Cinéma

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Cinéma|

Par Ph.D

Le Pitch

Léna (Marie Colomb) , 28 ans, community manager, vient d’intégrer le département communication de la Préfecture de police de Paris qui cherche à moderniser son image. Au même moment, un tueur en série sévit dans la capitale. La commissaire Agathe Ruffin (Maryline Canto)  est en charge de l’enquête. Le tueur utilise les réseaux sociaux pour déstabiliser la police, attirant ainsi l’attention de Léna. Grisée par l’adréaline, elle s’embarque alors dans un jeu dangereux en acceptant de communiquer avec lui. Léna saura-t-elle se libérer de l’emprise de ce tueur énigmatique avant que la toile qu’il tisse ne se referme sur elle ?

Ce qu’on en pense

Une petite série policière qui n’a pas dû coûter lourd (tournage à Paris intra muros, casting no stars),   mais qui impressionne par sa mise en scène, par son image de film d’horreur, par sa BO de musique électronique immervise et par l’excellence de son casting. Découverte dans La Voie Royale,  Marie Colomb est formidable en instagrameuse-policière, Marilyne Canto trés convaincante en commissaire empathique et leurs partenaires masculins (Vincent Heneine, Oscar  Copp, Athur Mazet, Jean Michel Lahmi…)  sont au diapason.  Les premiers épisodes sont plutôt légers,  avec une description assez narquoise des efforts de modernisation de la PJ, puis ça se tend sérieusement avec une enquête à rebondissements, jusqu’à un final, hélas, un peu décevant. Compte tenu de ce qui précède, on pouvait s’attendre à un méchant plus costaud et à un couplet sur les méfaits des réseaux sociaux moins…  Téléphoné ! A voir en streaming gratuit sur la plateforme de France.tv

Boxeur

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Par Ph.D

Le pitch

Dans les années d’avant la chute du régime communiste, Jedrzej (Eryk Kulm) devient Champion de Pologne de boxe, comme son père avant lui. Décidé à ne pas connaître le même destin contrarié que son paternel, il fuit la dictature avec sa jeune épouse (Adrianna Chlebicka) et s’installe à Londres pour tenter de devenir champion du monde. Mais il ne connait rien au monde de la boxe profesionnelle et tombe entre les mains de managers véreux… 

Ce qu’on en pense

Un Rocky/Raging Bull polonais sur Netflix. Pourquoi pas ? Comme le dis le carton au générique, « Lhistoire pourrait être vraie« . Sauf qu’on n’y croit pas une seconde !  L’acteur principal (Eryk Kulm) ressemble plus à Paul Mirabel qu’à Sylvester Stallone  et, d’ailleurs,  le film hésite entre drame et comédie burlesque. Les scènes de boxe (pas mal filmées) sont trop rares pour que la chose mérite le qualificatif de « film de Boxe ». Tous les clichés du genre sont pourtant convoqués…  En vain!  On suit donc, d’un oeil distrait,  le destin tragicomique d’un transfuge polonais au QI négatif dans l’univers impitoyable de la boxe professionnelle anglaise. C’est long (2h30), invraissemblable et filmé comme une mini série US, BO pop-rock en bonus. Seule la découverte  Adrianna Chlebicka, dans le rôle de la femme du boxeur, mérite qu’on tienne jusqu’au dernier round.

Ma Vie, ma gueule

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Barberie Bichette (Agnès Jaoui) , qu’on appelle à son grand dam Barbie, a peut-être été belle, peut-être été aimée, peut-être été une bonne mère pour ses enfants, une collègue fiable, une grande amoureuse, oui peut-être… Aujourd’hui, c’est noir, c’est violent, c’est absurde et ça la terrifie : elle a 55 ans (autant dire 60 et bientôt plus !). C’était fatal mais comment faire avec soi-même, avec la mort, avec la vie en somme…

Ce qu’on  en pense

Monté par ses enfants,  Agathe et Adam Bonitzer, le dernier film de  Sophie Fillières  (décédée juste après le tournage) met en scène Agnès Jaoui dans le rôle d’une femme au bord de la crise de la soixantaine, perdue en elle-même et un peu exaspérante pour les autres (dont sa soeur,  jouée par Valérie Donzelli),  qui pourrait être la cousine parisienne de la Gena Rowlands d’Une femme sous influence. Un rôle en or pour l’actrice, décidément gâtée ces derniers temps. Ni gai, ni triste, Ma Vie,  ma gueule est un film testamentaire,  tout en délicatesse, d’une douce folie mélancolique. Un des plus beaux de la regrettée réalisatrice.

