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Hyères : Andy Warhol

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Par la rédaction

La nouvelle exposition du musée de Hyères est consacrée à Andy Warhol. Elle présente 171 pièces exceptionnelles prêtées,  pour la première fois en France,  par le musée Warhol de Medzilaborce en Slovaquie, pays d’origine de la famille du roi du pop art.  Des oeuvres emblématiques de Warhol,  ainsi que des pièces moins connues, voire rares,  issues de ses premières années de création, seront accrochées aux cimaises colorées de La Banque jusqu’au 29 juin.

 

Cannes : La Malmaison

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Par la rédaction

Après dix millions d’euros de travaux de restructuration et d’agrandissement, le Centre d’art contemporain La Malmaison réouvre ses portes dans une nouvelle configuration, avec une surface d’exposition triplée et modernisée dans le total respect du caractère patrimonial du bâtiment et une immense terrasse qui surplombe la Croisette. La Mairie de Cannes ambitionne ainsi de faire de l’établissement un haut lieu de l’art contemporain en proposant une programmation d’envergure internationale. Entre mythe et quête d’évasion, l’exposition inaugurale, intitulée Luxe, calme et volupté : regards d’azur,  nous plonge dans l’attrait intemporel du Midi, terre de lumière et d’intensité, qui a inspiré des générations d’artistes modernes et contemporains. De Monet à Picasso, en passant par Matisse et Bonnard, 130 oeuvres témoignent de cette fascination pour un âge d’or méditerranéen, où nature et art s’entrelacent en une poétique vision du monde. 

La Seyne: Gérard Uféras

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Par la rédaction

Né à Paris en 1954, Gérard Uféras est un photographe français. La photographie est pour lui une vocation précoce : dès l’âge de huit ans, le jeune garçon utilise les appareils photo que collectionne son père. À onze ans, accompagné de ses deux meilleurs amis, il décide de découvrir Paris à travers ses musées. Ce périple de deux ans marque le début d’une passion pour l’art qui ne le quittera plus et irriguera tout son travail.
À partir de 1984, il entame une collaboration régulière avec le journal Libération, pour lequel il réalise de nombreux reportages et qui organise sa première exposition. Il publie ensuite régulièrement dans la presse française et internationale. En 1986, il participe à la création de l’agence Vu. Mélomane, fou de théâtre et d’opéra, il se consacre à ses passions avec des travaux au long cours qui aboutissent à des livres et des expositions, comme Un fantôme à l’Opéra sur les plus grands théâtres d’opéra d’Europe, ou Un pas vers les étoiles sur le ballet de l’Opéra national de Paris. Plusieurs fois primées et régulièrement exposées dans des lieux prestigieux en France et à l’étranger, comme la Maison Européenne de la Photographie, la Bibliothèque Nationale de France ou le Musée des Arts Décoratifs de Paris, les œuvres de Gérard Uféras figurent dans de nombreuses collections privées et publiques. La Villa Tamaris lui consacre une importante retrospective. 

Monaco: Francisco Tropa

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Par la rédaction

Le NMNM présente une exposition monographique de l’artiste portugais Francisco Tropa, spécialement conçue pour la Villa Paloma et réunissant un ensemble inédit de sculptures, dessins, films et projections lumineuses. L’exposition tire son titre des pierres imagées (pietre paesine), dont les dessins d’origine géologique évoquent des paysages peints, à la lisière de la figuration et de l’abstraction. Cette notion d’analogie entre nature et technique est au cœur de l’œuvre de Francisco Tropa, dont le travail se concentre sur les conditions d’apparition et de perception d’une image. Au fil du parcours imaginé dans la Villa Paloma, à quelques mètres de la fameuse grotte de l’Observatoire qui fut occupée au Paléolithique, Tropa rejoue avec humour et délicatesse les origines de la sculpture, son vocabulaire de formes empruntant aux vénus préhistoriques, pietà classiques et jusqu’aux œuvres minimalistes du siècle dernier. Mettant en pratique une forme d’anarchéologie, il annihile toute tentative de récit historique et déconstruit l’espace même du musée, (re)devenu caverne platonicienne.  Le spectateur, mis en présence de matières ambiguës et d’images à la profondeur insondable, est invité à une expérience totale de la sculpture, dans ses formes matérielles autant que ses projections symboliques.

