Nice : Peixes 2
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(Photo Marion Butet)
Par Ph.D
Rue Bonaparte à Nice, une enseigne emblématique chasse l’autre. Fermé en juillet, Le Déli Bo est devenu Peixes en octobre. Peixes 2, puisque l’enseigne originale reste ouverte rue Jacques-Médecin (ex-rue de l’Opéra). Au menu : poisson cru et cuit, en ceviche, carpaccio et tartare, dans une ambiance brasserie-écailler chic. Aux murs, du blanc et du bleu. Au plafond, un poulpe géant, oeuvre du carnavalier Cédric Pignataro. La déco intérieure, grand bar retro-éclairé compris, est signée Julia Condro de Maison Maju. Pour cette ouverture le patron de Peixes, Loïs Guenzati, s’est associé à son chef, Pierre Lorenzo et à l’incontournable Philippe Canatella. Un trio forcément gagnant. Ouvert fin octobre, Peixes 2 a repris la formule de Peixes 1 : la cuisine fonctionne en continu tous les jours (sauf le dimanche), de midi à 22 heures. Sans réservation: premier arrivé, premier placé et premier servi ! Succès oblige, il faut parfois patienter plus d’une demi-heure pour obtenir une table en salle ou en terrasse, mais cela vaut la peine d’attendre. L’accueil est souriant et chaleureux, le service trés pro et la cuisine digne d’un gastro au tarif brasserie. Un festival de saveurs marines, dans le cru comme dans le cuit. La nouvelle adresse incontournable du port de Nice.
Nice : Le Panier
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
A deux pas du Cours Saleya, Le Panier d’Aurélien Martin et Marie Lacoue est une affaire qui tourne. Avec sa mezzanine, ses boiseries claires et sa terrasse à même la rue, l’adresse est accueillante. Secondé par Magali Restelli, Aurélien Martin y réussit une cuisine tout en vivacité et maîtrise. On aime le ceviche de thon, «leche de tigre» péruvien, figue, mûres et lait fermenté; le tzatziki, concombre, millet et cardamome; le rouget, curry vert, spaghettis de légumes et soba , coulis passion; la selle et ris d’agneau, aubergines confites, barbecue d’aubergines, gel de prunes fermenté, risotto d’épeautre et prunes snackées. Les desserts de Malik Seydi Sow sont légers, garantis sans excès de sucre. Le Panier est à la fois une valeur sûre et montante du Vieux Nice gastronomique.
(photos JG)
Hyères: Carte Blanche
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
C’est une adresse qui se mérite, rue des Porches dans le vieux Hyères. Ancien salon de thé , reconverti en restaurant pimpant (salle cosy, tables nappées, déco florale) Carte Blanche est le domaine d’Erwan Miziane, jeune chef ont la valeur n’a pas attendu le nombre des années: il a tout juste 25 ans ! Parcours sans faute : Hôtel du Castellet, Louis XV à Monaco, Vistamar, Robuchon… Il y a acquis le goût d’une cuisine de terroir et des bons produits. Celui de l’accueil et du bien être du client, aussi. En salle, Cécile y veille. Rien de révolutionnaire à la carte, mais rien à jeter non plus: assiette de tomates (issues du potager grand-parental comme la plupart des légumes) et burrata. Pièce de boeuf, pommes de terre fondantes et oignons confits. Carpaccio de thon rouge, avocat et agrumes. Filet de loup, cade et ratatouille au basilic. Au dessert, clafoutis aux pêches, glace yaourt… Le pain vient de chez Blonna, la carte des vins est orientée Provence. On se sent bien, on reviendra.
