A l’aube de l’Amérique
Par Phil Inout
Le Pitch
Dans l’Amérique de 1857, la douleur est partout. L’innocence et la tranquillité perdent la bataille face à la haine et à la peur. La paix et la compassion sont des denrées rares. Il n’y a pas de refuge sûr sur ces terres rudes de l’Ouest américain. Une seule chose compte : survivre. Fuyant leur passé, une mère et son fils font de nouvelles rencontres et affrontent les étendues hostiles du Far West américain, où règnent liberté et cruauté…
Ce qu’on en pense
Difficile de ne pas penser à The Revenant, le film d’Inarritu avec Leonardo DiCaprio en trappeur increvable, en regardant la nouvelle série western de Netflix American Primeval (A l’aube de l’Amérique en VF) : même vision de l’Amérique des pionniers, mêmes paysages désolés et enneigés, mêmes couleurs blêmes, même violence, mêmes plans séquences de massacres… On retrouve même des personnages du film , comme le mythique trappeur Jim Bridger ! Il y a une bonne raison à cela: le scénariste des deux oeuvres est le même. Mark L. Smith a trouvé dans la série Netflix l’occasion d’approfondir sa vision sans concession de la colonisation de l’Amérique. Réalisée par Peter Berg, la série fonctionne ainsi un peu comme une suite de The Revenant étirée sur six heures. Eprouvant mais puissant. A voir, en tout cas.
Disclaimer
Par Phil Inout
Le Pitch
Catherine Ravenscroft (Cate Blanchett) est une journaliste reconnue et réputée pour mettre en lumière les méfaits et transgressions des autres. Lorsqu’elle reçoit par courrier le roman d’un auteur inconnu, elle réalise avec horreur qu’elle est désormais le personnage principal d’une histoire qui expose ses secrets les plus sombres. Tandis que Catherine s’efforce de découvrir la véritable identité de l’auteur du roman, elle est contrainte d’affronter son passé avant que celui-ci ne détruise sa vie.
Ce qu’on en pense
Entre film noir, drame et thriller, la première série d’ Alfonso Cuarón est à la hauteur de ce que l’on pouvait espérer du réalisateur de Gravity et Roma. Cate Blanchett y incarne une journaliste célèbre rattrapée par un épisode dramatique de son passé qu’elle a dû cacher à son fils, à son mari et à ses employeurs. Méconnaissable, Kevin Kline, est celui qui va révéler le pot aux roses par vengeance, entrainant sa victime dans une descente aux enfers diabolique. Une réflexion sur la culpabilité, la vengeance et le harcèlement, qui s’appuie intelligemment sur le monde des médias et des réseaux sociaux, avec une mise en scène de cinéma et un casting de ouf. Une des grandes séries de 2024.
Vigil
Par Phil Inout
Le Pitch
Amy Silva (Suranne Jones) et Kirsten Longacre (Rose Leslie) sont inspectrices de police en Ecosse et amoureuses. Deux affaires distinctes vont les amener à enquêter au sein de l’armée britannique. Un monde d’hommes dans lequel elles vont devoir évoluer avec précaution mais détermination…
Ce qu’on en pense
Une série anglaise originale qui confronte à la fois le masculin et le féminin, l’homosexualité et le virilisme, l’armée et la police, l’Angleterre et l’Ecosse. Dans la saison 1 les deux enquêtrices ont affaire à la marine, dans la saison 2 aux troupes stationnées dans un pays arabe. Bien écrite, bien jouée et réalisée de manière classique mais efficace, Vigil est peut-être ce qu’on a vu de mieux dans le genre depuis Le Bureau des Légendes. On signe pour une troisième saison !
