Comment je suis devenu…

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Comment je suis devenu…

Par Ph.D

Le pitch

Dans une société où les surhommes sont banalisés et parfaitement intégrés, une mystérieuse substance procurant des super-pouvoirs à ceux qui n’en ont pas se répand. Face aux incidents qui se multiplient, les lieutenants Moreau (Pio Marmaï) et Schaltzmann (Vimela Pons) sont chargés de l’enquête. Avec l’aide de Monte Carlo (Benoît Poelvoorde) et Callista (Leila Bekhti) , deux anciens justiciers, ils feront tout pour démanteler le trafic. Mais le passé de Moreau ressurgit, et l’enquête se complique…

Ce qu’on en pense

Ne pas se fier au titre, ni à l’affiche qui suggèrent une grosse parodie franchouillarde de film de super héros. Comment je suis devenu super héros vaut mieux que ça. Le premier long métrage de Douglas Attal, fils du producteur  Alain Attal, est une comédie certes , légèrement parodique sans doute,  mais qui traite son sujet avec respect et intelligence. Une fois posé le principe d’un monde où les individus doués de pouvoirs surhumains sont relativement nombreux (et où les autres les jalousent), le scénario évolue vers une comédie policière classique dans laquelle le tandem formé par Pio Marmaï  et Vimela Pons (aussi excellente que blonde décolorée) enquêtent sur un trafic de sang de surhommes permettant de fabriquer une drogue de synthèse donnant à ceux qui l’inhalent des super pouvoirs temporaires. Le film se distingue par son humour,  avec d’excellents dialogues, des personnages attachants servis par  un casting haut de gamme qui n’est pas là que pour cachetonner, des références pas trop appuyées aux films de super héros (X-men, Avengers, Spiderman…)  et une réalisation dynamiqueUne réussite qui aurait mérité une sortie en salles (trop longtemps repoussée par la pandémie), mais qui offre aux abonnés Netflix un divertissement de qualité. 

By |juillet 30th, 2021|Categories: Cinéma|0 Comments

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