Nice : L’ Alchimie
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Ouvert sans tambours ni trompettes, en juin 2022, à l’emplacement de l’ancien Café Brindille, L’Alchimie porte bien son nom. Salle lumineuse, accueil chaleureux, petite terrasse protégée sur la rue Macarani et en cuisine Arnaud Collin. Seul aux fourneaux, celui qui fut pendant sept ans second de Marcel Ravin au Blue Bay de Monaco a mis en place des menus touchants de justesse et humbles de prix. Entrée de courgettes aux agrumes et yaourt acidulé; mozzarella, tomates cerises, pêches et gelée verveine; pavé de maigre, écrasée de pommes de terre, haricots verts et jus de tête; fregola sarda, chorizo, courgettes pays et jus de viande; verrine façon Bounty, chocolat-noix de coco; abricot rôti, yaourt granola et pistaches… L’Alchimie ne concourt pas dans la catégorie start-up de la bistronomie, plutôt dans celle des adresses de confiance : cuisine en place et sans effets de manche, accueil chaleureux de Romain Gabard en salle, atmosphère d’une «table de quartier» qui n’a pas fini de séduire. Au cœur du « carré d’or », la table idéale pour un déjeuner d’affaires ou un dîner gourmand en tête à tête.
(photos JG)
Beaulieu : Ambrosia
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Par Ph.D
A peine ouvert et déjà complet ! Inauguré au mois de mars, le nouveau restaurant du groupe Niçois Gusto Family (Le Galet, La Voglia, La favola, Carmela, Boccaccio, Uvita) n’a pas mis longtemps à trouver sa clientèle… ni sa formule ! L’italien chic cher à la Family se décline ici à la sauce amalfitaine, avec une carte qui déborde de pizzas et de pastas. Mais le chef travaille aussi joliment la viande et le poisson. La salle est sobre et lumineuse, la terrasse est vaste et accueillante, avec des canapés d’un blanc immaculé. Lors d’une première visite incognito, quelques jours après l’ouverture, nous nous sommes régalés d’un carpaccio de poulpe suivi de pâtes aux fruits de mer et d’un éclair XXL. Les plats sont généreux, mais les pâtisseries carrément pantagruéliques ! Service sans faute, tout sourire et efficacité. L’addition (compter 50-70 € par tête avec le vin), ne gâche pas la bonne impression générale. On ne vient pas à Ambrosia chercher l’économie, ni l’originalité, mais le cadre, la convivialité, les bons produits et le professionnalisme en cuisine comme en salle. Une recette qui a fait ses preuves dans les autres resturants de Philippe Cannatella.
Nice: Le Millésime
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A l’écart des adresses bistronomiques, dans un quartier où il joue presque en solo, Aurélien Nourry anime Le Millésime avec un cœur gros comme ça. Ce chef breton, naturalisé méditerranéen depuis ses passages au Méridien Nice, au Bistrot de la Marine de Jacques Maximin ou au Vistamar de Joël Garault, accueille en tenue noire et or dans une salle chaleureuse d’une vingtaine de couverts, avec parquet ciré et pendule murale. La cuisine est traditionnelle et magnifie le terroir, avec une prédilection pour la truffe : Risotto crémeux à la Truffe fraîche de Saison, Filet de Cerf, Potimarron à la truffe de Saison, Poire pochée au Vin Rouge, Girolles Rôties et Jus de Gibier, Pêche du Jour, Petit Épeautre à l’orange, Tagliatelles Carottes aux Pistou de Mélisse… Cuisson, service, accueil : tout est juste. Maison sérieuse et soignée, encore presque confidentielle, Le Millésime se prépare un avenir étoilé.
Nice : Chabrol
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
Niché rue Bavastro, Chabrol est l’un des derniers nés de la bistronomie niçoise. Déco sans fioritures et petite terrasse : l’endroit joue la carte jeune, modern’sobre . C’est d’ailleurs une affaire de copains: Thibault Barbaza, ancien de l’Institut Paul Bocuse, en salle et Thomas Lemaire formé par Christian Morisset (Le Figuier de Saint-Esprit) en cuisine. On aime particulièrement le bourguignon de cochon pommes de terre-carottes, la truite de mer, daikon et racine de capucine, le pigeonneau (servi en entrée), ail noir et tarama, la selle d’agneau avec purée de chou-fleur et curry, les desserts comme la pomme, gingembre confit, vanille et meringue ou le chic délice d’agrumes, sorbet orange sanguine. Le tout mitonné à l’ancienne comme chez un autre Chabrol : Claude, le cinéaste, grand amateur de bonne chère devant l’Eternel… Mais ici c’est sans cinéma !