Rue du Conservatoire

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

En 1996, Valérie Donzelli rate le concours du conservatoire. L’an dernier, elle vient y donner une masterclass sur le jeu d’acteur au cinéma. Elle y rencontre une jeunesse vivante, joyeuse et passionnée. C’est alors que Clémence, une des élèves, lui demande de venir filmer leur dernier spectacle

Ce qu’on  en pense

Valérie Donzelli ( La Guerre est déclarée , L’Amour et les forêts…) signe avec Rue du Conservatoire un documentaire dans lequel elle revient sur son expérience malheureuse dans l’institution (recalée du concours) pour la mettre en miroir avec celle des jeunes élèves qui la fréquentent actuellement. Le prétexte lui en est fourni par le tournage du making of d’une adaptation osée d’Hamlet par la troupe du Conservatoire. L’occasion de se remettre en question et de découvrir le travail d’une nouvelle génération de comédiens et de metteurs en scènes. Classique sur la forme et vite répétitif,  le film n’ajoute pas grand-chose à l’oeuvre de la réalisatrice mais se regarde avec intérêt.

Les Barbares

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

À Paimpont, l’harmonie règne : parmi les habitants, il y a Joëlle (Julie Delpy) – l’institutrice donneuse de leçons, Anne (Sandrine Kiberlain) – la propriétaire de la supérette portée sur l’apéro, Hervé (Laurent Lafitte) – le plombier alsacien plus breton que les Bretons, ou encore Johnny (Marc Fraize) – le garde-champêtre fan de… Johnny. Dans un grand élan de solidarité, ils acceptent avec enthousiasme de voter l’accueil de réfugiés ukrainiens. Sauf que les réfugiés qui débarquent ne sont pas ukrainiens… mais syriens ! Et certains, dans ce charmant petit village, ne voient pas l’arrivée de leurs nouveaux voisins d’un très bon œil…

Ce qu’on  en pense

De retour en France, Julie Delpy  s’essaie à la comédie chorale et sociale avec ces sympathiques et bretonnants Barbares  qu’incarnent avec conviction Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, India Hair, Mathieu Demy et consorts. Le film dénonce avec humour le racisme et le populisme ambiants, mais souffre de la comparaison avec  « The Old Oak » de Ken Loach, auquel l’histoire fait irrésistiblement songer. Le doyen du cinéma anglais y faisait preuve de plus de finesse et de maîtrise.

Les Graines du figuier sauvage 

Cinéma|

Par J.V

Le Pitch

Iman (Misagh Zare) vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices, mais décide de s’y conformer. À la maison, ses deux filles, Rezvan (Mahsa Rostami) et Sana (Setareh Maleki), étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh (Soheila Golestani), tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement…

Ce qu’on en pense

Alors que l’on célèbre le deuxième anniversaire du mouvement « Femme, vie, liberté! »  le nouveau film de  Mohammad Rasoulof arrive à point nommé sur nos écrans pour raconter de l’intérieur le déchirement de la société iranienne et souffler sur les braises d’une nouvelle révolution.  Favori d’une partie de la critique pour la Palme d’or à Cannes 2024 (où il était arrivé après avoir quitté clandestinement son pays : un périple de 28 jours à pied dans les montagnes !) le réalisteur iranien en est reparti avec un  Prix Spécial à peine consolatoire.    Les Graines du figuier sauvage méritaient au minimum un Grand Prix. Ce brulôt de trois heures découpé en 3 actes virtuoses  est un pur chef d’oeuvre. A voir absolument.

Speak no evil 

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Une famille américaine passe le week-end dans la propriété de rêve d’une charmante famille britannique rencontrée en vacances. Mais ce séjour qui s’annonçait idyllique se transforme rapidement en atroce cauchemar

Ce qu’on en pense

Remake d’un film danois sorti en direct VOD (Ne dis rien), Speak No Evil sort du lot habituel des films d’horreur pour virer au thriller psychologique sous influence Haneke/Ostlund.  Derrière la caméra, James Watkins, (Eden Lake) installe une tension qui va crescendo jusqu’au final à glacer le sang. James McAvoy est impressionnant au sein d’un casting trés homogène. Même si vous n’aimez pas les films de genre, celui-là pourrait vous plaire.

