Ce qui n’était, au départ, qu’une entreprise à but humanitaire (pour aider l’association 20 000 Vies à financer des défibrillateurs), s’est transformé en véritable aventure artistique. À force de jouer les standards du rock anglais qui ont marqué sa jeunesse et forgé son goût pour le rock, le cardiologue Niçois Claude Mariottini, fondateur des Low Budget Men, s’est découvert un vrai talent pour l’écriture de chansons d’inspiration Britt Pop. Après un premier essai remarqué (Crossin Lives) le groupe azuréen, composé de Claude Mariottini (guitare, chant), Stéphane Mirc (basse), Marc Piola Caselli (guitare) et Eric Chabaud (batterie), publie un deuxième album encore meilleur. Intitulé Mirror Games , il mixe influences Britt Pop (Kinks , Stones) et rock US (Elliott Murphy, Big Star, Tom Petty), avec un son très 80’s, des parties de guitare héroïques et dix chansons qui témoignent des progrès accomplis par le groupe grâce aux dizaines de concerts qu’il a donnés depuis sa formation. L’ami Paul Casey (ex guitariste de Chris Rea ) a enregistré les voix et mixé l’album en Irlande, faisant intervenir sur quelques titres le clavier des Waterboys John Mc Cullough. Achetez-le, c’est de la bonne musique et c’est pour une bonne cause.
The Low Budget Men
Mirror Games
Ferrandez : Orients perdus
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Mauvignier : La maison vide
ça vient de sortir|
Par MAB
Nellcote : Les Chroniques
ça vient de sortir|
Par Ph.D
2021 a beau avoir été l’année du 50e anniversaire de l’exil des Rolling Stone sur la Côte d’Azur, on ne s’attendait pas à voir sortir, coup sur coup, trois bouquins documentant leur séjour à Villefranche sur Mer durant l’été 1971. Après Les Rolling Stones et Nellcote de Benoît Jarry et Florence Viard et La Villa de Dominique Tarlé, est paru cette année là The Curious Chronicles of Villa Nellcote. Un beau livre signé Geir Hornes, un fan danois des Rolling Stones qui a passé presque dix ans de sa vie à compiler tout ce qu’il pouvait trouver sur la Villa et ses divers occupants, avant, pendant et après le fameux été durant lequel les Stones y enregistrèrent leur chef d’oeuvre : Exile On Main Street. Le résultat de cette quête homérique n’est pas, comme on pouvait le craindre, un fourre-tout plus ou moins exhaustif de fan à l’usage d’autres fans, mais un vrai beau livre, bien écrit, incroyablement documenté, superbement illustré et imprimé avec art sur papier épais et sous couverture cartonnée rigide. Geir Hornes y raconte l’histoire de la fameuse Villa, des origines à nos jours, avec cartes, photos, dessins d’architectes, gravures anciennes, dessins et aquarelles. Les photos de Dominique Tarlé illustrent, évidemment, les chapitres consacrés aux Stones, avec les témoignages de quelques-uns de ceux qui ont vécu à leurs côtés cet été de folie. Un pavé de plus de 400 pages et d’1,5 kg tiré à 1000 exemplaires seulement et aujourd’hui épuisé. Chance insigne pour les fans francophones des Stones, une nouvelle édition, augmentée de 60 pages et traduite en français, est enfin disponible. On peut se la procurer à la Galerie de l’Instant à Paris et par correspondance ici Pensez-y pour vos cadeaux de fin d’année…






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