(Photos J.G)
Villeneuve Loubet : La Flibuste
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Adresse historique de Marina Baie des Anges, au pied du Commodore, La Flibuste poursuit son ascension sous la houlette de son propriétaire Roger Martins et de son nouveau chef Xavier Burelle. Venu du Mas Candille après un parcours constellé de noms étoilés dans toute la région et à Paris (Le Petit Nice, L’Eden Roc, Le Plaza Athénée, Le Negresco, Le Metropole, Le Colombus… ), Xavier Burelle aura pour mission de conserver l’étoile Michelin décrochée par sa prédecesseure Eugénie Béziat, partie pour le Ritz à Paris. Dans la salle à manger, élégante et contemporaine (grandes baies, terrasse, salon et cave à vins murale), la gastronomie garde donc toute sa place, mais les prix, surtout à midi, restent raisonnables. Cap sur la marina et à l’abordage !
Cannes : UVA
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Par la rédaction
Nouveau venu à Cannes dans la catégorie encombrée des bistrots-caves à vins, UVA se démarque par sa déco chaleureuse, son service soigné ( les trois associés viennent de la gastronomie) et sa cuisine plutôt haut de gamme pour le creneau. Christian Castel, le cuisinier a fait ses classes à La Palme d’Or et au Louis XV à Monaco, mais rien de trop sophistiqué ici (poêlée de seiches et artichauts, cochon en laque d’agrumes, cèpes et panisses, risotto aux truffes d’été, lotte et blettes à la plancha, jus verveine, tarte aux abricots, millefeuille caramélisé aux fraises, tarte aux pommes…) avec un plat du jour qui s’affiche à 13 € . L’idée est de serrer les marges pour privilégier la cave. Les bonnes affaires y sont légion, avec une prédilection pour le bourgogne. Pour un repas sur le pouce (et plus si affinités), on va à Uva.
Antibes : La Cour des Thés
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Recommandé par Riviera City Guide
Adresse encore un peu secrête, à l’orée du vieil Antibes, La Cour des Thés, ne manque pas de charme. On y vient en semaine pour l’appétissante carte du déjeuner (Tartare d’artichauts doucement confits, , Tartines de chèvre chaud au miel, L’oeuf cocotte aux senteurs de truffes et sa cuisson spectaculaire, Duo de gravlax et tartare de cabillaud, Dos de Cabillaud cuit en papillotte sauce vierge, Salade tiède de petits calamars aux légumes confits, Hamburger à l’effiloché de porc, Tartare de boeuf thaï…) et le samedi pour le brunch. Ici, c’est une explosion de goût autant qu’un plaisir des yeux, grace à une spécialité originale : l’oeuf cocotte. Flambé sur la table dans un récipient en verre contenant un alcool parfumé et servi sur un lit de salade verte, de mouillettes et de pommes de terre, avec du saumon fumé ou du bacon grillé, il rend l’expérience inoubliable. Un véritable must pour les amateurs de brunch...
Nice : Les Agitateurs
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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)
Ouverts au printemps 2018, Les Agitateurs ne craignent pas de s’autoproclamer tels dans un quartier qui pond des tables nouvelles à la chaîne. Mais ici, au moins, l’ardent désir d’exister repose sur du solide. Formés à l’Institut Paul Bocuse Juliette, Emilie, Samuel et Pierre-Jean ont réuni leurs talents après avoir testés, chacun de leur coté, la haute gastronomie (Troisgros, Le Bristol, La Résidence de la Pinède…) et l’expatriation (Shangaï). Comptoir carrelé, décor blanc, fresque bleue, tables et chaises en bois le décor est immédiatement familier et le service efficace. On aime, à midi l’ houmous coeur de Méditerranée, à la douceur relevée de grenade, carmine et fleur de sésame, le pain-toast gorgonzola, mascarpone et confiture de figues, les poireaux vinaigrette, le râble de lapin gourmand, gratin de courge et emmental français et le tiramisu. Le soir, c’est Byzance avec un menu cinq plats, où cohabitent joue de boeuf confite, parmesan, châtaigne et coing, risotto betterave, gorgonzola, carmines acidulées et un rouget et poivrons rôtis, ail noir et curry rouge. Ça joue collectif, avec un talent certain à concilier tradition et créativité qui a conquis le Michelin : le restaurant a décroché sa première étoile en 2020.
