Au début des années 1960, des héroïnes de papier sortent des cases pour explorer un monde interdit. Elles ont pour noms BB, Barbarella, Marilyn, Jodelle, Pravda la Survireuse… Elles sont libres, puissantes et sensuelles telles des amazones. Nées d’une culture adolescente, elles incarnent un nouvel idéal qui impulsera une révolution des mœurs sans précédent. La nouvelle exposition du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice, intitulée She-Bam Pow POP Wizz ! en hommage à “Comic Strip“, la célèbre chanson de Serge Gainsbourg, retrace pour la première fois à cette échelle, l’histoire ouverte d’une génération de femmes européennes et nord-américaines qui ont contribué avec audace et flamboyance, à une autre facette, plus méconnue, du Pop international. Pour les 30 ans du MAMAC, l’exposition met en valeur un axe majeur de sa collection – le face à face entre le Nouveau-réalisme et le pop art – et une de ses figures charismatiques : la franco-américaine Niki de Saint Phalle. Dans son sillage, c’est la contribution essentielle des femmes à l’histoire du pop qui est ici déployée.
Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain
Place Yves Klein, Nice
Ouvert
Tous les jours (sauf lundi) de 11h00 à 18h00
Jusqu'au 28 mars 2021
Tarif
10 euros (pass musée)
Tel +33 (0)4 97 13 42 01
Renseignements
Rencontre : Eric Garence
Expositions|
Pendant le confinement, l’artiste se mobilise pour l’association Innovation Alzheimer avec une vente caritative qui se déroulera en ligne exclusivement du 12 janvier au 12 février 2021, sur le site www.bonjourlaffiche.com.
Sa maman collectionne les images de publicité murales vintage (“Du Beau, Du Bon, Dubonnet“, ça vous parle ? ). Ces images ont dû imprimer l’imaginaire du Niçois Eric Garence, qui dit avoir “toujours dessiné” mais n’avait jamais pensé en faire son métier. Après une école de commerce, il commence une carrière de chef d’entreprise dans le digital à Paris et découvre l’usage de la tablette graphique. En 2015, de passage à Aiguines dans le Haut Var, il croque le château sur son carnet de dessins, puis conçoit sur sa tablette une affiche colorée, dans l’esprit des “réclames” d’antan que sa mère collectionne. “J’aimais l’idée de raconter l’histoire d’un lieu en images et en textes. Ça combinait mon besoin de création artistique et ma formation commerciale” explique-t-il. L’image plait beaucoup. Eric en fait des tirages pour ses amis et continue à dessiner des affiches, pour le plaisir, au gré de ses voyages et de ses coups de cœur. En 2017, il décide de quitter Paris pour réinstaller sa famille dans le Sud. Ses images circulent sur les réseaux sociaux et attirent l’attention du Comité Régional du Tourisme, qui lui commande une série sur les Alpes Maritimes. C’est le début d’une Success Story. En trois ans, désormais reconnu et installé comme “affichiste”, Eric a réalisé quelque 250 affiches, qu’il vend sur son site internet, dans les offices de tourisme et dans son corner de la boutique Capsule à Cap 3000. Ses images vintage, naïves et colorées de la Côte d’Azur (et d’autres régions, car on lui en réclame de partout) se déclinent sur des tee shirts, des coussins, du textile, des mugs… Et même sur des paquets de lingettes Nivea ! A côté de sa ligne “commerciale”, Eric développe, dans son petit atelier de Cagnes sur Mer, une série d’inspiration plus contemporaine qu’il a baptisé Phoenix: des collages surréalistes réalisés à partir de ses affiches commerciales. “Ce sont mes extravagances. Un geste d’autodestruction-rédemption dans l’esprit de l’école de Nice“. La dernière en date de ses “extravagances” a fait l’objet d’une affichette pour le départ du tour de France à Nice.
Nice : La télé de Moya
Expositions|
La Ville de Nice invite à découvrir l’exposition LA TÉLÉ DE MOYA en visite virtuelle dès le 28 novembre sur l’Artistique virtuel de Second Life. Si les conditions sanitaires le permettent, l’exposition sera ensuite visible dès le 15 décembre à l’Artistique. L’exposition présente des dessins, peintures et photographies rehaussées (souvent inspirés du chamanisme), premières recherches de l’artiste dans son désir de devenir créature, un télé-artiste qui vivrait dans le petit écran. Alors qu’il est étudiant à la Villa Arson (1974-1977), MOYA écrit, remplissant un gros cahier noir de pensées, d’idées ou de croquis, véritables fondations de son œuvre à venir. Privé de télévision quand il était en pension, MOYA se rattrape durant ses trois ans d’étude aux Arts-Déco de Nice. Les réflexions de Patrick MOYA sur le média télévision l’amènent à inventer une signalétique autour du thème des ondes hertziennes associées à 4 couleurs : le jaune pour l’Art, le message ; le bleu pour la création ; le rouge pour l’énergie, la technique et le vert pour le spectateur. Depuis 2007, Patrick MOYA a investi le monde virtuel de Second Life en créant son Moya Land, une « petite dictature de l’art » de 260 000 m2 dont il est le maitre absolu et qui lui permet enfin de vivre dans son œuvre.Après y avoir organisé le carnaval (voir vidéo), il y a construit une réplique du centre d’arts l’Artistique pour réaliser une exposition virtuelle identique à celle qui sera présentée dans les salons de l’Artistique à partir du 15 décembre.
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