Par Ph.D
Le pitch
Bella (Sofia Kappel), une jeune suédoise de 20 ans arrive à Los Angeles dans le but de faire carrière dans l’industrie du porno. Sa détermination et son ambition la propulsent au sommet d’un monde où le plaisir cède vite la place au risque et à la toxicité…
Ce qu’on en pense
Labellisé Cannes 2020, Pleasure est si réaliste sur les coulisses de l’industrie du porno en Californie qu’on pourrait par moments croire à un documentaire ou à un reportage en immersion avec une aspirante pornstar. Dans le rôle , la débutante Sofia Kappel est incroyable de naturel. Pourtant, le tournage n’a pas dû être simple. Car s’il n’y a aucune scène de sexe non simulé, certaines y ressemblent énormément. Celle du tournage d’une scène brutale à trois est particulièrement éprouvante. L’intérêt du film réside dans le regard féminin que porte la réalisatrice suédoise Ninja Thyberg sur ce monde qu’elle avait déjà filmé pour son premier court métrage, également intitulé Pleasure. Son film n’est pas un pamphlet contre le porno, mais il montre cruement la réalité de ces tournages, durant lesquels aucune actrice n’est forcée certes, mais où la pression sur elles est permanente pour qu’elles aillent toujours plus loin…
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