Le phénomènal Blue Man Group est passé par Monaco pour la première fois, dans le cadre de sa tournée mondiale. Les performances de cet ensemble étonnant mêlent art, musique, comédie et nouvelles technologies pour des spectacles qui se situent entre performance musicale, mime et vidéo show. Expérience joyeuse, inoubliable et multisensorielle, Blue Man Group a captivé plus de 35 millions de spectateurs de tous âges et de tous milieux culturels dans le monde. Fondé à New York en 1991 par trois amis, Chris Wink, Matt Goldman et Phil Stanton, le groupe se produit désormais sur scène de manière permanente à New York, Las Vegas, Boston, Chicago, Orlando et Berlin. Un spectacle total, très interactif (et un peu salissant), que les spectateurs azuréens ont pudécouvrir lors de quatre représentations exceptionnelles dans l’écrin idéal de la salle Garnier à Monaco.
Après tant d’années passées à hanter les festivals et les salles de concert les plus improbables de la planète, il restait encore au moins un endroit à découvrir pour Alison Mosshart et Jamie Hince, qui n’en croyaient visiblement pas leurs yeux en montant sur la scène de l’Amour Beach Festival à Nice. A deux pas du Négresco, plusieurs centaines de dineurs, de fêtards, de fans véritables et de passants attirés par le bruit sur la Prom, attendaient The Kills sur la plage de l’hôtel Amour. Ils ont eu droit à un excellent concert des Kills, entre performance punk, techno-rock et Britt pop échevelée. Le duo anglo-américain a égrené ses classiques (« UR A Fever », « Doing it to Death », « Future Starts Slow » , « DNA » ) et les titres phares du nouvel album (« New York », « My Girls » »), dans une orgie de guitares dissonantes, de beats robotiques et de lumières crues qui ont mis le public à genoux. Ceux qui ont eu la chance d’y assister en garderont un grand souvenir. Vive les Kills et longue vie à l’Amour Beach Festival !
On s’attendait à un showcase acoustique, mais c’est un vrai concert qu’a donné Thomas Dutronc pour l’ouverture des nocturnes de la Villa Ephrussi à Saint Jean Cap Ferrat. Arrivé en avance avec tous les musiciens de sa tournée des festivals, Dutronc fils était visiblement ravi de jouer dans ce cadre somptueux, devant une audience pourtant bien plus réduite que celle de ses concerts habituels. Même le feu d’artifice du 14 juillet, tiré dans la baie au beau milieu du concert, ne l’a pas dérangé, au contraire. Heureusement que le public était prévenu, car les premiers tirs pendant « Gentleman Cambrioleur » (voir vidéo) auraient pu faire croire à une vengeance d’Arsène Lupin et déclencher un mouvement de panique ! Au lieu de cela, on a continué de danser et d’applaudir en regardant les bouquets de couleurs exploser au dessus des terrasses de la villa, en rythme avec les chansons. Un moment magique que résumaient assez bien deux des chansons au répertoire de la soirée: « Les p’tits bonheurs » et « Allongés dans l’herbe« .
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