Grimaud: Apopino
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D’abord il y a l’enseigne mystère. Apopino ! C’est inspiré et romanesque, la sonorité italienne fait penser à Moravia (Agostino) ou Umberto Ecco (Baudolino), mais l’explication, qu’on garde pour la fin, n’a rien de littéraire. On est dans le haut de Grimaud, sur la place des Pénitents et sa petite chapelle. Le restaurant – ce fut La Bretonnière puis Les 4 Saisons – est à cette image, confidentiel. Terrasse, porte vitrée, deux salles aux tables de bois clair, fauteuils de cuir bordeaux, banquettes, cuisine sous l’escalier à double révolution, modernité, légèreté… Créé par la précédente propriétaire, le décor semblait n’attendre que Victoire Silvant, Jacopo Brunero et Dominique Calcerano. De leur coup de foudre est né Apopino, ouvert fin décembre et qui met déjà en alerte les chercheurs de bonnes tables. En cuisine, deux chefs à la complicité évidente dont les chemins se sont croisés à l’hôtel Terre Blanche, en pays de Fayence. Jacopo le piémontais (prononcez « Iacopo »), ex-mathématicien de la finance à Milan, « repenti » passionné, formé à l’Ecole Ritz-Escoffier et à l’Institut Paul Bocuse, et Dominique, le discret nordiste (Roubaix), au parcours éloquent : Maximin, Gagnaire, Jouteux, Petrossian, Ferigutti… Une carte, c’est comme la première page d’un roman, on accroche ou pas. Celle-ci « donne envie » au premier regard et chaque plat exprime accord des produits, simplicité et cohérence. Dans sa coupe de porcelaine, le risotto citron-poutargue a déjà l’étoffe d’une entrée signature. La truite en gravlax, oranges confites, crème frappée acidulée, les salsifis rôtis et carpaccio de poires, la poêlée de saint jacques aux poireaux confits et céleri façon risotto, le baba à l’amaretto, un croustillant au citron, fromage blanc et citron vert dont vous nous direz des nouvelles… Quelle justesse ! Respect de la saison, esprit « légumier », sourire et délicatesse de Victoire, aucune obsession étoilée en vue, mais une créativité prometteuse. Mais pourquoi Apopino ? Dans le village piémontais de Cassano Spinola, la grand-mère de Jacopo, fin cordon-bleu, lui avait donné ce petit nom quand il entrait dans sa cuisine. Une histoire d’enfance et de gourmandise…
Antibes : Le P’tit Cageot
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(Photo Eric Ottino)
Par Jacques Gantié
Le restaurant s’appelle Le P’tit Cageot, une ardoise indique « jambon-coquillettes 13 € » et comme vous en avez tellement avalé à la cantine de l’école, vous passez votre chemin… Non, revenez ! C’est bien un plat du jour servi à midi, mais l’adresse ne se contente pas de relire ses classiques. Le p’tit cageot de l’enseigne fait allusion au marché et, après avoir bercé fruits et légumes du jour, les exemplaires accrochés aux murs veillent sur la salle aux vingt-quatre couverts et la table d’hôtes blottie près de la cuisine. Sympas, les présentations ! Avec Roxane, son épouse antiboise, Arnaud Lacombe a travaillé sur une plage à Juan avant d’aborder plus de gastronomie au Bistrot Terrasse de l’Hôtel Juana, supervisé par Pascal Bardet puis Yoric Tièche, le chef étoilé de La Passagère à l’hôtel Belles Rives. Comme à L’Arazur proche, voila une histoire de couple, d’envie de s’installer et surtout de bien faire. Un jour de décembre, le chou farci de veau, bouillon infusé au lard fumé et notes acidulées avait un juste peps de saison et répondait à une entrée de maquereau mariné au vin blanc, betterave-pomme