Ah, ce phrasé Lou Reedien, ces guitares Velvetiennes, ces chansons à la mélancolie délicate… Les Only Ones sont de retour ? Non, mais c’est tout comme. A 65 ans, leur chanteur Peter Perrett, enfin débarrassé de son addiction à l’héroïne, a remis le couvert avec un nouvel album à faire fondre les cœurs les plus solidement accrochés. La chanson-titre sonne comme du Only Ones millésimé en ouverture. Ce sont pourtant les fils de Peter Perrett qui l’accompagnent et non le groupe. Le reste est du même acabit, avec, en milieu d’album, une longue envolée velvetienne (« Living in my head« ) qui file des frissons. Mais plus que tout c’est le bonheur de retrouver la voix de Peter Perrett que l’on retient. Une des grandes voix du rock résonne à nouveau, inchangée depuis « Another Girl, Another Planet » et « The Whole of the Law« . Joie !
Peter Perrett
How The West Was Won
(Domino)
Ferrandez : Orients perdus
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Mauvignier : La maison vide
ça vient de sortir|
Par MAB
Nellcote : Les Chroniques
ça vient de sortir|
Par Ph.D
2021 a beau avoir été l’année du 50e anniversaire de l’exil des Rolling Stone sur la Côte d’Azur, on ne s’attendait pas à voir sortir, coup sur coup, trois bouquins documentant leur séjour à Villefranche sur Mer durant l’été 1971. Après Les Rolling Stones et Nellcote de Benoît Jarry et Florence Viard et La Villa de Dominique Tarlé, est paru cette année là The Curious Chronicles of Villa Nellcote. Un beau livre signé Geir Hornes, un fan danois des Rolling Stones qui a passé presque dix ans de sa vie à compiler tout ce qu’il pouvait trouver sur la Villa et ses divers occupants, avant, pendant et après le fameux été durant lequel les Stones y enregistrèrent leur chef d’oeuvre : Exile On Main Street. Le résultat de cette quête homérique n’est pas, comme on pouvait le craindre, un fourre-tout plus ou moins exhaustif de fan à l’usage d’autres fans, mais un vrai beau livre, bien écrit, incroyablement documenté, superbement illustré et imprimé avec art sur papier épais et sous couverture cartonnée rigide. Geir Hornes y raconte l’histoire de la fameuse Villa, des origines à nos jours, avec cartes, photos, dessins d’architectes, gravures anciennes, dessins et aquarelles. Les photos de Dominique Tarlé illustrent, évidemment, les chapitres consacrés aux Stones, avec les témoignages de quelques-uns de ceux qui ont vécu à leurs côtés cet été de folie. Un pavé de plus de 400 pages et d’1,5 kg tiré à 1000 exemplaires seulement et aujourd’hui épuisé. Chance insigne pour les fans francophones des Stones, une nouvelle édition, augmentée de 60 pages et traduite en français, est enfin disponible. On peut se la procurer à la Galerie de l’Instant à Paris et par correspondance ici Pensez-y pour vos cadeaux de fin d’année…






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