Cinéma

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On ira

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

A 80 ans, Marie ( Hélène Vincent) veut en finir avec son cancer. Elle a planifié un suicide assisté en Suisse. Mais au moment de l’annoncer à Bruno (David Ayala), son fils irresponsable, et Anna  ( Juliette Gasquet) sa petite-fille en crise d’ado, elle panique et invente un énorme mensonge. Prétextant un mystérieux héritage à aller chercher dans une banque suisse, elle leur propose de faire un voyage tous ensemble. Complice involontaire de cette mascarade, Rudy (Pierre Lottin), un auxiliaire de vie tout juste rencontré la veille, va prendre le volant du vieux camping car familial, et conduire cette famille dans un voyage inattendu.

Ce qu’on en pense

Le débat sur la fin de vie inspire les réalisateurs. Après Le dernier souffle de Costa Gavras sur les soins palliatifs et La Chambre d’à coté d’Almodovar sur le choix d’en finir, la jeune Enya Baroux  opte pour la comédie sur un sujet encore plus délicat : le suicide assisté. Un pari gagnant pour la fille du réalisateur des Tuche,   qui réussit à faire sourire et à émouvoir avec les mensonges à répétition de son héroïne, incarnée par la merveilleuse Hélène Vincent, qui entraîne son fils,  sa petite fille et un auxiliaire de vie indélicat (le toujours épatant Pierre Lottin) dans un road movie tragicomique vers la Suisse.  Preuve de l’actualité du propos : le film sera projeté aux parlementaires de l’Assemblée nationale dans le cadre du débat sur la fin de vie. Alors,  On ira ? Mais oui !

Parthénope

Cinéma|

Ph.D

Le pitch

La vie de Parthénope  (Celeste Dalla Porta) de sa naissance dans les années 1950 à nos jours. Une épopée féminine dépourvue d’héroïsme mais éprise de liberté et d’amour. Et là, proche et lointaine, cette ville indéfinissable, Naples, qui ensorcèle, enchante, hurle, rit et peut nous faire mal…

Ce qu’on en pense

Rien de tel qu’un petit tour sur la côte amalfitaine pour célébrer l’arrivée du printemps. Avec Parthenope , la divine héroïne du nouveau Paolo Sorrentino, on est servis. La beauté de son interprête (Celeste Dalla Porta) n’a d’égale que celle de la baie de Naples, ville natale du réalisateur qui lui rend un hommage énamouré et quasi publicitaire avec ce double portrait d’une femme et d’une ville également désirables et libres (Parthénope étant également le nom Grec de Naples) C’est tellement beau que l’office du tourisme local va probablement devoir embaucher pour faire face à l’afflux de réservations. Même si l’on a peu de chance, hélas, d’y croiser la belle Celeste…

 

The Last Showgirl

Cinéma|

 

Par J.V

Le pitch

Shelly (Pamela Anderson), une danseuse de cabaret expérimentée, doit faire face à son avenir lorsque son spectacle à Las Vegas est brusquement interrompu, après 30 ans de représentation…

Ce qu’on en pense

 Dans l’esprit de Showgirls et de The Wrestler,  The Last Showgirl offre à  Pamela Anderson un rôle en or,  qui résonne avec la vie de l’ancienne star de Alerte à Malibu. Loin des effets de style de sa parentèle (Francis Ford, Sofia et Roman) , Gia Coppola opte pour une mise en scène naturaliste qui fait ressortir toute la fragilité et le vécu de son interprète. Une heureuse surprise. 

La Convocation

Cinéma|

Par J.V

Le Pitch

Lorsqu’un incident se produit à l’école, Elisabeth (Renate Reinsve), la maman du jeune Armand et les parents (Ellen Dorrit Petersen / Endre Hellestveit) de son camarade Jon, sont convoqués par la direction. Mais tout le monde a du mal à expliquer ce qui s’est réellement passé. Les récits s’opposent, les points de vue s’affrontent jusqu’à faire trembler les certitudes…

Ce qu’on en pense

Bon sang ne saurait mentir ! Petit-fils de Liv Ullmann et Ingmar Bergman, Halfdan Ullmann Tøndel signe avec La Conversation  un premier long métrage extrêmement prometteur qui offre à l’éblouissante Renate Reinsve (Julie en douze chapitres), un rôle de mère bouleversant dans un drame psychologique digne de Bergman. Les partis pris radicaux de la réalisation, qui ose le huis clos et les brusques changements de ton, sont payants et marquent les esprits. Le film a reçu la Caméra d’or (prix du meilleur premier film toutes sections confondues, au dernier festival de Cannes.

