On s’y attendait, hélas, après ses récentes hospitalisations et le transfert à Paris de ses animaux de compagnie : Brigitte Bardot nous a quittés à l’âge de 91 ans. C’était la plus belle femme du monde, une icône mondiale, un mythe, une star de cinéma comme on n’en fait plus, une femme libre et une combattante acharnée de la cause animale. On lui pardonnera (ou pas) ses prises de position réactionnaires et racistes des dernières années pour ne se souvenir que de sa beauté, de ses talents d’actrice et de chanteuse et de son engagement au sein de la fondation qui porte son nom et qui lui survivra, espérons-le. Son histoire est à jamais liée à la Côté d’Azur. On la découvrit starlette à Cannes, où un hommage lui a été rendu en mai dernier avec la projection du portrait que lui a consacré Alain Berliner. Et c’est à Saint Tropez que naquit le mythe BB avec Et Dieu créa la femme. Bardot y a vécu depuis 1958 et l’achat de la Madrague. Elle y est morte le 28 décembre 2025 à 5h55 et y reposera bientôt.
Adieu ou au revoir ? La question reste posée. Après avoir annoncé son retour à la chanson, Michel Sardou s’est un peu ravisé et a précisé que ce serait seulement pour un dernier album et une dernière tournée. Il l’a d’ailleurs baptisée « La Dernière Danse ». Entamée au début du mois, elle passait le 19 octobre à Nice où 6000 fidèles attendaient le chanteur de La Maladie d’amour pour lui dire…Quoi au fait ? Pas « adieu » puisque le programme indique que « ce n’est pas une tournée d’adieux, mais de remerciements ».Au revoir alors ? Pas sûr, non plus. D’Aznavour à Eddy Mitchell, nombreux sont ses collègues qui nous ont fait le coup des adieux à répétition. Mais Sardou ? Pas son genre de revenir sur sa parole… Disons Salut alors, puisque c’est le titre qu’a, assez ironiquement , choisi Sardou pour ouvrir le bal. Smocking noir, chemise blanche, nœud pap’ défait (« à la Sinatra »), le chanteur apparaît dans un décor d’une belle sobriété. Les 32 musiciens (dont 15 violons) suffisent à meubler une scène ovale, superbement éclairée et fermée par un écran géant. Avant l’entrée en scène, un film retrace son parcours, jalonné de succès et de polémiques. La Java de Broadway, Vladimir Ilitch et Les Vieux Mariés s’enchaînent. Sardou parait en bonne forme physique, sa voix est revenue, après les opérations, mais pas complètement. On sent qu’il force plus qu’il ne le voudrait et parfois le souffle lui manque. A mi-concert, la cavalcade verbale de Femme des années 80 l’épuise : il jette l’éponge avant la fin et s’en excuse. Le public ne lui en veut pas et le soutien. Les moments forts ne manquent pas dans un show en forme de best of. Il reprend L’Aigle noir en hommage à Barbara, dédie Il était là à son père Fernand, refait le sketch des talonnettes avec la voix de sa mère sur My Way et donne une trés jolie version jazz new orleans des Ricains avec son complice de toujours Pierre Billon à la guitare. En chantant et La Maladie d’amour emportent tout, avant le final sur Musulmanes et Les Lacs du Connemara. Alors, on lui dit adieu, au revoir ou salut ? Plutôt ciao. Et merci !




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