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Monaco : Formule E

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Par la rédaction

Inscrite au calendrier du Championnat depuis son lancement en 2015, le Monaco E-Prix sera de retour pour une 7e édition, qui se tiendra le samedi 27 avril. Les monoplaces de 3e génération offriront à nouveau un grand spectacle dans les rues de la Principauté, à l’occasion de la 10esaison du Championnat du Monde ABB FIA Formula E. Au programme : séances d’essais libres, qualifications, course, démonstration en piste, animations à l’Allianz Fan Village… Une journée intense et sportive. Sébastien Buemi, Jean-Éric Vergne, Antonio Felix Da Costa, Stoffel Vandoorne : de grands noms ont déjà inscrit leurs noms au palmarès. Qui succèdera au dernier vainqueur en date, Nick Cassidy ? Réponse samedi.

Bootleg Beatles à Nice

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Par la rédaction

Après The Analogues, on a découvert un nouveau tribute Beatles au Palais Nikaia. Formés en 1980 à Londres,  les Beatles Bootleg jouent à fond la ressemblance physique et vocale avec leurs modèles. Jusque dans les adresses au public,  au cours desquelles ils se présentent comme Paul, John, Ringo ou George et adoptent l’accent de Liverpool. Pour chaque période, ils portent aussi les costumes et les coupes de cheveux des Fab Four à l’époque.  Le show est un vrai spectacle-hommage-feelgood, qui balaie la carrière des Beatles des débuts à la Cavern jusqu’à Abbey Road,  avec des projections de vidéos d’actualités qui replacent les chansons dans leur contexte de l’époque. Musicalement, c’est extrêmement fidèle aux arrangements originaux, avec dans la deuxième partie du spectacle, un orchestre à cordes et des cuivres, soit 8 musiciens supplémentaires.  Comme les harmonies vocales sont quasi parfaites,  il n’est même pas nécessaire de fermer les yeux pour croire voir et entendre les vrais Beatles. Comme nous, les spectateurs de Nikaia en sont sortis bluffés et ravis.

 

 

 

 

Australian Pink Floyd à Nice

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Par la rédaction

De retour à Nikaia, avec un nouveau show baptisé  « The First Class Travelling Set« ,  les Australian Pink Floyd ont encore fait le plein et enthousiasmé les fans avec un spectacle encore plus grandiose que les précédents, un son parfait, des guitares particulièrement incisives et une setlist qui remonte au premier single du Floyd (superbe version d' »Arnold Layne« ) et va jusqu’aux derniers enregistrements (« Learning to Fly » ), avec une version de « Pigs » qu’on a trouvée meilleure que l’original et une incroyable performance des trois choristes sur « The Great Gig in the Sky » . On note, de la part du groupe,  une volonté d' »Australianiser » le show  avec des kangourous un peu partout, mais aussi de recontextualiser certaines chansons,  comme « Brain Damage » désormais accompagné d’images de Vladimir Poutine, , Boris Johnson ou Elon Musk.  Le final  (« One of These Days »/ »Run Like Hell » enchainés) est toujours aussi impressionnant et le solo de guitare de « Comfortably Numb » finit d’envoyer les spectateurs sur la face cachée de la lune. Un seul mot sur les lèvres de tous à la sortie : « Formidable !« .

MotoGP : Faites-nous rêver

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Par Phil Inout

Une nouvelle saison de MotoGP s’ouvre avec 21 Grands Prix à courir: que nous réserve-t-elle ? Les Ducati ont largement dominé les deux tests d’avant saison. Un triplé de  Francesco Bagnaia (Ducati) est donc tout à fait envisageable.  Mais le champion du monde en titre aura  fort à faire, comme l’an dernier, pour contenir les assauts dans son propre camp. A commencer par ceux de l’Espagnol Jorge Martin (team Pramac), vice champion 2023, dont les dents rayent le bitume.  On attend aussi beaucoup du passage de Marc Marquez sur Ducati, même s’il n’a pas particulièrement brillé pendant les tests. Les KTM et les Aprilia y ont, par contre,  fait bonne figure  : elles seront aux avant postes pour empêcher une domination exclusive des Ducati. Dans ce contexte,  que peut espérer Fabio Quartararo dont la Yamaha a gagné en puissance, mais pas en grip ?  Ce serait un crêve-coeur de lui voir faire une nouvelle saison en queue de Top 10 alors qu’il a re-signé avec Yamaha pour deux ans de plus. Pour Johann Zarco, passé chez Honda,  la mission est de faire revenir l’écurie japonaise dans le Top 5. Il a toutes les qualités pour réussir le challenge. Enfin, chez l’écurie varoise Tech 3 (GasGas KTM) on attend beaucoup de l’arrivée dans la catégorie reine du jeune prodige espagnol Pedro Acosta, qui a tout gagné en Moto2 et Moto3 et fait un début de saison atomique en MotoGP.