Black Dog

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

Lang (Eddie Peng) revient dans sa ville natale aux portes du désert de Gobi. Alors qu’il travaille pour la patrouille locale chargée de débarrasser la ville des chiens errants, il se lie d’amitié avec l’un d’entre eux. Une rencontre qui va marquer un nouveau départ pour ces deux âmes solitaires…

Ce qu’on  en pense

Grand Prix du Certain Regard à Cannes 2024, ce drame puissant signé du Chinois Ju Guan fait d’autant plus songer aux meilleures oeuvre de Jia Zhangke que le réalisateur apparaît ici sous les traits de l’oncle Yao.  Portrait de la Chine au début du XXIe siècle (l’action se déroule dans le désert de Gobi,  une cinquantaine de jours avant les Jeux olympiques de 2008) et réflexion sur la vie, la mort, le rejet et la solitude,  Black Dog force le respect sous ses airs de western post apocalyptique. La photo et la mise en scène impressionnent. Le  scénario,  par contre,  souffre de quelques faiblesses.  

Le Système Victoria

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Directeur de travaux, David (Damien Bonnard) est à la tête du chantier d’une grosse tour en construction à La Défense. Retards insurmontables, pressions incessantes et surmenage des équipes : il ne vit que dans l’urgence. Lorsqu’il croise le chemin de Victoria (Jeanne Balibar), ambitieuse DRH d’une multinationale, il est immédiatement séduit par son audace et sa liberté. Entre relation passionnelle et enjeux professionnels, David va se retrouver pris au piège d’un système qui le dépasse…

Ce qu’on en pense

Adapté du roman éponyme d’Eric Reinhardt, Le Système Victoria inverse les rôles du précédent film de Sylvain Desclous, De grandes espérances. Ici,  c’est la femme qui manipule et l’homme qui subit au sein d’une même relation de pouvoir. Jeanne Balibar et Damien Bonnard, jouent à merveille les amants protagonistes de ce thriller psychologique aux enjeux obscurs et au final un peu décevant. Le roman était nettement plus explicite.

Mickey 17

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Mickey Barnes (Robert Pattinson) se tue à la tâche… littéralement ! Car c’est ce qu’exige de lui son entreprise : mourir régulièrement pour gagner sa vie.

Ce qu’on en pense

Six ans après le phénomène  Parasite (une Palme,  4 Oscars et un joli succès au box office),   le nouveau film de  Bong Joon-ho est forcément trés attendu. Il ne décevra pas les fans du réalisateur coréen. Au menu : science-fiction et satire politiqueRobert Pattinson fait des étincelles en Mickey 17, héros maladroit,  qui meurt et renaît sans cesse comme un personnage de jeu vidéo,  en accomplissant les taches que lui confient les terribles dirigeants du vaisseau spatial dans lequel il a embarqué comme matelot. Incarnés par Toni Collette et Mark Ruffalo, les boss de cette fable politico-cosmique ont de faux airs d’Elon Musk et Donald Trump. Presqu’un hasard puisque le scénario a été écrit en 2021…  Côté réalisation Bong Joon-ho ne fait pas dans la dentelle mais on s’amuse bien. Mickey 17 ressemble à un best of de ses oeuvres passées Okja, The Host  et  Snowpiercer.

Yokaï

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Claire (Catherine Deneuve), une célèbre chanteuse, s’envole au Japon pour un dernier concert à guichet fermé. Lorsque le concert prend fin, sa vie sur Terre s’arrête aussi. Une nouvelle vie inattendue s’offre alors à elle : un au-delà dans lequel Yuzo (Masaaki Sakai), l’un de ses plus grands fans, l’attend…

Ce qu’on  en pense

Sous couvert de fable fantastique,  Éric Khoo offre à Catherine Deneuve un rôle qui résonne étonnamment avec sa personnalité et son vécu des dernières années, marquées par un AVC. Errant entre deux mondes, l’ancienne Demoiselle de Rochefort tente de renouer des liens familiaux défaits en fredonnant des chansons écrites spécialement pour elle par Jeanne Cherhal. Intimiste et sensible, le film est un enchantement. 

Creation of the Gods 2

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Alors que les troupes du roi Shang s’apprêtent à fondre sur les terres de l’Ouest, dont il est désormais le seigneur, Ji Fa (Yosh Yu) organise la résistance avec l’aide du taoïste Jiang Ziya (Bo Huang). Face aux terribles guerriers du tyran et à leur magie noire, Ji Fa peut compter sur le soutien de nouveaux alliés, eux aussi dotés de forces surnaturelles. La lutte à mort pour obtenir l’investiture des Dieux ne fait que commencer…

Ce qu’on en pense

Premier blockbuster chinois à trouver le chemin des salles occidentales, Creation of Gods 1 avait laissé perplexe avec une intrigue confuse et une foultitude  personnages difficiles à mémoriser. Le deuxième volet de ce « Seigneur des Anneaux chinois » simplifie la donne :  la totalité du film se focalise sur la bataille qui oppose les différents protagonistes. Une baston épique,  dans laquelle humains et créatures géantes mettent le monde à feu et à sang. Côté effets spéciaux et réalisation, on est, hélas, loin des standards imposés par Le Seigneur des Anneaux ou les films Marvel.

