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Antibes: L’Arazur

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

Avant d’ouvrir leur restaurant du Vieil Antibes, Lucas Marini et Jeanne Martin ont vu du pays. Le Meurice avec Yannick Alleno, Le Grand Véfour de Guy Martin, Ledoyen avec Christian Le Squer, Le Mirazur de Mauro Colagreco pour Lucas. L’Institut Paul Bocuse, Le Bristol avec Eric Fréchon, L’Astrance de Pascal Barbot, Jean Georges Vongerichten à New York et Mauro Colagreco à Menton pour Jeanne. Deux ans après son ouverture, L’Arazur est l’une des meilleures tables d’Antibes. De sa cuisine ouverte sortent des plats limpides: carpaccio de loup, pickles de légumes et vinaigrette au kiwi. Asperges vertes rôties, sauce parmesan, condiment ail noir et jaune d’oeuf.  Homard-chanterelles. Ris de veau, petits pois à la sarriette, sauce soja et ciboulette. Fruits exotiques, crémeux mascarpone, crumble café et sorbet fruit de la passion…  L’influence de Christian Le Squer pour les fondamentaux et de Mauro Colagreco pour la créativité se fait sentir.  Salle claire, décor de bistrot-gastro, cave éclectique,   cette jeune adresse à la trentaine de couverts avec terrasse sur la rue, a compris qu’il ne suffisait pas d’être doué pour rafler la mise : accueil en douceur et addition en harmonie sont les gages d’un succès durable.

(Photos JG)

Nice : Onaka

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

Ouvert en juillet 2022 par Alexis Luong et Alex Couvidat, dans le discret passage Masséna, Onaka a fêté ses 1 an avec une salle comble, comme à tous les services ou presque. Il faut dire que sur le créneau des sushis haut de gamme, l’endroit n’a pas beaucoup de concurrence à Nice. Avec sa terrasse tranquille et son intérieur boisé chic, son service soigné, ses sushis signatures divins et ses tarifs raisonnables, l’endroit a vite fidélisé une clientèle active, jeune et gourmande. Passé par le Nobu à Monaco,  celui de Londres et le  Matsuhisa de l’hôtel Royal Monceau à Paris,  Alexis Luong travaille les sushis avec la maestria d’un champion (qu’il est). Son associé Alex Couvidat a pas mal bourlingué de Londres en Floride, à Melbourne et au Cambodge et a une formation de sommelier de saké reconnue au Japon, qui lui permet de proposer une carte de sakés chauds et froids sans équivalent sur la place. Même si on n’est pas spécialement fan de sushis, Onaka mérite d’être testé pour ce qu’il est : un des meilleurs restaurants du centre ville, tous genres confondus.

 

Nice : Chabrol

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

Saint Paul : La Table de Pierre

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Par Ph.D

Fermé pour travaux juste avant le premier confinement, Le Mas de Pierre à Saint Paul de Vence a réouvert en juin, juste après le dernier. Bien joué ! Entre temps,  le resort est passé de 5 à 8 hectares, avec deux bastides d’architecte et 22 chambres supplémentaires, un spa pharaonique de 2000 M2 , un lagon de sable blanc digne des Seychelles , un terrain de sport, un kid park équipé de roulottes de cirque et d’un terrain d’aventures, un théatre de verdure, une serre à orchidées et un jardin potager, où viennent se servir les chefs. La rénovation, qui a renforcé l’esprit luxueux et intimiste de l’hôtel Relais et Châteaux,  a également transformé la réception, la conciergerie et les deux restaurants de l’hôtel : le bistrot Lis Orto et La Table de Pierre,  où  le chef exécutif Emmanuel Lehrer dispose désormais  d’une spectaculaire  cuisine centrale ouverte de 25 mètres carrés. Le restaurant gastronomique de l’hôtel a été doté d’une verrière largement ouverte sur la terrasse, à la décoration acidulée et pop, où l’on pourra profiter des dernières belles soirées d’été pour découvrir les créations de Maxime Leconte,  jeune chef passé par le Royal Riviera à Saint-Jean–Cap-Ferrat,  dont les voyages en Amérique du Sud et notamment au Pérou ont inspiré les plats des deux menus que nous avons découvert cet été.