 

Ninho à Nice

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Par la rédaction

« Jefe », « NI », « Boss », « Johnny rap »… William Nzobazola, alias Ninho,  a justifié tous ses surnoms le 15 février à Nice pour l’escale du Jefe Airlines Tour au Palais Nikaia. Un show format XL, donné à guichets fermés devant près de 9000 jeunes fans enthousiastes. Ambiance crash d’avion pour l’ouverture :  Ninho et son MC sortent de la carlingue d’un jet privé au milieu des flammes projetées sur l’écran géant qui barre tout le haut de la scène. Les deux rappeurs, rejoints par un DJ et un guitariste, vont enchaîner les tubes sans temps mort pendant près de deux heures. Dans la salle, le public – très jeune et très féminin-,  chante toutes les paroles en choeur, danse et se filme en train de chanter. Le concert vire au karaoké géant,  mais le Jefe tient les rênes et fait le show, voix posée et charisme serein. Fin prêt pour ses deux dates du mois de mai au Stade de France, qu’il a rempli deux soirs de suite avec 160 000 places vendues en quelques heures. Du coup, à Nice, on avait l’impression d’assister à une générale en format 1/10e. Ca promet !

Shaka Ponk en Final

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Par la rédaction

Shaka Ponk a donné le 1er février à Nikaïa ce qui devrait être son dernier concert sur la Côte d’Azur. Le groupe a, en effet, annoncé lors de la parution de son dernier album qu’il se séparerait après la tournée, d’ailleurs intitulée Final Fucked Up Tour. La foule des grands jours s’était donc déplacée pour y assister et le concert affichait complet comme sur la quasi totalité de la tournée. On avait gardé un souvenir grandiose du show précédent en 2018: celui du FFUT est encore plus gigantesque et jouissif. Un gigantisme qui explique, peut-être, la volonté du groupe de faire un break pour retrouver ses racines punk et alternatives. De peur, sans doute, d’être condamné à refaire le même set tous les soirs pour des foules de plus en plus énormes et disparates. La bande casse d’ailleurs le rituel en arrivant par la salle et en s’installant  ur une micro scène centrale pour une version intimiste  de « Peaky » et une étonnante reprise de « House of the Rising Sun » (au chapitre des reprises,  on entendra aussi une non moins étonnante version de « Sex Bomb »). Frah, Sam et CC rejoignent ensuite la grande scène pour envoyer les watts, avec un maxi light show,  des lasers, des choristes suspendus en l’air et des animations sur écran géant.  Un show taillé pour les stades qui a mis Nikaia à genou. On peut dire que  Shaka Ponk a réussi sa sortie. Le groupe laisse un public orphelin mais comblé.

Franck Zappa à l’opéra

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Par Philippe Dupuy

Décidé à rajeunir « quoiqu’il en coûte » l’image de l’opéra de Nice, Bertrand Rossi a eu l’heureuse idée de remonter 200 Motels – The Suites, adaptation de l’opéra rock de Frank Zappa,  dont un film et un album avait été tirés en 1971 et que le festival Musica de Strasbourg avait créé sur scène en 2018.  Amateurs d’opéras contemporains et fans de rock avaient hâte de retrouver Léo Warynski à la direction de l’Orchestre Philharmonique de Nice,  le groupe de rock The Headshakers, les Percussions de Strasbourg et une partie du cast original pour cette nouvelle production pharaonique made in Nice. Beaucoup de monde sur scène et hors scène (dont une section cuivres installée en loges) pour un spectacle hors normes, qui mélange allégrement concert de rock, concert symphonique, émission de télévision, opéra, comédie musicale, spectacle de marionnettes et documentaire en direct.  On a été assez bluffés par le dispositif scénique conçut par Antoine Gindt, à base de caméras fixes et portées,  qui retransmettent en direct les images du show (et les sous titre du livret en VO anglaise)  sur un écran en forme de phallus. L’interprétation nous a également ravis, avec des prestations vocales impressionnantes. L’univers artistique de Franck Zappa, mélange de musique contemporaine, de pop, de comédie musicale, de farce lubrique, de satyre politique et de parodies comiques  est parfaitement restitué et mis en valeur dans le cadre, à notre connaissance inédit, d’un opéra. La critique du monde médiatique et musical est toujours aussi pertinente,  et même visionnaire si l’on songe que le livret a été écrit il y a un demi siècle !  Le metteur en scène a ainsi pu doter certains personnages de smartphones sans que cela paraisse incongru, au contraire. Dommage qu’Antoine Gindt n’ait pas songé à couper dans les trop nombreuses digressions pour rendre plus compréhensible (et digeste) l’histoire, pourtant simplissime, de ce  groupe de rock en tournée qui doit donner une interview sur un plateau télé.  De la même manière,  on aurait aimé un peu plus de diversité musicale. Dans 200 Motels, Zappa purgeait (c’est le mot!) son obsession pour la musique contemporaine (Vareze et Boulez notamment),  avec trop peu de chansons. Ce qui rend l’album quasi inécoutable pour le public rock et n’en a pas fait un succès pour autant auprès des amateurs de musique contemporaine. The Suites souffre du même défaut. Les trop rares interventions du groupe figurent parmi les meilleurs moments musicaux,  alors que les parties orchestrales omniprésentes et répétitives ont fait fuir avant la fin plusieurs spectateurs.  Il ne manquait pas, dans l’opulente discographie de Franck Zappa, de chansons traitant des mêmes thèmes qui auraient pu enrichir la partition de The Suites et la rendre plus aimable. Malgré tout,  la production a constitué un des sommets de la saison niçoise. 