A Real Pain

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

David (Jesse Eisenberg) et Benji (Kieran Culkin), deux cousins aux caractères diamétralement opposés, se retrouvent à l’occasion d’un voyage en Pologne afin d’honorer la mémoire de leur grand-mère bien-aimée. Leur odyssée va prendre une tournure inattendue lorsque les vieilles tensions vont refaire surface avec, en toile de fond, l’histoire de leur famille…

Ce qu’on en pense

Pour sa première réalisation , Jesse Eisenberg (The Social Network)  embarque Kieran Culkin (le fils dégénéré de la série Succession) dans un road trip mémoriel en Pologne. Une tragicomédie entre rire et larmes, qui réussit à parler de l’holocauste, des traumatismes du passé et de l’angoisse contemporaine sans tomber dans le pathos, ni dans les clichés de l’humour juif.  Une étonnante réussite.  

A bicyclette !

Cinéma|

Par Ph.D

Le Pitch

De l’Atlantique à la mer Noire, Mathias (Mathias Mlekuz) embarque son meilleur ami Philippe (Philippe Rebbot) dans un road trip à bicyclette. Ensemble ils vont refaire le voyage que Youri, son fils, avait entrepris avant de disparaître tragiquement…

Ce qu’on en pense

Tendresse, humour et  émotion sont au rendez-vous de ce road trip sur deux roues à travers l’Europe. Le pari était osé (filmer le voyage improvisé des deux amis après le suicide du fils de Mathias) mais le résultat, pour le coup, « tient la route ». On rit et on pleure avec eux. Plus qu’un film de deuil,  c’est un film sur l’amitié masculine. La personnalité originale de Philippe Rebbot fait évidemment beaucoup pour donner au film des airs de comédie italienne. Mais les rencontres que font les deux hommes sont tout aussi étonnantes et joyeuses. On y va le nez dans le guidon ! 

Queer

Cinéma|

Par Ph.D

Le Pitch

Dans le Mexico des années 1950, William Lee (Daniel Craig) mène une vie désabusée au sein d’une communauté d’expatriés. L’arrivée du jeune Eugène Allerton (Drew Starkey) va bouleverser l’existence de Lee et faire renaître en lui des sentiments oubliés…

Notre avis

Après les gentiment gays  Call Me by Your Name et  Challengers, Luca Guadagnino change de braquet en s’attaquant à l’oeuvre sulfureuse de William S. Burroughs, le mauvais génie drogué des lettres américaines.  Avec un Daniel Craig en vieil écrivain homosexuel, alcoolique et camé (après ça, si Amazon comptait le réembaucher pour jouer  James Bond,  c’est rapé !) et un trip hallucinatoire dans la forêt équatoriale qui rappelle à la fois Apichatpong Weerasethakul (même chef op),  John Boorman et David Lynch,   Queer  risque fort de désarçonner le public des deux premiers films de Guadagnino.  Par contre, les amateurs de films-trips un peu barrés pourront y trouver leur compte. Malgré un côté factice, semble-t-il assumé, Queer est un bel hommage à Burroughs, qu’il donne envie de relire. Dommage que la BO (pourtant signée Trent Reznor) se contente d’aligner quelques titres de Nirvana et de New Order (dont on se demande ce qu’ils viennent faire là), au lieu d’utiliser les albums que Burroughs lui-même a enregistrés dans les années 90…

 

César 2025 : Nos favoris

Cinéma|

Par Ph.D

Qui succédera  à « Anatomie d’une chute », grand vainqueur de l’an dernier ?  La 50e cérémonie des César du cinéma français aura lieu  le 28 février à l’Olympia, à Paris, présidée par Catherine Deneuve et mise en scène par Cédric Klapisch.  Elle sera présentée par Jean Pascal Zadi avec une douzaine de co-présentateurs(trices).  Sans surprise, les favoris seront Le Comte de Monte Cristo  (14 nominations)  L’Amour ouf (13 nominations) et Emilia Perez (12 nominations). Globalement,  les meilleurs films de 2024 sont présents dans les différentes catégories,  sans oubli manifeste (on regrette quand même l’absence de Cent mille milliards).  Succès surprise de l’année, la comédie d’Artus Un p’tit truc en plus  récupère même une nomination dans la catégorie « meilleur premier film ».  Un César d’honneur sera remis à l’actrice Julia Roberts et au réalisateur Costa Gavras. Voici nos votes dans les principales catégories

MEILLEUR FILM  

Emilia Perez
Le Comte de Monte-Cristo
L’Histoire de Souleymane
En Fanfare
Miséricorde