Délicate  Raviole de pomme Granny, concombre mariné, condiment miel & huile d’olives, pollen de fleurs, succulent Céviche de poisson fumé en feuille de maïs, jus fermenté de jora,  fabuleuse Langoustine mousse de riz acquerello, poupeton de fleurs de courgettes, bouillon de têtes aux feuilles d’agrumes, Magret de canard maturé aux baies de timut, chutney de betterave et framboise, ultra fondante Selle d’agneau marinée, condiment Chimichurri (attention ça pique !) , panisse et moutarde maison à la graine de roucou. En bouche, c’était le Pérou ! Côté desserts,  le chef-pâtissier Dorian Lutzelschwab nous avait concocté une délicieuse glace pistache hibiscus framboise du jardin et un divin mascarpone meringue coulis de framboise. Le tout  accompagné de bourgogne blanc et rouge, sancerre et bordeaux Cheval noir conseillés par le sommelier. Un pur régal des yeux et des papilles (sans parler du service : parfait)  et sans aucun doute l’un des meilleurs rapports qualité-originalité-cadre-prix de la Côte d’Azur pour un restaurant de cette catégorie. Qu’attendent les guides pour l’étoiler ? Mystère. A tester cet hiver (nouvelle carte en octobre) puisque le resort restera ouvert pour la toute première fois depuis sa reprise en 2005 par le groupe Elancia d’Henri Chambon. Emmanuel Lehrer nous a parlé de « jeudis découverte » qu’on à hâte de…  découvrir!

 

Nice : Peixes

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Recommandé par Jacques Gantié (Table libre)

A l’orée du Vieux Nice, la rue Jacques Médecin (ex-rue de l’Opéra) est un trait d’union entre la place Masséna et le Quai des Etats-Unis. Sur ce petit arpent, il y a Peixes, poissons en portugais. Mais ce n’est pas un restaurant de cuisine portugaise. Plutôt de la famille des cevicherias. Avec le quinoa, le ceviche est au cœur de la culture latino-américaine (Pérou). A Nice, voila encore une bonne idée d’Armand Crespo, qui réussit tout ce qu’il ouvre : Bistrot d’Antoine, Comptoir du marché, Bar des oiseaux. Et de quatre avec cette enseigne qui renouvelle l’offre niçoise, complète la sienne et, surtout, s’extrait de la file interminable de la bistronomie. Si cuisine de la mer il y a, elle est en mode libre. Associé ici avec Loïs Guenzatti, chef et patron de Comptoir du Marché, Armand semble branché en permanence sur l’air du temps. Peixes, sa dernière transfusion, parti sur les chapeaux de roues et baies grand’ouvertes sur la ville, n’impose ni concept, ni formule. On passe, on prend un plat, puis deux ou trois car affinité avec sa cuisine légère et parfumée. Ceviches et tartares (13 à 14 €) mènent le bal. Un ceviche de calamars, crevette et maquereau, purée de haricots blancs et le tartare de chinchard – très prisé au Portugal – purée de chou-fleur et citron confit, résument l’esprit maison, qui autorise une incursion en haut-pays – David Bonnet, à Roquebillière- avec une truite bio, douce et fumée à la plancha et légumes de saison. C’est bon, Peixes ! D’entrée, avec soupe de betterave, huître, tapioca et aneth, jusqu’aux desserts, avec un petit financier, miel et espuma de yaourt à la grecque. C’est aussi clair et sympa, comptoir de marbre blanc en demi-lune pour sept à huit couverts, un œil sur la cuisine, mur carrelé, sol aux grès multicolores, terrasse bordée d’oliviers. C’est plein de charme, Peixes ! Fanny et ses jeunes serveuses l’ensoleillent et l’addition, autour de 30 €, accueil adorable compris, ne contrarie personne. Ce n’est pas le Pérou, c’est mieux, c’est Nice.