 

MotoGP 2023: Y’a re-bon Bagnaia !

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Par Phil Inout

Extrêmement solide face à l’adversité Franscesco Bagniaia (Ducati) a remporté son deuxième titre de champion du monde consécutif lors de la dernière course de la saison au Grand Prix de valence (Espagne). Il l’a fait sans trembler, en partant de la Pole position (grace au déclassement du poleman Vinales pendant le warm-up) et en menant toute la course de main de maître. Qualifié en P2, le Cannois Johann Zarco avait une nouvelle chance de monter sur la première marche du podium mais il n’a jamais été à même d’inquiéter le leader. Il finit 5e au championnat, mais  Fabio DiGiannatonio (Ducati), auteur d’une fin de championnat éblouissante,  lui a chipé la deuxième place de la course au finish. Qualifié en P15,  le Niçois Fabio Quartararo n’a pas réussi le hat trick espéré après son super départ (mais sa chute) en course sprint. Il termine la course 11e et le championnat dans le top 10. C’était sans doute le mieux qu’il pouvait espérer cette saison. En souhaitant que la nouvelle Yamaha lui permette de revenir aux avant postes l’an prochain. Rien n’est moins sûr… Grosse déception pour Jorge Martin qui , après sa victoire en sprint, pouvait encore espérer emporter le titre. Fébrile tout le week-end, il a fait l’erreur fatale en course en accrochant son compatriote Marc Marquez, avec lequel il s’était déjà bien frotté en sprint. Cette fois,  les deux hommes sont partis au tapis. Sans conséquences, on l’espère,  pour Marquez qui va essayer de relancer sa carrière en abandonnant Honda (après 11 saisons et 6 titres) pour rejoindre une écurie satellite Ducati. Ce sera l’homme à surveiller (voire à battre) en 2024.

 

Une Journée particulière

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Par la rédaction

Tiré du film d’Ettore Scola, Une Journée particulière c’est en premier lieu l’histoire de deux âmes seules : l’épouse et bonne mère Antonietta, interprétée par Laetitia Casta, et le chroniqueur radio Gabriele, homme cultivé et homosexuel, interprété par Roschdy Zem.  Ces deux individus, que tout oppose, vont se rencontrer dans le contexte particulier d’une journée sous le régime fasciste du Duce, marquée par la visite d’Hitler à Rome en 1938. Chacun dans son isolement et soumis aux diktats de la société, ils trouveront en l’autre une forme de liberté et d’écoute pour révéler leurs secrets. À travers cette œuvre facilement comparable à notre époque, Lilo Baur interpelle le spectateur et le pousse à s’interroger face à l’intolérance et au repli sur soi. Présentée à guichet fermé, trois soirs de suite à La Cuisine du TNN,  la pièce laisse un sentiment mitigé. La distribution n’est pas en cause : Laetitia Casta et Roschdy Zem endossent leur rôle avec beaucoup de générosité et de justesse.  Mais comment faire oublier Sophia Loren et Marcello Mastroianni ? Surtout dans une mise en scène aussi fidèle au film ! L’ingénieux décor de théâtre, qui reconstitue ceux du film (la cuisine d’Antonietta, la terrasse où elle étend son linge, l’appartement de Gabriele…) se révèle plus encombrant qu’autre chose pour les acteurs, qui semblent évoluer dans une maison de poupée. Les scènes dans lesquelles Antonietta est censée parler à ses enfants (que l’on entend se chamailler en arrière scène) soulignent encore le côté factice. A trop vouloir coller au film, la pièce y renvoie obligatoirement et la comparaison n’est pas en sa faveur. 