Kaizen

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Par Ph.D

C’est l’histoire d’un gamin de 21 ans, Inès Benazzouz alias Inoxtag, qui a tellement bien réussi comme streameur (de jeux vidéo d’abord, puis de lui même) qu’il avait besoin d’un nouveau défi. Ce sera l’Everest ! Difficile de viser plus haut quand on vit comme un geek dans la salle de bains de la maison parentale (par flemme de chercher un logement décent), qu’on se couche à pas d’heure les yeux explosés d’avoir monté trop de vidéos, qu’on se nourrit de n’importe quoi  n’importe quand et qu’on n’a quasiment jamais fait de sport de sa jeune vie. Même en y mettant les moyens (financiers, qu’on imagine énormes), le défi avait tout d’une  mission impossible,  voire suicide. C’était compter sans la passion du jeune homme, sa tenacité et sa foi en la philosophie kaizen : progresser toujours, un pas après l’autre. En 6 mois d’entrainement intensif, le « no life » est devenu un alpiniste accompli capable de grimper les plus hauts sommets des alpes et un premier sommet himalayen, antichambre de l’Everest.  Six mois encore et le voilà au pied de la plus haute montagne du monde,  accompagné de l’équipe de tournage et d’un guide de haute montagne, Mathis Dumas, presqu’aussi jeune et passionné que lui,  à peine plus expérimenté. Kaizen est aussi l’histoire d’une amitié , née dans la souffrance des ascensions successives. Le film est trop long (près de trois heures !), souvent complaisant, mais le montage est dynamique et les images sont superbes. Etonnament  immersif, il donne une bonne idée de l’incroyable difficulté de pareille ascension et des dangers auxquels sont confrontés ceux qui s’y risquent. On apprend pourtant, interloqués, que le toit du monde est plus fréquenté qu’une rame de métro parisien aux heures de pointe et qu’il faut faire la queue pour y accéder, dans des conditions d’insécurité effarantes. On voit aussi les ravages de « l’himalayisme » ,  avec les monceaux de détritus laissés par les cordées dans les camps successifs  et on a un léger aperçu de la dure condition des sherpas qui accompagnent les grimpeurs. Le but d’Inoxtag n’était pourtant pas de dénoncer  les méfaits du surtourisme, ni d’inciter ses millions d’abonnés à se lancer, comme lui, à la conquête de l’Everest. Mais plus modestement de leur donner envie de lâcher leurs consoles et leurs écrans pour découvrir le vrai monde et se faire des amis. Louable intention ! 300 000 spectateurs se sont rués dans les salles qui ont projeté le film les 13 et 14 septembre et 20 millions d’internautes l’ont déjà visionné sur Youtube, où il est en accès libre. TF1 devrait le diffuser le 8 octobre après Koh Lanta.  Regardez-le, il en vaut la peine. 

CinéRoman 6

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Par la rédaction

Depuis sa création en 2019 pour célébrer les 100 ans des studios de la Victorine, le festival CinéRoman de Nice a su se faire une place parmi les événements incontournables du cinéma en France. Il s’est imposé comme LE rendez-vous des films adaptés de toutes formes de littérature. Et cette sixième édition s’annonce fastueuse. Placée sous la présidence de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, les brillants adaptateurs des Trois Mousquetaires et du Comte de Monte-Cristo, elle célèbre une fois de plus l’audace et la créativité qui font dialoguer la plume et la caméra. Au jury :  Philippine Leroy-Beaulieu, Laetitia Dosch, Aurélie Saada, Enki Bilal, François Berléand, Jérémie Renier etDanièle Thompson. Au programme:  plus de 48 projections, entre films en compétition, films cultes et pas moins de 21 avant-premières en présence des équipes. Et toujours, des rencontres, des masterclasses, des débats, et des lectures au Théâtre de l’Artistique… Bon CinéRoman 2024 !

 

 

Saints and Sinners

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Par Ph.D

Le Pitch

Dans un village irlandais isolé, Finbar (Liam Neeson) est contraint de lutter pour sa rédemption après une vie de péchés. Mais quel prix est-il prêt à payer ? Au pays des saints et des pêcheurs, certains péchés ne peuvent être enterrés…

Ce qu’on en pense 

De retour sur la terre de ses ancètres,  Liam Neeson ne change pas d’emploi : il joue encore un vieux tueur à gages qui décide de raccrocher. Pas de bol: c’est pile le moment que choisissent des tueurs de l’IRA pour débarquer dans le village paumé où il se planque et terroriser les indigènes ! Saints and Sinners pourrait n’être qu’un « Liam Neeson movie » de plus,  si son ancrage en Irlande ne lui donnait pas une saveur particulière. « Moins de morts et plus de psychologie » semble avoir été la consigne pour la réalisation. Robert Lorenz, qui avait déjà signé Le Vétéran pour le même Liam Neeson, l’a suivie à la lettre. On l’en félicite!   Le film se regarde gentiment sur Prime Vidéo.

Festival Première

Cinéma|

Par la rédaction

Le Festival Première revient pour une septième édition dans les cinémas Pathé-Gaumont du 18 au 24 septembre. Au programme, 8 films à découvrir en avant-première pour un tarif unique de 8 €.  Voici le programme jour par jour  (Voir la fiche du film en cliquant sur le titre).

