OSS 117: Alerte rouge…

//OSS 117: Alerte rouge…

OSS 117: Alerte rouge…

Par Ph.D

Le pitch

1981. Hubert Bonisseur de La Bath (Jean Dujardin), alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission en Afrique, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001 (Pierre Niney).

Ce qu’on  en pense

Longtemps repoussé pour cause de pandémie, le nouveau OSS 117 arrive enfin en salles après une avant première événementielle en cloture du festival de Cannes. Réalisé par Nicolas Bedos après que Michel Hazanavicius ait déclaré forfait (ou ait été écarté, on ne sait trop),  le troisième film de la série parodique ouverte en 2009 avec  Rio ne répond plus, délaisse les années 60-70 pour projeter l’agent OSS 117 en 1981 à la veille de l’élection de François Mitterrand. Une très bonne idée,  qui permet de renouveler l’esthétique de la série, de multiplier les vannes sur la Françafrique et d’introduire un nouveau protagoniste en la personne de l’agent 1001, jeune espion aux cheveux longs et aux dents longues incarné par Pierre Niney,  qui va, on s’en doute, devenir le principal rival d’OSS. A la question de savoir si ce nouvel OSS se situe dans la lignée des deux précédents, la réponse est clairement oui. Mais est-il aussi réussi ? Hélas, non. Trop long, trop surchargé, esthétiquement moins pointu et avec un long ventre mou en milieu de film, Alerte rouge en Afrique noire se situe un cran en dessous de ses prédécesseurs. La barre était haute, il est vrai et Nicolas Bedos ne s’en tire pas si mal.

By |décembre 8th, 2021|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

About the Author:

Leave A Comment

un × deux =