 

Le Pointu, c’est foutu !

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(Photo Gaelle Berri)

Emanation directe des mémorables Voix du Gaou, le Pointu Festival s’est affirmé ces dernières années comme l’un des meilleurs festivals de rock indé de l’hexagone (et du monde !), avec une programmation digne de son nom (pointue, donc) et un public grandissant, malgré le passage au payant l’an dernier. 18 000 spectateurs s’y sont éclatés les 7, 8 et 9 juillet derniers avec la plus belle affiche rock de l’été: The Brian Jonestown Massacre, Kurt Vile & the Violators, Frankie & The Witch Fingers (7 juillet) Viagra Boys, Kevin Morby, Meatbodies, Billy Nomates (8 juillet) Idles, Loyle Carner, A Place to Bury Strangers,  The Bobby Lees (9 juillet)… Le Pointu Festival, c’est « Coachella sur Gaou », l’évènement rock de l’été azuréen. Ou plutôt, c’était.  Car, ce festival cher au coeur des rockers pourrait ne plus avoir lieu.  Le maire de Six Fours, Jean-Sébastien Vialatte,  l’a confirmé à nos confrères de Var Matin dans l’édition du 7 novembre du quotidien départemental. En cause : la protection du site du Gaou et l’organisation des jeux olympiques, qui risque de mobiliser les forces de l’ordre. « Rien n’est acté » promettait le maire en septembre, alors que la rumeur gonflait déjà. Dans la foulée, la Ville avait lancé  un sondage « sur l’avenir de l’île » dont les questions biaisées ont abouti au résultat escompté : le Gaou sera désormais réservé à la promenade et au jeu de boules. Le festival pourrait être relocalisé au Rayon de soleil, sur l’esplanade de Bonnegrâce ou au Parc Méditerranée. Ce faisant, il perdrait évidemment beaucoup de ce qui faisait son charme et son ADN. Pour 2024, de toute façon , c’est mort : priorité aux JO (qui ne seront pourtant pas organisés à Six Fours à ce qu’on sâche).  Et si le Pointu renait de ses cendres, on a bien compris que ce ne sera pas par la volonté des élus six fournais. Après les Nuits du Sud à Vence, c’est le deuxième festival azuréen qui disparaît sur décision politique. A qui le tour ?

MotoGP : Zarco l’Australien

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Par Phil Inout

Enfin ! Six saisons qu’on attendait la première victoire de Johann Zarco en MotoGP. Elle est enfin arrivée sur le circuit de Phillip  Island où le Cannois a remporté de main de maître le Grand Prix d’Australie. Qualifié en P4 et bien parti (pour une fois), Zarco a tout de même attendu le dernier tour pour porter l’estocade à son camarade d’écurie Jorge Martin, qui menait la course depuis le début, mais avait fait un mauvais choix de pneus. En perdition dans les deux derniers tours,  l’Espagnol a dû céder le lead au Français. Un moindre mal sachant que son ennemi juré, Pecco Bagnaia, était en embuscade pour lui piquer la première place. Ce qu’il a bien failli faire ! L’Italien reste leader du championnat,  mais l’Espagnol, P5 à l’arrivée, est toujours à moins d’un Grand Prix de Bagnaia dans la course au titre. A défaut d’avoir pu faire quoi que ce soit de sa Yamaha ce week-end, Fabio Quartararo (P14 aux qualifs, P15 à l’arrivée) s’est réjoui de la victoire méritée de son compatriote.  La course avait été avancée d’un jour en raison d’un risque de tempête le dimanche.

 

MotoGP : Fabio is Back (2)