Mercredi 18 septembre : Quand vient l’automne de François Ozon

Jeudi 19 septembre : A toute allure, de Lucas Bernard

Vendredi 20 septembre: Challenger de Varante Soudjian

Samedi 21 septembre : En fanfare d’Emmanuel Courcol

Dimanche 22 septembre: Angelo dans la forêt mystérieuse de Vincent Paronnaud et Alexis Ducord/ Trois amies d’Emmanuel Mouret

Lundi 23 septembre : Prodigieuses de Frédéric et Valentin Potier

Mardi 19 septembre : Emmanuelle d’Audrey Diwan

Silex & the City

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Dans une préhistoire condamnée à ne jamais évoluer, un père et sa fille en conflit vont bouleverser la routine de l’âge de pierre. Après un aller-retour dans le futur, ils ramènent accidentellement l’équivalent d’une clé coudée Ikéa qui va enfin déclencher l’évolution, pour le meilleur et surtout pour le pire…

Ce qu’on  en pense

Adaptation de la BD à succès de Jul, déjà déclinée en série TV, Silex and the City, le film déroule sur grand écran un scénario original  sur la notion de progrès. Hélas, les situations sont inégales et la mécanique comique , essentiellement basée sur les anachronismes,  a tendance à s’enrayer dans la seconde moitié du film, avec des scènes tournées avec de véritables acteurs qui plombent la proposition tant elles sonnent faux par rapport au reste. Heureusement,  les vannes fusent et on se régale à reconnaître les voix d’Amélie Nothomb, Frédéric Beigbeder, Guillaume Gallienne, Léa Salamé, Denis Ménochet, Stéphane Bern, Raphaël Quenard, Julie Gayet et François Hollande (!) qui doublent les personnages.

Langue étrangère

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Par J.V

Le pitch

Fanny (Lilith Grasmug) a 17 ans et elle se cherche encore. Timide et sensible, elle peine à se faire des amis de son âge. Lorsqu’elle part en Allemagne pour un séjour linguistique, elle rencontre sa correspondante Lena (Josefa Heinsius), une adolescente qui rêve de s’engager politiquement.  Fanny est troublée. Pour plaire à Lena, elle est prête à tout.

Ce qu’on  en pense

Caméra d’Or à Cannes 2014 avec Party Girl, portrait d’une sexagénaire marginale, Claire Burger s’était ensuite intéressée aux tourments de l’adolescence avec C’est ça l’amour. Une veine qu’elle creuse avec délicatesse, avec ce double portrait d’ados de la génération Z en quête de repères. Prévisible dans son déroulé,  le film est porté par la performance de l’épatante Lilith Grasmug (Les Passagers de la nuit, Foudre, La Morsure), dont  la présence envoutante, intensifie chaque scène.

Le Procès du chien

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Avril (Laetitia Dosch), avocate abonnée aux causes perdues, s’est fait une promesse : sa prochaine affaire, elle la gagne ! Mais lorsque Dariuch (François Damiens), client aussi désespéré que sa cause, lui demande de défendre son fidèle compagnon Cosmos (Kodi), les convictions d’Avril reprennent le dessus. Commence alors un procès aussi inattendu qu’agité : le procès du chien…

Ce qu’on en pense

Après avoir proposé un premier spectacle au théâtre, l’actrice Suisse Laetitia Dosch, découverte en 2017 dans Jeune Femme de Leonor Seraille, où éclatait déjà sa personnalité originale, passe derrière la caméra pour un premier film qui lui ressemble :  original, décalé, drôle et passionné. Derrière l’humour absurde , elle y pointe du doigt la place qu’ont pris les animaux de compagnie dans la société contemporaine et sa propension à faire des procès à tout propos. Autour de l’actrice-réalisatrice, qui s’est réservée un premier rôle à sa mesure, Pierre Deladonchamps, François Damiens et Jean Pascal Zadi rivalisent de drôlerie. Quant au  chien Kodi, héros malgré lui de cette fable surréaliste, il a reçu à Cannes, où le film était en sélection officielle,  une Palm Dog qui rend justice à son talent pour le cabotinage.

 

 

Le Fil

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Par J.V

Le pitch

Depuis qu’il a fait innocenter un meurtrier récidiviste, Maître Jean Monier (Daniel Auteuil) ne prend plus de dossiers criminels. La rencontre avec Nicolas Milik (Grégory Gadebois), père de famille accusé du meurtre de sa femme, le touche et fait vaciller ses certitudes. Convaincu de l’innocence de son client, il est prêt à tout pour lui faire gagner son procès aux assises, retrouvant ainsi le sens de sa vocation…

Ce qu’on  en pense

Après diverses « Pagnolades », Daniel Auteuil réalisateur s’essaie au film de procès avec ce drame tourné dans le Sud de la France et notamment à Draguignan.  Se confiant le premier rôle, Auteuil acteur  y retrouve  Gregory Gadebois avec lequel il forme un duo touchant. Dommage que la mise en scène soit si pépère et le scénario , adapté de nouvelles de l’avocat Jean-Yves Moyart,  si prévisible malgré un twist final peu convaincant.