Panda
Par Phil Inout
Le pitch
Pacifiste détendu, matcha’addict et vegan convaincu, Panda (Julien Doré) tient une petite paillote dans un coin reculé de Camargue. Pas de portable, pas d’ordi, pas de voiture, il vit avec son ado de 16 ans dans ce parfait cocon de paix et de sérénité, et fuit tout ce qui ressemble de près ou de loin à un conflit. Comment imaginer que ce grand sage en tongs et t-shirt délavé ait un jour été flic ? Et pas n’importe lequel. Un des meilleurs. Hélas, même au paradis, y’a pas moyen d’être tranquille. Le jour où son ancienne vie vient frapper à la porte, Panda se retrouve obligé de reprendre du service… Mais à sa façon. Sans arme ni violence et pas trop tôt la matin. Zen, quoi…
Ce qu’on en pense
Allez savoir pourquoi, la présence au générique de Julien Doré, Ophelia Kolb et Gustave Kervern nous a fait entretenir le fol espoir que la nouvelle série vedette de TF1 pourrait être un peu moins naze que toutes celles qui l’ont précédé depuis Joséphine Ange Gardien. Il n’a, hélas, pas fallu plus d’un demi épisode pour comprendre qu’il n’en serait rien. Les mêmes recettes qui ont fait le succès populaire de Capitaine Marleau , HPI et consorts s’appliquent à Panda : un personnage principal décalé (lire : caricatural), quelques faire-valoir interchangeables, des petites enquêtes policières sans intérêt, de mauvais dialogues et un humour lourdingue, le tout habillé d’une esthétique de publicité pour macarons. Si vous ne faites pas partie de la cible TF1, passez votre chemin, il n’y a rien à voir.
The Night Agent
Par Phil Inout
Le Pitch
L’agent du FBI, Peter Sutherland (Gabriel Basso), se retrouve impliqué malgré lui dans une vaste conspiration. Pour sauver la nation, Peter se lance dans une chasse à l’homme afin d’arrêter une taupe russe qui évolue dans les plus hautes sphères du gouvernement américain…
Ce qu’on en pense
Succès surprise de Netflix, cette petite série policière ne renouvelle pas franchement le genre mais se regarde avec plaisir. L’intrigue est pourtant usée jusqu’à la corde, le casting banal, les dialogues dignes d’un soap et la réalisation pas folichonne… On se demande bien pourquoi on se prend au jeu ? Sans doute, justement, parce qu’on est en terrain connu quelque part entre 24h et… quelques dizaines d’autres séries policières du même acabit. Avec une petite love story en bonus, entre le gentil flic et sa protégée impliquée malgré elle dans un complot politique, ça suffit à faire la balle pour un binge watching dominical. La saison 2 est en ligne.
Severance
Par Ph.D
Le Pitch
Mark Scout (Adam Scott) travaille pour Lumon Industries, où il dirige une équipe dont les employés subissent une opération chirurgicale de séparation entre leurs souvenirs liés à leur vie professionnelle et ceux liés à leur vie privée. Cette expérience risquée de l’équilibre entre travail et vie personnelle est remise en cause lorsque Mark se retrouve au cœur d’un mystère qui le forcera à affronter la vraie nature de son travail… et la sienne.
