Ce qui n’était, au départ, qu’une entreprise à but humanitaire (pour aider l’association 20 000 Vies à financer des défibrillateurs), s’est transformé en véritable aventure artistique. À force de jouer les standards du rock anglais qui ont marqué sa jeunesse et forgé son goût pour le rock, le cardiologue Niçois Claude Mariottini, fondateur des Low Budget Men, s’est découvert un vrai talent pour l’écriture de chansons d’inspiration Britt Pop. Après un premier essai remarqué (Crossin Lives) le groupe azuréen, composé de Claude Mariottini (guitare, chant), Stéphane Mirc (basse), Marc Piola Caselli (guitare) et Eric Chabaud (batterie), publie un deuxième album encore meilleur. Intitulé Mirror Games , il mixe influences Britt Pop (Kinks , Stones) et rock US (Elliott Murphy, Big Star, Tom Petty), avec un son très 80’s, des parties de guitare héroïques et dix chansons qui témoignent des progrès accomplis par le groupe grâce aux dizaines de concerts qu’il a donnés depuis sa formation. L’ami Paul Casey (ex guitariste de Chris Rea ) a enregistré les voix et mixé l’album en Irlande, faisant intervenir sur quelques titres le clavier des Waterboys John Mc Cullough. Achetez-le, c’est de la bonne musique et c’est pour une bonne cause.
The Low Budget Men
Mirror Games
Nosferatu
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Le Pitch
L’histoire d’une obsession entre Ellen (Lily-Rose Depp), une jeune femme tourmentée, et le terrifiant vampire (Bill Skarsgård), qui s’en est épris. Avec toute l’horreur qu’elle va répandre dans son sillage…
Ce qu’on en pense
Révélé par deux longs métrages assez ennuyeux mais d’une belle ambition formelle (The Lighthouse et The Northman), Robert Eggers pouvait sembler un bon candidat pour remaker le chef d’oeuvre de FW Murnau Nosferatu le vampire (1922). Le résultat n’est, hélas, pas à la hauteur des attentes suscitées par le projet. Porté par une Lily Rose Depp littéralement possédée, son Nosferatu voudrait être une relecture moderne et féministe du film de vampire mais n’est, à l’arrivée, qu’un divertissement pour multiplexes, sans originalité, ni prise de risque. Le scénario mélange allègrement Nosferatu, Dracula, Exorciste et pandémie, en oubliant la psychologie des personnages. La réalisation n’évite pas la tentation grand-guignolesque, avec un Nosferatu grimé comme un zombie cosaque qui bavasse avec la voix de Dark Vador. Au final, le film ne vaut que pour quelques beaux plans expressionnistes et la prestation sans défaut de Lily Rose Depp. Comme quoi, le vampire n’est jamais sûr !
All We Imagine as Light
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Le pitch
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha (Kani Kusruti), infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu (Divya Prabha), sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes, empêchées dans leurs désirs, entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle…
Ce qu’on en pense
L’histoire de trois femmes de trois générations différentes qui travaillent dans le même hôpital de Mumbai (ex-Bombay) et doivent composer avec la pauvreté, le mal logement, les traditions religieuses et la dureté de la condition féminine en Inde. Un pays que la réalisatrice Payal Kapadia, venue du documentaire, filme admirablement pour son premier long métrage de fiction. L’actrice principale, Kani Kusruti, aurait mérité un prix d’interprétation à Cannes 2024, où le film était en compétition. Le jury présidé par Greta Gerwig a préféré lui accorder son Grand Prix, sorte de Palme bis qui récompense une petite merveille de douceur et de sensibilité.
La chair des autres
ça vient de sortir|
Par MAB
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