Monaco : Préhistoire des animaux

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Par la rédaction 

Le musée d’anthropologie préhistorique de Monaco accueille une nouvelle exposition intitulée L’effet papillon.  Une exposition immersive qui invite le public à comprendre la transformation des écosystèmes et le rôle des animaux dans la chaîne évolutive de notre planète. La scénographie met en lumière les animaux qui peuplaient le territoire monégasque et la région durant le Paléolithique et le Néolithique. Des collections exceptionnelles de squelettes, fossiles et autres vestiges archéozoologiques permettent aux visiteurs d’admirer la diversité et la richesse de la faune de cette époque.

Nice : Vivian Maier

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Par la rédaction

Après Bettina Rheims, le musée de la Photographie de Nice met à l’honneur une autre femme photographe,  au destin bien différent.  Vivian Maier (née à New York en 1926 et morte à Chicago en 2009), a été employée comme gouvernante d’enfants toute sa vie et a traversé le 20e siècle dans le  plus complet anonymat. N’ayant jamais exprimé la moindre intention de faire connaître son travail, elle n’a été révélée comme photographe qu’après sa mort et la découverte fortuite de ses archives photographiques dans un garde meuble: 120 000 négatifs, 300 films super 8 et quelque 5000 bobines non développées qui ont bien failli partir à la poubelle !  Une œuvre photographique immense, miraculeusement sortie de l’ombre, qui raconte sa vie et celle de l’Amérique des anonymes du siècle dernier. Avec une sélection de 140 images et vidéos, l’exposition Vivan Maier Anthology permet de saisir l’ampleur et la singularité de l’œuvre de cette photographe autodidacte et passionnée, qui inventa, pour elle seule,  un langage à la croisée de la photographie humaniste et de la streetphotography. Elle fut aussi une pionnière de l’autoreprésentation, se mettant en scène dans ses images par le biais de reflets ou d’ombres qui rendent ses images immédiatement identifiables. Un aspect de son travail qui explique, peut-être, son immense succès auprès du public contemporain, dont le narcissisme photographique submerge les réseaux sociaux.

Nice: Raoul Dufy

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Par la rédaction 

Raoul Dufy (1877-1953) est aujourd’hui connu pour sa palette aux couleurs vives et la gaité de ses sujets, dont est bannie toute forme de doute ou d’inquiétude. La nouvelle exposition du musée Cheret, qui lui est consacrée, invite à découvrir son cheminement artistique, depuis la révélation de Luxe, Calme et Volupté d’Henri Matisse, où la nécessité de faire advenir le « miracle de l’imagination » lui apparaît pleinement, jusqu’à l’élaboration de sa touche en regard de celle de Paul Cézanne et enfin l’épanouissement de son langage pictural propre dans son atelier de Vence. Son style singulier se déploie au fil du parcours de l’exposition dans les paysages de Normandie et de Provence, le motif de l’atelier, les vues de ports et les baigneuses ou encore la musicalité des fêtes et des réceptions. Et si le Normand est avant tout un peintre, il cherche aussi très tôt à transposer les motifs récurrents de son imaginaire dans l’illustration d’ouvrages, la création textile ou encore la céramique. Ce projet est l’occasion de redécouvrir la richesse de la collection Dufy du musée des Beaux-Arts, que l’on doit principalement à la générosité de l’épouse de l’artiste, la Niçoise Eugénie Brisson, qui lui fit un leg de plus de 200 oeuvres.

