Here

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Par Ph.D

Le pitch

L’histoire des occupants d’une maison,  dont les peines, les joies et les moments de doutes se font écho à travers les générations

Ce qu’on en pense

Le dispositif du nouveau Robert Zemeckis rappelle celui d’A Ghost Story,  merveilleux film de David Lowery,  qui raconte l’histoire d’un deuil (et celle des Etats-Unis) à travers le point de vue d’un fantôme bloqué entre les murs de la maison qu’il habitait de son vivant, avec sa jeune épouse. Ici, point de fantôme, mais une caméra fixée face à ce qui deviendra la fenêtre de la pièce principale d’une maison de banlieue, quelque part en Amérique du Nord. Après un prologue au temps des dinosaures (en clin d’oeil à The Tree of Life ?)  et l’union de deux jeunes indiens sur une pierre fondatrice, on assiste à la construction de la maison d’en face (où vivra un fils batard de Benjamin Franklin), puis à celle de la villa,  d’abord occupée par un couple du début du XXe siècle suivi d’une série de familles anonymes jusqu’à nos jours. Passant en mode aléatoire d’une époque à l’autre sans jamais quitter la pièce (par le biais d’inserts d’écrans dans l’écran assez moches), le film déroule des scènes de vie domestique sans grand intérêt. Jusqu’à ce qu’apparaissent soudain Tom Hanks et Robin Wright, rajeunis à la palette numérique car supposément étudiants et amoureux. Bien qu’occupant l’essentiel du scénario, leur histoire n’est guère plus passionnante que celle des autres couples et se termine en eau de boudin.  A aucun moment le film ne parvient à faire véritablement écho aux époques qu’il traverse, ni à tisser un lien quelconque entre les différents habitants de la maison, ni même à nous les rendre attachants (façon This Is Us) . On quitte la salle avec le sentiment d’avoir bien perdu son temps.

By |novembre 7th, 2024|Categories: Cinéma|0 Comments

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