FILM D’ANIMATION

Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau
La Plus Précieuse des marchandises
Sauvages

PREMIER FILM

Diamant brut
Les Fantômes
Le Royaume 
Un p’tit truc en plus
Vingt Dieux

FILM ETRANGER

Anora
Les Graines du figuier sauvage
The Apprentice
The Substance
La Zone d’intérêt 

MEILLEUR REALISATEUR

 Jacques Audiard pour « Emilia Perez »
Boris Lojkine pour « L’Histoire de Souleymane »
Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière pour « Le Comte de Monte-Cristo »
Gilles Lellouche pour « L’Amour ouf »
Alain Guiraudie pour « Miséricorde »

MEILLEURE ACTRICE 

Karla Sofia Gascon (« Emilia Perez »)
Hélène Vincent (« Quand vient l’automne »)
Hafsia Herzi  (« Borgo »)
Adèle Exarchopoulos (« L’Amour ouf »)
Zoe Saldana (« Emilia Perez »)

MEILLEUR ACTEUR 

Pierre Niney (« Le Comte de Monte-Cristo »)
Tahar Rahim (« Monsieur Aznavour »),
Karim Leklou (« Le Roman de Jim »)
Benjamin Lavernhe (« En fanfare »)
François Civil (« L’Amour ouf »)

SECOND ROLE MASCULIN

Bastien Bouillon (Le Comte de Monte-Cristo)
Alain Chabat (L’Amour ouf)
Jacques Develay (Miséricorde)
Laurent Lafitte  (« Le Comte de Monte-Cristo »)
Pierre Lottin (Quand vient l’automne)

SECOND ROLE FEMININ

Elodie Bouchez (« L’Amour ouf »)
Anaïs Demoustier (« Le Comte de Monte-Cristo »)
Catherine Frot (« Miséricorde »)
Nina Meurisse (« L’Histoire de Souleymane »)
Sarah Suco (« En Fanfare »)

REVELATION MASCULINE

Abou Sangare (L’Histoire de Souleymane)
Malik Frikah (L’Amour ouf)
Félix Kysyl (Miséricorde)
Pierre Lottin (En fanfare)
Adam Bessa (Les Fantômes)

REVELATION FEMININE

Mallory Wanecque (L’Amour ouf)
Malou Khebizi (Diamant brut)
Megan Northam (Rabia)
Maïwène Barthelemy (Vingt Dieux)
Souheila Yacoub (Planète B)

SCENARIO

L’Histoire de Souleymane
En fanfare
Miséricorde
Borgo
Vingt Dieux

September & July

Cinéma|

Par Ph.D

Le pitch

July (Mia Tharia) fait face à la cruauté du lycée grâce à la protection de sa sœur aînée September (Pascale Kann). Sheela (Rakhee Thakrar) , leur mère, s’inquiète lorsque September est renvoyée et July en profite pour affirmer son indépendance. Après un événement mystérieux, elles se réfugient dans une maison de campagne en Irlande, mais tout a changé…

Ce qu’on en pense

Pour son premier long métrage, l’actrice Ariane Labed adapte le roman Deux Sœurs de Daisy Johnson et a tourné en Irlande (et en anglais) ce teen movie tordu dans lequel deux soeurs au comportement étrange flirtent avec la folie et le drame,  sous les yeux d’une mère artiste-alcoolo, un brin dépassée mais aimante, qui les utilise comme modèle pour ses photos mises en scène en hommage à Shining. L’influence de David Lynch se fait sentir dans l’inspiration autant que dans la mise en scène,  avec du bizarre partout, des ellipses à la hache, une chanteuse de pub ultra glamour et une coupure franche au milieu du film qui modifie la donne. Les trois actrices sont excellentes, notamment la plus jeune (Mia Tharia) sur laquelle repose toute l’intrigue. Mais surtout,  le film révèle chez Ariane Labed un talent de réalisation qui laisse pantois. On attendra avec impatience son prochain film.

L’Attachement 

Cinéma|

Par J.V

Le pitch

Sandra (Valéria Bruni-Tedeschi), quinquagénaire farouchement indépendante, partage soudainement et malgré elle l’intimité d’Alex (Pio Marmaï), son voisin de palier et de ses deux enfants. Contre toute attente, elle s’attache peu à peu à cette famille d’adoption…

Ce qu’on en pense

Carine Tardieu entraine Valéria Bruni-Tedeschi, Pio Marmaï, Vimala Pons et Raphaël Quenard dans un quadrille sentimental d’une grande subtilité sur les familles recomposées  et le vivre ensemble. L’écriture audacieuse  et la mise en scène toute en nuance évitent les clichés et les exagérations, à l’image de la composition pleine de retenue de Valeria Bruni-Tedeschi. Une heureuse surprise.