 

 

Le Cannet : Bonnard sentimental

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Par la rédaction

Sans cesse en mouvement, les collections du musée Bonnard apparaissent sous un nouveau jour, mettant en lumière les œuvres emblématiques de Pierre Bonnard, telles que Vue du Cannet, Nu de profil, Baigneurs à la fin du jour et Nu orange, en regard d’œuvres de la génération suivante, parmi lesquelles celles de Pierre Lesieur, Madeleine Dinès et Chuta Kimura. En écho aux donations fondatrices de la collection, le musée présente actuellement ses nouvelles acquisitions, notamment Au café et Petite fille au chien ou Isabelle Lecomte du Nouy. Pendant la période nabie, dont Bonnard est l’une des figures principales, les artistes cherchaient à représenter la vie quotidienne dans leurs œuvres, en établissant un lien entre l’art et les petites scènes de la vie de tous les jours. Cela se retrouve notamment dans les natures mortes, qui offrent une occasion unique d’explorer la relation entre une société et ses objets. Dans ses paysages et ses intérieurs, Bonnard adopte une approche plus personnelle, où ses sensations et impressions prennent le dessus sur la simple réalité. Ce parcours intitulé « Bonnard, peintre de sentiment » vous invite à découvrir l’univers riche et sensible de Pierre Bonnard, en célébrant la beauté du monde à travers son regard artistique.

La Seyne: Bâtisseurs de navires

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Par la rédaction

En 1845, un ingénieur anglais, Philip Taylor rachète les chantiers navals de La Seyne. En 1853, il fonde les Forges et Chantiers de la Méditerranée, entreprise de construction navale intégrée, en regroupant les «Forges de la Capelette» (Marseille), qui produisent les tôles et les tubes, «les ateliers Menpenti» qui construisent les chaudières et les appareils moteurs, et les « chantiers de La Seyne» qui assemblent les navires. La société des Forges et chantiers de la Méditerranée poursuit ses activités et se développe, en faisant notamment l’acquisition de chantiers navals au Havre en 1872. Cependant, la liquidation de cette société est prononcée en 1966. Le site industriel est alors repris par le groupe franco-belge Herlicq, les chantiers deviennent alors les Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée (CNIM). Avec les deux chocs pétroliers et la concurrence internationale, la situation économique se détériore. En décembre 1982, la Normed (chantiers du Nord et de la Méditerranée) est créée par fusion avec les chantiers navals de Dunkerque et de La Ciotat. Cette société, qui emploie plus de 2000 ouvriers, dépose le bilan en 1986, les chantiers navals de La Seyne-sur-Mer cessent toute activité en 1987. L’exposition de la Villa Tamaris met à l’honneur les bâtisseurs de navires de la Seyne-sur-mer (1888 à 1987) dans l’œil du photographe Marius Bar et de ses successeurs. Un peu plus de 4000 négatifs de tous formats constituent cette thématique originale ; une sélection de 65 photos (dont certaines jamais éditées) est présentée dans le cadre de cette exposition.

Nice : Laurence Aëgerter

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Par la rédaction

Durant sa fermeture pour travaux, le MAMAC prend ses quartiers dans les appartements du Palais Lascaris, avec des dessins, des photographies, des vidéos et des sculptures et, en point d’orgue, une invitation faite à l’artiste marseillaise  Laurence Aëgerter autour d’une commande spécifique. L’intérêt de Laurence Aëgerter pour les Arts & Crafts et pour les espaces patrimoniaux, ont rendu évidente cette invitation. Plusieurs œuvres oniriques et grandioses ont été conçues spécialement pour ce projet.  Réalisée par l’équipe du Centre du Verre Contemporain à Biot sous la direction de l’artiste, une échelle en verre d’un blanc laiteux se dresse devant le lit de la chambre d’apparat du palais. Des racines-tentacules phosphorescentes la tiennent dressée et courrent à travers la pièce.  Dans la cour intérieure, une autre échelle grimpe vers le ciel et se transforme en arbre, au pied duquel ont été déposés des ex-votos. Au fil des pièces se dévoilent photos et tapisseries monumentales en lien/miroir avec les collections du Palais. Une trentaine d’autres œuvres contemporaines du MAMAC (signées Marion Baruch, Barbara et Michael Leisgen, Natacha Lesueur, Béatrice Lussol, Liz Magor, Robert Malaval, Ernest Pignon-Ernest, Dorothée Selz ou Antoni Miraldail), s’immiscent dans cet édifice baroque chargé d’Histoire. Toutes  évoquent « L’ombre, le reflet,  l’écho » comme l’indique le titre de l’exposition. Il faut parfois les chercher pour les découvrir dans des endroits inattendus. C’est ainsi qu’au milieu de cette architecture ostentatoire au mobilier rococo, aux décors opulents, aux putti joufflus et aux plafonds peints colorés aux ciels mouvementés, se dévoile un univers fait de trompe-l’œil, de reflets, d’échappées miraculeuses et de rêves inaccessibles.