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Par Phil Inout

Quartararo, le retour ! Troisième en Inde et rebelote en Indonésie : le pilote Niçois est de nouveau dans la course au podium. A Mandalika, circuit sinueux et trés technique,  l’ex Champion du monde a effectué une course extraordinaire : seul le manque de puissance chronique de sa Yamaha l’a empêché de monter sur la deuxième  marche du podium. Voire sur la première car , en fin de course, il roulait plus vite que Vinales (P2) et Bagnaia (P1). Parti de la 13e place, après avoir raté la Q1,  Bagnaia  a effectué une remontée fantastique pour gagner la course. Il était déjà deuxième quand son plus sérieux rival Jorge Martin, parti comme un boulet de canon et pratiquement assuré de la victoire,  a chuté. Une erreur qui lui a fait perdre le lead provisoire du championnat du monde conquis la veille au sprint. Avec 13 points d’avance, Bagnaia termine donc un week end mal commencé en reprenant avec autorité la tête du championnat. Pour Johann Zarco, par contre, ce fut encore un week-end à oublier. Jamais dans le rythme, qualifié en P14,  le Cannois a été handicapé par un problème technique sur sa moto durant la course et a fini par tomber. Depuis qu’il a annoncé son départ de l’écurie Pramac pour Honda en 2024, ses résultats sont, eux aussi, en chute libre…

 

Hyères : Mode&Photo

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Par la rédaction

La  38e édition du Festival International de Mode et de Photographie de Hyères se tiendra du 12 au 15 octobre  à la villa Noailles. Le festival, dirigé par Jean-Pierre Blanc et présidé par Pascale Mussard,  promeut et soutient depuis 1986 la jeune création internationale de mode. Depuis 1997 un concours est ouvert aux photographes émergents et cette année, pour la cinquième fois, un concours distingue les nouveaux créateurs d’accessoires de mode. Il est reconnu comme le plus ancien concours du monde destiné aux jeunes professionnels. Charles de Vilmorin présidera le jury Mode et Alberto Rodriguez celui de la photographie. Dix jeunes créateurs  sélectionnés par le jury présenteront leurs collections lors des défilés et  10 jeunes photographes participeront au concours. Pour les accessoires , c’est le designer Alan Crocetti qui présidera le jury.  Toutes les activités du festival sont en accès gratuit sur réservation (obligatoire) et dans la limite des places disponibles. Les expositions resteront ouvertes jusqu’au 14 janvier. 

 

Louise Attaque à Nice

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Par Ph.D

Il y avait longtemps qu’on n’avait pas vibré autant à un concert : Louise Attaque a mis le feu à Nikaia pour sa tournée anniversaire du premier album. Scène circulaire, light show futuriste, joie de jouer, énergie inépuisable… Gaetan Roussel et ses complices (dont un jeune batteur Niçois) ont tout donné devant un public qui reprenait toutes les paroles en choeur et qui a pogoté toute la soirée. Alternant intime et gigantisme, moments de folies et accalmies,  le show de Louise Attaque est imparable. Le plaisir qu’à le public à les retrouver en live est palpable. On s’imaginait que la deuxième partie du concert, consacrée au dernier album serait moins enlevée : on se trompait. Les nouveaux titres fonctionnent aussi bien que les anciens.  Au rappel, les 3 Louise sont seuls sur la scène vidée de tout son matériel et descendent dans la fosse pour terminer « Je t’emmène au vent » au milieu des spectateurs. Un moment de communion comme on n’en vit que dans les (bons) concerts de rock. A l’heure où le seul festival de rock de la Côte d’Azur, celui du Gaou à Six Fours, est menacé de disparition (lire ici) on s’est souvenu avec émotion y avoir vu Louise Attaque, lors de sa première tournée… Il y a plus de 25 ans ! 

 

MotoGP : Fabio is back !

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Par Phil Inout

Après les cowboys, les indiens ! Déja monté sur la troisième marche à Austin (Texas),  Fabio Quartararo a réalisé son deuxième podium de la saison en Inde,  où le MotoGP Circus faisait escale pour la première fois. Il a fallu pour cela que Marc Marquez et Bagnaia chutent devant lui,  mais on ne va pas faire la fine bouche. D’autant que le pilote Niçois a toujours été aux avant-postes durant ce week end, faisant mentir les Cassandre qui prévoyaient le pire pour sa Yamaha sur ce nouveau tracé extrêmement rapide,  avec de grands lignes droites et une température au sol élevée. L’écurie japonaise aurait-elle enfin trouvé la solution à ses problèmes de grip ? C’est, en tout cas, de bon augure pour la fin de saison. Pour Pecco Bagnaia, par contre, cela risque de ne pas être une promenade de santé. Sa nouvelle chute en course, la victoire de Marco Bezzecchi et la deuxième place de Jorge Martin ont fait fondre son avance au classement général. Le championnat du monde est totalement relancé,  avec un Jorge Martin de plus en plus agressif et un Bezzecchi de plus en plus rapide. Le jeune italien a survolé les essais et la course. Seul un accrochage avec Marini l’a privé de la victoire au sprint.  A moins que Ducati n’impose des consignes de course aux deux prétendants pour laisser le titre à son pilote officiel, la bagarre promet d’être rude.