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Antibes : Souchon & fils

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Par la rédaction

Il y a un peu plus de quatre ans, Alain Souchon publiait un nouvel album acclamé par la critique, Âme fifties, fruit d’une étroite collaboration avec ses deux fils. S’en était suivi une tournée triomphale de plus de 100 dates, qu’anthéa avait eu la joie d’accueillir. Cette année, Alain Souchon s’entoure à nouveau d’Ours et de Pierre Souchon, et passe avec eux du studio à la scène. C’est tous les trois qu’ils s’apprêtent à revisiter la carrière d’Alain, entre titres incontournables, perles rares et quelques surprises. Une réunion de famille qui prouve à quel point ce répertoire est intemporel, inscrit dans notre patrimoine et notre inconscient collectif. Poètes de père en fils, musiciens dans le sang, ils reviennent pour deux concerts à Anthea.

Antibes : Simple

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Par la rédaction

Dans cette pièce sans musique, mais loin d’être silencieuse, trois danseurs évoluent en combinaisons moulantes devant un fond coloré. Chez Ayelin Parolin a conscience n’est plus le moteur du mouvement, l’individu au contraire est agi par le reste de son corps, parfois sans consentement. Leur danse se fait cocasse, désinhibée, le trio répète inlassablement les mêmes phrases dansées, qu’ils exécutent avec des mimiques ahuries. Se déploie alors un étonnant jeu de rythme et de construction, à la fois répétitif et toujours mouvant, sans cesse redistribué, restructuré, ré-envisagé. Un jeu-labyrinthe où tout est recréé, dans la naïveté, l’enfance du geste, la recherche d’une pulsation vitale. Un retour à l’insensé, à l’onirique.

Toulon : Six pieds sous ciel 

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Par la rédaction

Pour Jacques Rebotier, le langage est un océan, les phrases y sont des vagues, sans cesse recommencées. Au plateau, il réunit trois comédiennes qui sont aussi des musiciennes : Émilie Launay Bobillot, Aurélia Labayle et Anne Gouraud. Un personnage à trois têtes, trois langues et six pieds nous restitue le naturel et la fluidité de la voix quotidienne, dans la complexité de ses intonations, articulations, variations de débit, accents et rythmes. On se laisse porter de rues en paysages mentaux, politiques, amoureux, sportifs, champs de batailles, internet. C’est à la fois drôle et méditatif, toujours surprenant. Six pieds sous ciel pour trois représentations au théâtre Liberté.

Chateauvallon : Galets au tilleul

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Par la rédaction

Qui n’a jamais été bloqué dans une conversation interminable ? Ce type de discussion où, de banalités en digressions, le temps vous semble bien long. Avec facétie et minutie, Les Galets au Tilleul sont plus petits qu’au Havre explore ces situations bien connues où un discours sans fin peut se muer en véritable prise d’otage. À la croisée de la danse et du théâtre, les chorégraphes nous entraînent dans un exercice de style inédit. Empilement de banalités, débats vains, considérations sur la pluie et le beau temps… Au fil de petites saynètes qui s’enchaînent très vite, les danseurs Claire Laureau, Nicolas Chaigneau et leurs acolytes nous font revivre ces conversations futiles entre amis avec beaucoup d’humour. De quoi se reconnaître dans mille situations…

 

 

 

 

Antibes : For Gods Only

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Par la rédaction

Inspirés de la performance de Nijinski dans le ballet de Stravinsky, qui avait fait scandale en 1913, les « Sacre(s) du Printemps » d’Olivier Dubois ont pour but de célébrer un artiste dans un solo moderne et dérangeant, par un retour aux racines sacrées de la danse. Après avoir chanté la réunion des corps dans le baiser puis la culture africaine, c’est la danse classique et l’univers des samouraïs qui sont mis à l’honneur. Pour le troisième volet de sa collection « Sacre(s) du Printemps », l’agitateur de la scène contemporaine française et chorégraphe radical Olivier Dubois crée un solo époustouflant en guise de déclaration d’amour pour la célèbre danseuse Étoile du Ballet de l’Opéra de Paris, Marie-Agnès Gillot. Pour une unique représentation à Anthea 