Ce qu’on en pense
Ben Stiller est aux manettes des six premiers épisodes de cette série SF dans laquelle certains employés de services sensibles d’une puissante firme industrielle acceptent de se faire poser un implant électronique qui dissocie leurs souvenirs professionnels de leurs souvenirs privés. Lorsqu’ils prennent leur poste, chaque matin d’alters, ils oublient tout de leur vie d’exters. Et lorsqu’ils repartent le soir, tous souvenir de leur travail sont effacés. Le procédé convient parfaitement à Mark Scout (Adam Scott, étonnant mix de Tom Cruise et de Bernard Menez) , le nouveau responsable du service de raffinement des macrodonnées (RMD), qui ne se remet pas du deuil de son épouse et savoure les journées passées sans que le moindre souvenir de la disparue ne vienne le hanter. Les soirées sans souci professionnel sont aussi une bénédiction pour lui et ses collègues (Zach Cherry, John Turturo). Jusqu’au jour où son chef de service, qui est aussi son meilleur ami, manque à l’appel et où il doit former une nouvelle stagiaire (Britt Lower) particulièrement rétive, qui regrette amèrement d’avoir accepté l’opération et ne songe qu’à s’enfuir. Quelques jours plus tard, son ami reprend contact avec lui dans le monde extérieur: il a réussi à faire réinitialiser sa mémoire et veut dénoncer ce que trafique Lumon Industries… Mark va devoir renoncer à faire l’autruche et affronter la réalité. La force de Severance (dissociation) tient autant à son concept intrigant, qu’à la description d’un univers professionnel déshumanisé, à son esthétique glacée et à un casting hollywoodien (Patricia Arquette, John Turturo, Christopher Walken…). Contrairement à de nombreuses séries basées sur un high concept , celle-ci tient ses promesses jusqu’au bout, en gagnant en profondeur à chaque épisode. Deux saisons disponibles sur Apple TV+
Tu me manques
Par Phil Inout
Le pitch
Il y a onze ans, le fiancé de l’inspecteur Kat Donovan (Rosalind Eleazar) a disparu et elle n’a plus jamais eu de nouvelles de lui depuis. Aujourd’hui, en parcourant des profils sur une application de rencontre, le monde de Kat s’écroule à nouveau lorsqu’elle aperçoit le visage de celui-ci sur un des comptes. La réapparition de Josh l’amène à replonger dans le mystère entourant le meurtre de son père et à découvrir des secrets enfouis depuis longtemps dans son passé.
Ce qu’on en pense
Neuvième adaptation Netflix d’Harlan Coben, Missing You (en VO) se démarque par la qualité de la réalisation et du casting. L’intrigue est, classiquement, une histoire de disparition et de réapparition sur fond de secrets familiaux enfouis, mais elle tient en haleine jusqu’au final. L’actrice principale (Rosalind Eleazar) est une découverte.
The Madness
Par Phil Inout
Le pitch
Le journaliste Muncie Daniels (Colman Domingo) doit lutter pour sa liberté et sa vie après avoir découvert, par hasard, un meurtre dans les bois des Poconos. Alors que les murs se resserrent, Muncie s’efforce de renouer avec sa famille éloignée – et ses idéaux perdus – afin de survivre.
Ce qu’on en pense
Une série à suspense américaine joliment réalisée, dans un style série B de blaxpolitation, avec un excellent casting, des personnages bien construits et un scénario à rebondissements qui tient la route jusqu’au final et aborde des sujets trés actuels (dark web, manipulations, complotisme, suprémacisme…) . Pas forcément mémorable, mais agréable à binge watcher.
Rivages
Par Phil Inout
Le pitch
A la suite du naufrage inexplicable d’un chalutier et de ses marins-pêcheurs qui demeurent introuvables, Abigail (Fleur Geffrier), océanographe, est envoyée par l’IFREMER en mission à Fécamp, sa ville natale, qu’elle a quittée quelques années plus tôt à la suite d’un drame familial. Alors que ses recherches progressent, de nouveaux phénomènes mystérieux se produisent en mer, rendant impossible l’activité des pêcheurs, pourtant essentielle à la vie locale. Abigail va comprendre que ces catastrophes pourraient avoir pour origine une présence sous-marine à même de bouleverser le fragile équilibre entre l’homme et la nature… Et si la cause des perturbations ne correspondait à rien de connu ?
Ce qu’on en pense
Nouvelle série fantastique française dans la lignée de Abysses ou Vortex. Avec les mêmes qualités (grosse production, belle réalisation, photo soignée) et les mêmes défauts (dialogues lourdement explicatifs, personnages stéréotypés, casting usé jusqu’à la corde, intrigues sentimentales forcées…). Jean Marc Barr est là pour la caution cinématographique. Fleur Geffrier (Les Gouttes de Dieu) fait ce qu’elle peut dans le rôle principal mais sans convaincre. Et le message écolo a tendance à se diluer dans le drame familial… On a quand même tenu jusqu’au bout grâce aux superbes images de Fécamp et de la côte.
