Incarnation de la nouvelle chanson française qui carbure au hip hop, Eddy de Pretto a mis tout le monde à genou avec son premier EP (Kid) et ses deux titres phares, « Kid » et « Fête de trop« . Deux hits puissants et convulsifs, portés par des textes violemment introspectifs, des beats techno et un flow rap. Le premier album de ce gamin de Créteil à l’homosexualité affichée, déjà auréolé d’une Victoire de la musique (découverte scène), était le plus attendu de ce début d’année. Il est sorti le 3 mars et la première impression est mitigée. Il y a de bonnes chansons ( « Rue de Moscou », « Normal » , « Jimmy », « Genre »… ), mais rien d’aussi fort que les 4 titres de Kid, que l’on retrouve d’ailleurs in extenso sur le disque. A la première écoute, tout sonne un peu pareil (du Nougaro 3.0 ?). Seule « Mamère » accroche immédiatement l’oreille, comme un pendant féminin du « Papaouté » de Stromae. Difficile de dire si on fait juste la fine bouche, ou si on va se lasser très vite des chansons du gars Eddy. Les concerts d’été seront décisifs: il sera au Mas des Escaravatiers le 19 juillet et à Nice le 23 août pour le festival Crossover.
Eddy de Pretto
Cure
(Universal)
All We Imagine as Light
ça vient de sortir|
Par Ph.D
Le pitch
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha (Kani Kusruti), infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu (Divya Prabha), sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes, empêchées dans leurs désirs, entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle…
Ce qu’on en pense
L’histoire de trois femmes de trois générations différentes qui travaillent dans le même hôpital de Mumbai (ex-Bombay) et doivent composer avec la pauvreté, le mal logement, les traditions religieuses et la dureté de la condition féminine en Inde. Un pays que la réalisatrice Payal Kapadia, venue du documentaire, filme admirablement pour son premier long métrage de fiction. L’actrice principale, Kani Kusruti, aurait mérité un prix d’interprétation à Cannes 2024, où le film était en compétition. Le jury présidé par Greta Gerwig a préféré lui accorder son Grand Prix, sorte de Palme bis qui récompense une petite merveille de douceur et de sensibilité.
La chair des autres
ça vient de sortir|
Par MAB
La Frontière sauvage
ça vient de sortir|
Par MAB
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