 

Nice : Peixes 2

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(Photo Marion Butet)

Par  Ph.D

Rue Bonaparte à Nice, une enseigne emblématique chasse l’autre. Fermé en juillet, Le Déli Bo est devenu Peixes en octobre. Peixes 2, puisque l’enseigne originale reste ouverte rue Jacques-Médecin (ex-rue de l’Opéra). Au menu : poisson cru et cuit, en ceviche, carpaccio et tartare, dans une ambiance brasserie-écailler chic. Aux murs, du blanc et du bleu. Au plafond,  un poulpe géant, oeuvre du carnavalier Cédric Pignataro. La déco intérieure, grand bar retro-éclairé compris,  est signée Julia Condro de Maison Maju. Pour cette ouverture le patron de Peixes, Loïs Guenzati, s’est associé à son chef, Pierre Lorenzo et à l’incontournable Philippe Canatella. Un trio forcément gagnant.  Ouvert fin octobre,  Peixes 2 a repris la formule de Peixes 1 : la cuisine fonctionne en continu tous les jours (sauf le dimanche), de midi à 22 heures. Sans réservation:  premier arrivé, premier placé et premier servi ! Succès oblige, il faut parfois patienter plus d’une demi-heure pour obtenir une table en salle ou en terrasse,  mais cela vaut la peine d’attendre. L’accueil est souriant et chaleureux, le service trés pro et la cuisine digne d’un gastro au tarif brasserie. Un festival de saveurs marines, dans le cru comme dans le cuit. La nouvelle adresse incontournable du port de Nice.  

 

Nice: Le Millésime

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A l’écart des adresses bistronomiques, dans un quartier où il joue presque en solo, Aurélien Nourry anime Le Millésime avec un cœur gros comme ça.  Ce chef  breton, naturalisé méditerranéen depuis ses passages au  Méridien Nice, au Bistrot de la Marine de Jacques Maximin ou au Vistamar de  Joël Garault,  accueille en tenue noire et or dans une salle chaleureuse d’une vingtaine de couverts,  avec parquet ciré et pendule murale. La cuisine est traditionnelle et magnifie le terroir,  avec une prédilection pour la truffe :  Risotto crémeux à la Truffe fraîche de Saison,  Filet de Cerf, Potimarron à la truffe de Saison, Poire pochée au Vin Rouge, Girolles Rôties et Jus de Gibier, Pêche du Jour, Petit Épeautre à l’orange, Tagliatelles Carottes aux Pistou de Mélisse… Cuisson, service, accueil : tout est justeMaison sérieuse et soignée, encore presque confidentielle, Le Millésime se prépare un avenir étoilé

 

Golfe Juan: Le Bistrot du Port

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

(Photos J.G)

Nice: Lou Pantail

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre)

A deux pas de l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, dite la meringue, se tient  un des bastions de la cuisine niçoise:  Lou Pantail. Une  affaire de famille tenue par Céline et Jean-Paul Nespolo, ex joueur de foot amateur à l’OGC Nice et ancien de la grande époque de la brasserie Félix Faure. Socca et pissaladière  y  accueillent l’amateur de Nissartitude. La suite est une histoire de terroirs croisés, à l’italo-niçoiseépatante daube-raviolis « de la nonna », gnocchis à la sorrentina, tagliolini aux courgettes et tomates, tartare de veau aux artichauts violets et parmesan, savoureuse escalope milanaise, pâtes carbonara collector …  Les pizzas bien sûr – Margo, Pantail, Burrata… – les petits farcis, le capoun, le pan bagnat du dimanche,  la tourta de blea ou une délicieuse pavlova. Et chaque premier vendredi du mois c’est stockfisch (prononcer Stauqueu-ficheu).  Dans cette « salle à manger du niçois », au clair décor de pierres apparentes savoir-faire, qualité des produits, esprit d’équipe et  accord prix-plaisir font bon ménage. Qu’on vienne en voisin du quartier ou de très loin, l’accueil est toujours chaleureux et le service efficace. Une adresse ultra sûre.

 

(Photos J.G)

Nice : Le Panier

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Recommandé par Jacques Gantié (Table Libre) 

 A deux pas du Cours SaleyaLe Panier d’Aurélien Martin et Marie Lacoue est une affaire qui tourne.  Avec sa mezzanine, ses boiseries claires et sa terrasse à même la rue, l’adresse est accueillante. Secondé par Magali Restelli, Aurélien Martin y réussit une cuisine tout en vivacité et maîtrise. On  aime le ceviche de thon, «leche de tigre» péruvien,  figue, mûres et lait fermenté;  le tzatziki, concombre, millet et cardamome; le rouget, curry vert, spaghettis de légumes et soba , coulis passion;  la selle et ris d’agneau, aubergines confites, barbecue d’aubergines, gel de prunes fermenté, risotto d’épeautre et prunes snackées. Les desserts de Malik Seydi Sow sont légers, garantis sans excès de sucre. Le Panier est à la fois une valeur sûre et montante du Vieux Nice gastronomique. 

