Avec « Les Années folles de Coco Chanel », le Nouveau Musée National de Monaco – Villa Paloma explore la production foisonnante de Gabrielle Chanel dans le contexte spécifique de la Côte d’Azur des années 1920. L’exposition, conçue par Célia Bernasconi, se développe autour de trois grands axes thématiques : la vie en plein air et l’essor des loisirs balnéaires ; les Ballets russes et l’influence des cultures slaves ; enfin l’invention du « style Riviera ». En s’appuyant sur une sélection de créations textiles et d’œuvres d’art emblématiques de cette décennie, elle entend rendre hommage au caractère résolument visionnaire de l’approche de Chanel dans son invention de la « femme nouvelle ». Réunissant plus de 200 objets, l’exposition met en scène un dialogue inédit entre 30 modèles et accessoires de Gabrielle Chanel et 40 œuvres d’artistes modernes, dont Kees Van Dongen, Pablo Picasso, Marie Laurencin, Natalia Gontcharova, Sonia Delaunay, Jean Cocteau, Mikhail Larionov, Alexandra Exter ; ainsi que de nombreuses photographies de Man Ray, Dora Kallmus, Edward Steichen et Roger Schall. Dans un prolongement de ce dialogue fertile entre mode et arts plastiques, l’artiste Chloé Royer (née en 1989) présente Of Limbs and Other Things, un corpus de 20 pièces, dont plusieurs productions spécialement réalisées pour l’exposition, explorant divers processus de métamorphose du corps féminin…
Infos pratiques
Villa Paloma
56, boulevard du Jardin Exotique, Monaco
Jusqu'au 5 octobre
Tous les jours de 11h à 19h
Tarif 6 €
Gratuit le dimanche et pour les moins de 26 ans
Tel +377 98 98 48 60
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Nice : Salvador Dali
Expositions|
Par la rédaction
Fourmis proliférantes, rhinocéros en dentelle, cheval apocalyptique, âne pourri, éléphant arachnéen, ocelot de compagnie et tamanoir en laisse… Salvador Dalí (1904-1989) a imaginé un bestiaire fantastique revisitant à la fois la mythologie antique, les représentations du Moyen Âge et celles d’artistes comme Brueghel ou Bosch. Transgressant les classifications scientifiques du monde animal, ce bestiaire est singulier parce qu’il est lié à la théorie dalinienne de l’irrationnel et à la psyché des êtres humains, en premier lieu à celle de l’artiste lui-même. Fantasmes, rêves, phobies, métamorphoses, hallucinations et symbolisations en chaîne deviennent des symptômes pour analystes et nourrissent un imaginaire de chimères, de créatures surnaturelles et divines. Cette exposition, intitulée Divines créatures, propose une immersion dans l’univers dalinien et son extraordinaire bestiaire à travers plus de 90 œuvres rarement montrées au public, dont la diversité (peintures, dessins, gravures, sculptures, photographies, films, etc.) est à l’image du talent polymorphe de Dalí.
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