de terre. Arnaud, de Bordeaux, cuisine à sa façon la blanquette de veau – le paleron, pas l’épaule, cuit séparément avec riz noir Venere de la plaine du Pô – mais lors de ma visite, j’ai choisi la truite (de la Siagne !), délicieuse, fumet de poisson à l’aïoli et dentelle à l’encre de seiche posée comme une mantille. Et pour finir, la poire pochée au vin chaud et un feuilleté généreusement garni de mousse pralinée. C’est gourmand, enjoué, contemporain et n’a rien à voir avec le tout-venant de la bistronomie. L’assiette, au noir moderne, le dressage des plats, délicat, indiquent l’esprit maison. En six mois, Arnaud, qui vient de recevoir le label maître restaurateur, a séduit au-delà des remparts d’Antibes, sage et conquérant à la fois. Il y a l’attention et le sourire de Roxane, les prix sages – le menu à 29 € change chaque semaine – la mini terrasse et le vélo porte-menus en signe de ralliement. En face, c’est Oscar’s, la table italienne de confiance de Giuseppe Iannacone. Un voisinage amical, une rue sans foire d’empoigne : pour Le P’tit Cageot, c’est l’bon coin.
Nice: Lou Pantail
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
A deux pas de l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, dite la meringue, se tient un des bastions de la cuisine niçoise: Lou Pantail. Une affaire de famille tenue par Céline et Jean-Paul Nespolo, ex joueur de foot amateur à l’OGC Nice et ancien de la grande époque de la brasserie Félix Faure. Socca et pissaladière y accueillent l’amateur de Nissartitude. La suite est une histoire de terroirs croisés, à l’italo-niçoise : épatante daube-raviolis « de la nonna », gnocchis à la sorrentina, tagliolini aux courgettes et tomates, tartare de veau aux artichauts violets et parmesan, savoureuse escalope milanaise, pâtes carbonara collector … Les pizzas bien sûr – Margo, Pantail, Burrata… – les petits farcis, le capoun, le pan bagnat du dimanche, la tourta de blea ou une délicieuse pavlova. Et chaque premier vendredi du mois c’est stockfisch (prononcer Stauqueu-ficheu). Dans cette « salle à manger du niçois », au clair décor de pierres apparentes, savoir-faire, qualité des produits, esprit d’équipe et accord prix-plaisir font bon ménage. Qu’on vienne en voisin du quartier ou de très loin, l’accueil est toujours chaleureux et le service efficace. Une adresse ultra sûre.
(Photos J.G)
Nice : Zorzetto
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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)
On n’imaginait pas Maryan Gandon, chef de palaces voyageur (Royal Deauville, Hermitage à La Baule, Grand Coeur à Méribel, Carlton et Majestic à Cannes, Fairmont à Monaco…) se lancer dans le bain de la bistronomie niçoise. C’est fait. A l’emplacement de l’ancien Coco Rico, ce breton, fils d’un boucher-charcutier de Saint-Malo, régale au Zorzetto, joyeux bistrot-gastro. Gourmandes, les pâtes préparées à la française ! Délicieux, les fusilli et légumes d’hiver, purée de céleri et pruneaux, dans un bouillon détox au thé matcha ! Très Quai d’Orsay, les bucatini négociant avec le homard, jus corsé et râpée d’orange bio ! Formidable le tiramisu à la cuillère. Et malin, le menu en six plats de 26 à 46 € (les conchiglie rigate, burrata, sauce tomate, olives noires, kumquat et caponata d’aubergine) et aux intitulés corsés (les plats de Madame et ses amants, les plats des cuisiniers, des ministres…). Le service est parfait d’attention, le décor a une idée au mètre carré et la cuisine garde le dernier mot.