans le mix, les paroles aussi. Les arrangements live, à dominante électro-rock, sont encore plus puissants que de coutume. Par moments, on croirait entendre Radiohead ou Nine Inch Nail plutôt qu’une artiste de variétés. A l’aise et naturelle, Zazie bouge son corps plus qu’elle ne danse, plaisante avec le public, s’assoie en bord de scène avec ses musiciens pour une séquence « comptines » , puis descend faire un tour dans la salle. Les nouveaux titres et les tubes défilent devant un public ravi qui se lève et danse (une mini-fosse a même été prévue devant la scène pour les plus agités). Les lumières sont basiques, à dominantes rouge et bleu, le groupe joue en clair-obscur, sans décor, ni écrans. Pour les festivals d’été (concerts à Saint Raphael, Nîmes et Aix), la formule sera suffisante. Pour les zéniths de la rentrée, par contre, on espère que la production a prévu une rallonge de budget, sinon ça risque de faire un peu fauché. Au pire, Thierry Suc pourra toujours piocher dans les 29 semi-remorques de matos de son autre protégée, la rouquine Mylène Farmer.
Le festival Quais du polar fête ses 20 ans. Vingt ans de passion pour le noir en terre lyonnaise. Vingt ans pour lever les préjugés sur un genre qui n’a cessé d’évoluer…
Premier préjugé : les polars se résument à des histoires de meurtres et d’enquêtes. Uniquement bons à lire pendant les vacances. Faux. Découvrez en quelques-uns et vous verrez combien ils traitent de tous les grands sujets historiques, sociétaux et géopolitiques d’hier et d’aujourd’hui. Deuxième préjugé : Les lecteurs et les auteurs du genre sont essentiellement de sexe masculin. Encore faux. Il n’y a qu’à constater le nombre grandissant de lectrices et d’autrices curieuses de comprendre les mécanismes psychologiques de la corruption, de la dépendance et de la malfaisance. Troisième prejugé : les meilleures œuvres viennent du nord – Norvège, Suède, Islande – ou des États Unis. Là, impossible de répondre sauf à constater que les français (es) se défendent pas mal non plus. Bref, pour juger de l’abondance et de la qualité de la production noire, il n’y a qu’à se pencher sur le programme de la vingtième édition lyonnaise des Quais du polar. 130 auteurs et autrices y seront attablés . Parmi eux : Dennis Lehane, Jo Nesbo, Ragnar Jonasson, Caryl Ferey, Guillaume Musso ou Cécile Cabanac… . Dans l’attente de les rencontrer, voici une petite sélection « lue et approuvée » : « Au nom du père « du suédois Ulf Kvensler ( Éditions de la Martiniere) «Les Parias« de l’Islandais Indridasson ( Metailié) , « La Stratégie du Lézard » de l’italien Valério Varesi ( Agullo ) et « Dead Stars » de l’américain Benjamin Whitmer ( Gallmeister ). Ils sont sombres. pessimistes et, hélas, terriblement réalistes.
Après trois éditions trés réussies sur le port de Nice, Le salon ID Week-end déménage en Centre ville. L’édition 2024 se tiendra du 5 au 7 avril dans les jardins Albert 1er avec une entrée coté mer et une autre place Massena. Original et festif, ce salon présente les dernières tendances du tourisme local, avec des idées d’évasion et de loisirs à réaliser en famille, entre amis ou en solo. Au programme de cette 4e édition : une sélection d’une centaine d’exposants reflétant dans leurs propositions les tendances actuelles et les nouveaux modes de consommation touristiques (slow tourisme, tourisme vert…), répartis en univers spécifiques sur plus de 3000 m2 d’exposition (sports et loisirs, hébergement et bien être, nature et ecotourisme, culture et patrimoine, institutionnel et services, gastronomie…), avec de nombreuses animations, promotions, initiations et démonstrations. Mobilexpo, organisateur du salon espère 15 000 visiteurs pour cette édition qui mettra particulièrement à l’honneur l’Italie et la Pologne. En attendant l’ouverture, vous pouvez retrouver les exposants sur la marketplace de Mobilexpo, où plus de 200 offres sont à portée de clic, toute l’année !
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