Biot : Nouveaux réalismes

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Par la rédaction

Le musée national Fernand Léger de Biot et le musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC) de Nice (actuellement fermé pour travaux) célèbrent ensemble la créativité artistique grâce à une exposition réunissant l’œuvre joyeuse et colorée du peintre Fernand Léger (1881-1955) et les œuvres incontournables du MAMAC.Grâce à un partenariat inédit entre deux collections majeures du territoire de la Côte d’Azur, les œuvres de Niki de Saint Phalle, Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Martial Raysse ou encore César viennent à la rencontre, dans un esprit de totale liberté et de dialogue entre les arts, des innovations plastiques de Fernand Léger, l’un des pionniers de l’avant-garde au XXe siècle. Aux côtés des principaux représentants du Nouveau Réalisme, groupe fondé à Paris en 1960 autour du critique d’art Pierre Restany, des œuvres de la génération d’artistes qui émerge outre-Atlantique dans les années 1960, tels Roy Lichtenstein ou plus tard Keith Haring, illustrent les échanges artistiques qui ont très tôt existé entre la création européenne et la scène américaine. Dans la continuité des expositions organisées par le musée national Fernand Léger mettant en lumière les collaborations de l’artiste ou sa postérité, l’exposition Léger et les Nouveaux Réalismes, souligne la modernité visionnaire de Léger tout en rappelant les possibles sources d’inspiration de ces artistes révolutionnaires des années 1960. Le parcours de l’exposition, composé d’environ 110 œuvres, dont une sélection de 60 pièces du MAMAC, aborde, sur un mode ludique et créatif, différents axes thématiques : le détournement de l’objet, la représentation du corps et des loisirs, ou encore la place de l’art dans l’espace public.

Mougins: Bayeté Ross Smith

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Par la rédaction

« Bayeté Ross Smith : Au-delà des apparences », constitue le deuxième volet d’une trilogie africaine-américaine  au Centre de la photographie de Mougins. Il succède à « Stephen Shames : Comrade Sisters / les Panthères noires » et sera suivie en été 2025 par « Kwame Brathwaite : Black is Beautiful ». Bayeté Ross Smith, artiste new-yorkais d’origine afro-américaine, construit son œuvre sur la force et la constance des préjugés,  sur ce qu’on pourrait appeler le pré-vu. Le sens commun attribue des caractéristiques physiques et comportementales qui se perpétuent sans être mises en cause. Les sociétés et les individus s’appuient sur le stéréotype pour réduire la réalité. Dans les mises en scène de BRS, des personnages, en fonction de leur attitude, de leur apparence et parfois de leurs mots,  se trouvent dotés de différentes personnalités. Il nous est alors difficile de savoir réellement quelle est la vraie « nature » de ces individus. La société, particulièrement la société américaine, a tendance à essentialiser, c’est-à-dire à réduire les personnes à un trait considéré comme significatif. En généralisant nous déformons et faisons ainsi de la caractérisation la définition de notre propre identité par la mise à distance des autres. Imprégné d’antiracisme, le travail du photographe consiste à obliger le visiteur à s’interroger sur ces notions en s’appuyant notamment sur l’histoire du mouvement pour les droits civiques