(photos JG)

 

 

 

Antibes : Don Juan

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(Photos Sebastien Botella)

Par Franck Leclerc

À l’orée du Vieil-Antibes, « gastro » et bistrot se font face. Bienvenue au Don Juan. Chez Florent ou chez Julien, tout est question de budget et d’envie. Mais pas d’appétit. Car les plats, généreux, sortent de la même cuisine, celle de Florent Corsini. Cet ancien du Charlot 1er à Cagnes-sur-Mer, y a appris à cuisiner le poisson avec attention et respect. C’est-à-dire sans gâchis, avec un nombre de gestes réduit et une cuisson parfaitement maîtrisée. L’intervention du chef est aussi ténue que possible : ici, la parole est vraiment au produit. L’affluence en dit long sur la pertinence de l’esprit. Renouvelé chaque jour par Jean-Jacques Manzo, le décor est littéralement à croquer : caisses et cagettes de légumes d’exception se bousculent où, pendant le service, la brigade vient piocher. Zéro passage en frigo, presque tout a mûri à point chez le cousin Patrick Massi, à Cagnes-sur-Mer, dans la plaine du Var et sur les collines niçoises. Le reste est sélectionné avec soin sur les bancs du Marché d’intérêt national de Nice, aux premières heures de la journée…

RECETTE RESTAURANT DON JUAN VIEIL ANTIBES PAPIER FRANCK LECLERC

 

 

 

 

Bandol: Les Oliviers

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(Photo Franz Chavaroche)

Recommandé par Jacques Gantié

En posant son CV aux Oliviers, le restaurant gastronomique de l’hôtel de L’île rousse à Bandol,  Jérémy Czaplicki, venu du Château de Berne à Lorgues (auparavant second de Jean-François Rouquette au Park Hyatt-Vendôme à Paris), a apporté une autre inspiration à ce restaurant lumineux, qui a obtenu sa première étoile Michelin en 2019.  La gastronomie, méticuleuse et lisible, est à l’image de ce chef à la calme attitude. Le risotto de petit épeautre, bouillon de coquillages, beurre de coques et poutargue est une délicieuse entrée terre-mer. Les gambero rosso en version actualisée d’un « petits pois carottes » au rosé de Bandol et lard croustillant sont de plein sud. Le saint-pierre, ce délicat qui écume toutes les cartes, souvent traité avec mièvrerie, est proposé en vessie de calamar, pistou d’algues, artichauts épineux et miso (de riz « rouge »). Rien de tel que ce condiment pour mettre de l’animation sur une mer calme. Jérémy Czaplicki le réussit, comme le ris de veau de lait et brocolis, aïoli et moelle de brocolis, plat de douceur et palette de couleurs. Enfin, une variation sudiste invite l’olive noire, fuseaux croustillants, confit d’olive aux gousses de vanille, crème au citron et sorbet à l’aneth. La bonne idée : le menu « Au fil de l’eau » avec l’ami saint-pierre en trois services dont un « pot-au-feu » de fenouil et bouillon de tomates vertes au basilic… Servie par un personnel qui en partage l’esprit, cette cuisine méditerranéenne fait les beaux jours de L’Île Rousse en toute saison. Elle a aussi son revers quand le dressage frôle l’art pour l’art et une certaine évanescence.

 

 

 

Grasse: La Bastide Saint Antoine

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Par Laurence Lucchesi 

D’abord le cadre, digne d’un film en technicolor, où le bleu azuréen le disputerait au vert éclatant et au pourpre. Somptueux édifice rehaussé de bougainvilliers, La Bastide Saint-Antoine, (Relais & Châteaux) est un concentré de beauté sur les hauteurs de Grasse. Niché dans un écrin bucolique à souhait, où il fait bon s’attarder, par un bel après-midi d’été, dans la douceur de la terrasse ombragée. Et puis la jubilation du palais, avec cette cuisine d’exception qui vaut au restaurant de Jacques Chibois d’être à la fois toqué, étoilé et d’appartenir aux grandes tables du monde… C’est dans ce lieu idyllique que Valérie Rousselle, la propriétaire de Château Roubine, dans le Var, a tout naturellement choisi de lancer La Vie en rose, le petit dernier de sa collection d’été, un brut rosé fleurant bon le soleil provençal, présenté dans une ravissante bouteille sérigraphiée. Un cru féminin et exquis,  autour duquel le chef a imaginé tout un menu à nous faire rosir de plaisir. Dont ce sublime crémeux, conçu par le chef pâtissier Stéphane Manguin. Un vrai rêve de légèreté…

