Les Drapeaux de papier

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Les Drapeaux de papier

Le pitch

Charlie (Noémie Merlant), bientôt 24 ans, mène une vie sans excès : elle se rêve artiste et peine à joindre les deux bouts. Quand son frère Vincent (Guillaume Gouix) vient la retrouver après douze ans d’absence, tout se bouscule. Il a 30 ans et sort tout juste de prison où il a purgé une longue peine….

Ce qu’on en pense

Retenez ce nom : Nathan Ambrosini. A 19 ans, le jeune homme, natif des Alpes-Maritimes,  a déjà trois longs métrages à son actif,  qu’il a scénarisés, tournés et montés lui-même. Xavier Dolan s’est trouvé un cousin français !  Dans Les drapeaux de papiers,  il filme la difficile réinsertion d’un jeune homme (Guillaume Gouix, toujours juste) que ses accès de violence irrépressible ont conduit à passer plusieurs années en prison. Ses relations avec sa soeur  (Noémie Merlant, formidable) et les retrouvailles manquées avec son père (Jérôme Kircher),  forment l’essentiel de la narration, tenue sur un fil, ponctuée de longues plages de silence et de notes electro (superbe BO minimaliste,  signée Matthew Otto). La  réalisation, sensorielle, évoque à la fois Dolan, Terrence Mallick et Gaspar Noé (pour les scènes de discothèque filmées au plus près des corps et des visages). Ancré dans la réalité d’une Côte d’Azur hivernale et prolo, jamais naïf, ni bêtement illustratif, ce petit film étonnant consacre la naissance d’un nouveau talent azuréen, dans la lignée des Bonello et autres Kechiche.

By |juin 18th, 2019|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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