Nice : Jérémy Griffaud

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Par la rédaction

A l’invitation du musée national Marc Chagall, l’artiste Niçois Jérémy Griffaud, né en 1991,  créé une installation immersive et multimédia sur le thème de la biodiversité et de l’hybridation du vivant. Conçue en écho à l’œuvre de Chagall et intitulée Sous le ciel, l’exposition prend la forme d’une nouvelle expérience de la peinture, entre matérialité et langage symbolique, tous deux augmentés par l’apport du numérique. Inspiré du cycle peint du Message Biblique, chef-d’œuvre à la portée universelle et spirituelle et cœur de la collection permanente du musée, Jérémy Griffaud compose un mapping panoramique recouvrant la surface totale des murs. Quatre tableaux de Chagall ont particulièrement retenu son attention sur les thèmes du Paradis originel et de sa perte (Le ParadisAdam et Eve chassés du Paradis), du songe (Le Songe de Jacob) et de l’hospitalité (Abraham et les trois anges). Conçue en une boucle, l’animation visuelle conduit le regardeur au centre d’un monde foisonnant et onirique où des passages s’opèrent entre jardin édénique et villes-îlots, entre monde souterrain et étendue céleste. Dans ce mouvement vers une intériorité ou un ailleurs, fourmillent une multitude d’êtres hybrides aux gestes et déplacements eux-mêmes répétés. Un éternel retour sur soi qui,  à l’image des œuvres de Chagall, contient les différents temps du monde, passé, présent et futur, vécus ou imaginaires…

Nice : Klein chez Matisse

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Par la rédaction

Jusqu’à la fin de sa vie, Henri Matisse a cherché « autre chose que l’espace réel » et remis en question les canons de la peinture traditionnelle. Avec les papiers gouachés découpés, il exprime une radicalité artistique échappant à tous les schémas préexistants à une époque qui, marquée par les progrès de l’aviation, « a amené une nouvelle compréhension du ciel, de l’étendue, de l’espace ». Cette appropriation de l’espace et la sensation d’envol induite par ses papiers gouachés découpés ne sont d’ailleurs pas étrangères à Yves Klein. Dès 1946, celui-ci signe son nom « de l’autre côté du ciel », s’appropriant le bleu et l’espace infini comme l’une de ses toiles. Connu pour ses « propositions monochromes » et ses « zones de sensibilités picturales », Yves Klein partage des affinités avec Matisse, dont l’œuvre dépasse largement le concept du tableau de chevalet classique. En effet, chez Klein, la couleur investit l’espace dans des œuvres sans limite, dont les bords s’estompent à mesure que la gouache pure envahit la surface. Le MAMAC étant actuellement fermé pour travaux, le musée Matisse expose huit œuvres d’Yves Klein, offrant ainsi un contrepoint inédit dans le parcours de ses collections. S’inscrivant dans le cadre de la programmation hors-les-murs du MAMAC, ce prêt témoigne d’une dynamique de recherche collaborative entre les deux musées niçois.

Nice : Ma ville, mon quartier

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Par la rédaction

Patrick Modiano, prix Nobel de littérature, évoquait dans son discours de réception à Stockholm en 2014, le rôle de la ville comme un lieu de souvenirs, d’émotions et d’expériences vécues, qui se superposent à mesure que la vie avance. Dans cet esprit, la nouvelle exposition du musée Massena,  Nice, ma ville, mon quartier,  explore cette notion d’appartenance, où chaque rue et chaque quartier se fait l’écho d’un souvenir, d’une rencontre ou d’un moment marquant de nos vies. Le quartier est bien plus qu’un espace géographique. C’est le cadre de notre quotidien, marqué par nos trajets scolaires, professionnels, affectifs ou de loisir. Chacun se crée ainsi une carte personnelle de la ville, tissant des souvenirs à travers des lieux qui nous définissent. C’est cette carte intime que l’exposition invite les visiteurs à redécouvrir, en explorant la ville de Nice à travers ses six territoires et 38 quartiers actuels. De 1858 à aujourd’hui, la ville de Nice a connu une transformation spectaculaire, passant de 44 000 habitants à 342 000 en 2019. Cette croissance démographique rapide a façonné son paysage urbain et contribué à l’évolution de ses quartiers. L’exposition propose une rétrospective sur cette expansion,  à travers des œuvres artistiques, des archives, des photographies et des récits, qui illustrent les changements de chaque quartier et la manière dont ils ont marqué l’identité niçoise. Plus qu’une simple exposition, Nice, ma ville, mon quartier invite chacun à interroger son propre rapport à la ville et à revisiter les lieux qui ont marqué sa vie. À travers une mise en scène visuelle et interactive, avec d’immenses photos aériennes, les visiteurs peuvent partager leurs propres souvenirs et découvrir ceux des autres, créant ainsi un dialogue entre générations et quartiers. Allez découvrir la ville telle que vous ne l’avez jamais vue.