Nice : Les Sœurs Hilton

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Par la rédaction 

L’extraordinaire duo Valérie Lesort et Christian Hecq continue de nous émerveiller avec cette nouvelle création alliant théâtre et magie, après le succès du Voyage de Gulliver, de La Mouche et de 20 000 Lieues sous les mers les saisons précédentes. Une plongée dans le monde à la fois flamboyant et désespéré, comique et tragique, des monstres de foire. Les Sœurs Hilton raconte l’histoire hors du commun de sœurs siamoises, notamment célèbres pour leur rôle dans le film de Tod Browning, Freaks. Nées en 1908 rattachées par le bas de la colonne vertébrale, Daisy et Violet sont immédiatement rejetées et abandonnées par leur propre mère, considérées comme une punition divine. Mary Hilton, la sage-femme qui les met au monde, décide de les adopter, plus par cupidité que par charité chrétienne. Exploitées durant toute leur existence, elles passeront de mains en mains. D’abord monstres de foire, elles deviendront stars à Broadway et finiront dans l’oubli et la misère. Un spectacle à la fois hilarant et dérangeant à voir à La Cuisine du TNN

Châteauvallon : Flavia Coelho

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Par la rédaction

Avec une discographie de quatre albums incluant des titres inédits et des remixes, ainsi que des collaborations avec de nombreux artistes comme Gaël Faye ou Ibrahim Maalouf, Flavia Coelho nous surprend à chaque fois. Aujourd’hui, l’artiste aux multiples facettes  reprend la route de la tournée pour partager à son public Ginga, son nouveau projet haut en couleur.Pour ce cinquième album, Flavia Coelho, a puisé son inspiration lors de ses différents voyages au Brésil et dans le reste du monde. « Mama Santa », le premier single où douceur et rythme chaloupé s’allient à merveille en est la preuve. Avec son énergie envoûtante, la chanteuse originaire de Rio de Janeiro  propose, à Chateauvallon,   une belle invitation à la danse.

Antibes : La Belle et la bête

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Par la rédaction

Six ans après La Valse des saisons, comédie déambulatoire qui avait émerveillé les spectateurs d’Anthéa, et trois ans après Tombés du Ciel, la compagnie BAL nous invite à pénétrer l’univers féérique et inquiétant d’un des plus célèbres contes: La Belle et la bête.  De la peur à l’amour, du monstre à l’humain, le roman de Madame de Villeneuve traverse les siècles parce qu’il touche à la question universelle du rapport à l’autre. Dans une mise en scène colorée et originale, faite de jeu, de dessins et d’interactions avec le public, Thierry Vincent jongle entre humour et effroi, invitant le public à devenir le complice malicieux d’une grande et belle histoire d’amour. Un moment théâtral et familial formidablement enchanteur.

Cannes : Midem Live

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Par la rédaction

Organisé depuis 1967 à Cannes, le Midem est LE salon international des professionnels de la  musique. En déclin depuis l’avènement de la musique numérique, l’évènement n’était, hélas,  plus viable sous sa forme ancienne.  Afin de maintenir ce rendez-vous,  qui fait partie de son histoire, la Mairie de Cannes a acquis, en mai 2022, la pleine propriété de la marque Midem auprès de RX France, son organisateur historique. Cette année, la Ville s’est associée avec LiveNation France pour proposer du 29 au 31 janvier, un programme alléchant de concerts ouverts au grand public avec des têtes d’affiche nationales et internationales.  Voici le programme  (cliquez sur le nom de l’artiste pour lire la présentation)

Mercredi 29  janvier

20h00 (Salle Debussy): Yodelice/ Kokomo

21h00 (Grand Auditorium): IAM et l’orchestre national de Cannes 

Jeudi 30 janvier

19h30 (Eglise ND de Bon Voyage) :  Stella Almondo 

21h00  (Grand Auditorium) : Mika

Vendredi 31 janvier

21h00 (Grand Auditorium) : La Femme/Irene Dresel  

Nice: La Flûte enchantée

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Par la rédaction

Hymne à l’amour et à la paix, La Flûte enchantée est sans aucun doute l’ouvrage le plus populaire et universel de l’histoire de l’opéra. Mozart, à la fin de sa trop courte vie, y déploie une musique qui, 250 ans après sa création, continue de toucher petits et grands. Les forces du mal triompheront-elles sur cette pauvre terre ? D’ailleurs, sait- on toujours bien où se situe le bien et où se situe le mal ? Sarastro est-il bien le méchant de l’histoire, que la Reine de la Nuit cherche à abattre ? Dans un monde où les liens humains semblent se fissurer chaque jour davantage, La Flûte enchantée nous invite à retrouver le sens de nos actes, et à remettre le cœur au centre de nos décisions. Pour sa première mise en scène lyrique, le célèbre cinéaste Cédric Klapisch s’empare de ce conte intemporel et, entre rire et gravité, entre poésie et insouciance, nous conduit, tels Tamino et Pamina, à travers le plus merveilleux des voyages initiatiques à l’opéra de Nice