Rogue Heroes
Par Phil Inout
Le Pitch
Libye pendant les jours les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale. Face à la déroute des alliés devant l’Afrika Korps de Rommel, un lieutenant anglais alcoolique et désabusé, David Stirling (Connor Swindles) imagine un plan radical. Il recrute les soldats les plus bagarreurs, les plus téméraires et les plus indisciplinés pour former un commando d’infiltration qui, avec l’avantage de la surprise, pourrait infliger à l’ennemi des dommages plus importants que l’armée régulière. De cette mission suicide naîtra le fameux Special Air Services (SAS), régiment des forces spéciales britanniques…
Ce qu’on en pense
Après avoir mené à terme six saisons de Peaky Blinders, Steven Knight s’est lancé dans un nouveau défi : adapter en série le livre de Ben Macintyre sur la création des fameux SAS, les forces spéciales britanniques, durant la seconde guerre mondiale. L’étonnante histoire du régiment méritait, en effet, d’être contée. Au point qu’en début de chaque épisode un carton précise que les faits les plus invraissembables rapportés dans la série sont le plus souvent véridiques ! Réalisée à la manière de Guy Ritchie et des meilleures comédies d’action britanniques, Rogue Heroes est une sorte d’Inglourious Basterds british, avec une galerie de personnages épatants, interprêtés par la crème des acteurs de série anglais (Dominik West, Connor Swindles, Jack O’Connel, Alfie Allen…) et … Français ! Car on l’ignorait, mais quelques soldats français, gaullistes en rupture de régiment, firent aussi partie de la première mission des SAS. Ce qui permet à César Domboy et Virgile Bramly d’intégrer le casting, de même que Sofia Boutella, excellente dans le rôle d’une espionne franco-algérienne. La saison 2 arrive en janvier sur Canal +
Ça c’est Paris !
Par Phil Inout
Le pitch
De nos jours, au coeur de la capitale. Gaspard Berthille (Alex Lutz) est le gérant du Tout-Paris, un cabaret emblématique qui perpétue la légende des « folles nuits parisiennes« , aux côtés d’institutions telles que le Paradis Latin. Contrairement à son père Dary, ancien directeur et mythique meneur de revue, Gaspard a échoué à maintenir le succès de l’établissement. Est-ce à cause d’un spectacle vieillissant, d’une gestion défaillante ou d’une concurrence plus innovante ? C’est en tout cas pour Gaspard le moment fatidique de vendre. À moins qu’il fasse le pari fou de créer une nouvelle revue et de redonner au cabaret son lustre d’antan…
Ce qu’on en pense
Une série dans l’univers décalé d’un cabaret parisien en bout de course, avec un casting ronflant (Alex Lutz, Charlotte de Turkheim Anne Marivinb, Nicolas Maury, Aurore Clément, Dominique Besnehard, Monica Bellucci, Line Renaud… N’en jetez plus ) : quelle bonne idée ! Sauf que : la réalisation est sans relief, le rythme trop lent, l’intrigue poussive, les personnages plutôt déplaisants, les numéros de cabarets mal filmés… On a lâché l’affaire au quatrième épisode. Encore raté France.tv !
Outer Range
Par Phil Inout
Le pitch
Royal Abbott ( Josh Brolin) dirige un ranch dans le Wyoming avec sa femme (Lili Taylor) et ses deux fils (Tom Pelphrey, Lewis Pullman). L’exploitation périclite et son riche voisin Tillerson (Will Patton) veut s’accaparer ses terres . Alors qu’une étrange campeuse (Imogen Poots) lui demande l’autorisation de s’installer à l’écart du ranch, Abbott découvre un gouffre énorme et apparemment sans fond sur une des parcelles que convoite Tillerson…
Ce qu’on en pense
Mélange de western moderne, de polar à la Fargo et de thriller fantastique, Outer Range joue sur tous les tableaux et captive avec ses grands espaces magnifiquement filmés, ses intrigues multiples et son casting impeccable. Josh Brolin est parfait en pater familias taiseux et roué, prêt à tout pour sauver sa famille et son ranch. Will Patton lui donne la réplique dans le rôle du méchant voisin qui veut accaparer ses terres et Imogen Poots intrigue en campeuse illuminée aux motivations mystérieuses. Le gouffre qui s’est ouvert sur les terres d’Abbott joue parfaitement son rôle symbolique et ajoute une note fantastique à ce qui pourrait n’être qu’un énième polar-western familial. Un peu comme si Yellowstone avait été réalisé par David Lynch... Deux saisons disponibles sur Prime.