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Nice : Miamici

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Ouvert en juillet sur le boulevard Victor Hugo, à l’emplacement de l’ancien Panisse , jouxtant l’ hôtel Holiday Inn, pile entre les arrêts de tram Jean Médecin et Alsace Lorraine, Miamici joue sur deux tableaux : bar à cocktail au look délicieusement 50’s  d’un côté et trattoria contemporaine de l’autre. Vaste salle lumineuse, cuisine ouverte, déco atelier et tables en bois clair : l’espace restauration est aussi accueillant que le jeune manager Alexis Roy, parisien vite acclimaté qui assure, avec sourire et efficacité, la fluidité du service en salle (70 couverts). La carte est résolument méditerranéenne avec pour principe l’abondance des produits frais et naturels de saison : copieuse focacia à partager (en 4 ! ) à l’apéro, savoureuse Burratina ( burrata di bufala des Pouilles confiture de tomates et tomates cerises) en entrée, délicat carpaccio de Daurade fenouil pistache et grenade  ou Baracuda    (bar, fleur de courgettes farcies à la ricotta di bufala & sauce vierge) pour suivre et  Semifreddo (dessert presque glacé au caramel de pistache et framboises) ou Mousse au chocolat à partager (en 4 aussi !) pour finir, car la vie est courte et les plaisirs sont rares. Jolie carte de vins italiens et de provence pour accompagner le tout,  avec une addition qui flirte avec les 50 euros tête, sans qu’on les regrette. Avec sa large terrasse ouverte sur le boulevard pour déjeuner au soleil et un vaste choix de cocktails maison pour l’afterwork, « Mes Amis » devraient rapidement devenir les vôtres. Pour les non italophones, l’enseigne peut aussi se lire « Miam, ici« . Et elle tient ses promesses !

 

Nice : Le HRC baisse le rideau

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Par Ph.D

16 Octobre 2013:  le Hard rock Cafe Nice ouvre ses portes sur la Promenade des Anglais, devenant ainsi le deuxième établissement Hard Rock Cafe en France après Paris. Ce nouveau café intègre le « Rock Wall™ Solo », un mur tactile interactif doté d’une technologie permettant aux fans d’explorer la plus grande collection de Memorabilia rock et de visiter virtuellement les établissements Hard Rock à travers le monde. En complément, des pièces de Memorabilia de la collection emblématique Hard Rock ornent les murs du café, telles qu’une veste portée par Justin Timberlake, l’accessoire rouge que Rihanna portait en coiffe lors de son clip «What’s my name?», la batterie utilisée par le batteur Matt Sorum des Guns N’ Roses lors du tour «Use Your Illusions», le costume de James Brown porté lors de sa tournée à la fin des années 70 ou encore une guitare Epiphone Tony Iommi Signature SG de 2006 utilisée par le guitariste de Black Sabbath.   Le 10 Mars 2016, le HRC Nice inaugurait son Zeppelin Lounge. Un environnement repensé à la rencontre entre le rock, le blues et le jazz, dans lequel Ringo Starr est venu fêter son anniversaire,  entouré d’une brochette de stars et où Dick Rivers a fait une de ses dernières apparitions publiques à l’occasion de son concert de retour à Nice. Mais alors que l’établissement s’apprêtait à fêter son dixième anniversaire, on a appris sa fermeture à la mi septembre 2023. Aucune explication n’a été donnée ni par la maison mère,  ni par la direction locale,  mais on se doute qu’elle est d’ordre économique. Après les confinements dus au Covid, le HRC Nice a eu du mal à retrouver son niveau d’activité, notamment pour les privatisations qui assuraient une partie non négligeable de son chiffre d’affaires. Les loyers sur la Promenade étant ce qu’ils sont, la direction internationale a tranché dans le vif.  Une cinquantaine d’emplois sont concernés, ainsi que l’avenir du bâtiment emblématique de la Promenade.