Black Doves
Par Phil Inout
Le pitch
A Londres, Helen (Keira Knightley), la femme du futur premier ministre qui est, en fait, une espionne, se lance dans une liaison passionnée qui menace sa double identité. Lorsque son amant est victime d’un sniper, les employeurs d’Helen dépêchent un homme de main qu’elle connaît bien, Sam (Ben Whishaw), pour la protéger. Tous les deux se retrouvent plongés dans une folle équipée de vengeance sur fond de tensions diplomatiques avec la Chine…
Ce qu’on en pense
Un thriller d’espionnage à l’anglaise, rythmé et drôle, qui bénéficie d’un casting de stars avec Keira Knightley et Ben Whishaw dans les premiers rôles. La réalisation est léchée et le rythme soutenu. Pas follement original, mais distrayant, avec des personnages attachants. Une deuxième saison serait la bienvenue.
Top Séries 2024
Par Phil Inout
Difficile cette année encore d’établir un classement sur 10, tant le nombre et la qualité des nouvelles séries étaient au rendez-vous sur toutes les plateformes. Trois séries françaises parviennent à se hisser dans le Top, qui ne prend en compte que les nouvelles séries longues, à l’exclusion des suites (Hippocrate, The Bear, Slow Horses, The Diplomat, Silo … ) et des documentaires comme Kerviel qui auraient mérité d’y figurer.. Voici nos dix séries préférées de 2024 (cliquez sur le titre pour lire la critique).
1) Le Problème à 3 corps (Netflix)
2) True Detective 4 (Prime)
3) Ne Dis rien (Disney+)
4) Ripley (Netflix)
5) La Voix du lac (MyCanal)
6) Dark Matter (Apple TV+)
7) Mon Petit Renne (Netflix)
8) Culte (Prime)
9) Tout pour Agnès (Paramount TV)
10) Dans l’ombre (France.TV)
Ne dis rien
Par Phil Inout
Le Pitch
1972, Irlande du Nord. Une mère célibataire de dix enfants, soupçonnée d’espionnage au profit de l’Angleterre, est enlevée chez elle par l’IRA. Elle ne sera jamais revue vivante et figurera au nombre des personnes « disparues » durant la lutte armée. Des années plus tard, sous le sceau du secret, Dolours Price (Lola Petticrew) , une ancienne activiste de l’Armée Républicaine, raconte cette époque de guerre impitoyable contre l’armée et la police britannique…
Cette série Disney + , adaptée du livre de Patrick Radden Keefe, couvre quatre décennies de lutte armée en Irlande du Nord et raconte l’histoire de plusieurs membres éminents de l’IRA, l’Armée républicaine irlandaise, dont Gerry Adams le leader du Sinn Fein qui a toujours nié en avoir fait partie. Ne dis rien explore les extrêmes auxquels certaines personnes sont prêtes à se livrer au nom de leurs convictions, la manière dont une société peut soudainement basculer dans la guerre civile, les conséquences du choix de la violence et le prix du silence pour tous ceux qui sont impliqués, volontairement ou non. Le tout à travers le témoignage d’une jeune femme, Dolours Price (Lola Pettigrew) qui avec sa soeur Marian (Hazel Doupe), a fait partie des commandos de l’IRA et en a payé le prix fort. La qualité du scénario, de la reconstitution du Belfast des années 70-80 et celle du casting (les deux jeunes soeurs sont formidables) font de cette série américaine un must pour les amateurs d’histoire contemporaine. Sans doute la meilleure série historique de l’année.