Le phénomènal Blue Man Group est passé par Monaco pour la première fois, dans le cadre de sa tournée mondiale. Les performances de cet ensemble étonnant mêlent art, musique, comédie et nouvelles technologies pour des spectacles qui se situent entre performance musicale, mime et vidéo show. Expérience joyeuse, inoubliable et multisensorielle, Blue Man Group a captivé plus de 35 millions de spectateurs de tous âges et de tous milieux culturels dans le monde. Fondé à New York en 1991 par trois amis, Chris Wink, Matt Goldman et Phil Stanton, le groupe se produit désormais sur scène de manière permanente à New York, Las Vegas, Boston, Chicago, Orlando et Berlin. Un spectacle total, très interactif (et un peu salissant), que les spectateurs azuréens ont pudécouvrir lors de quatre représentations exceptionnelles dans l’écrin idéal de la salle Garnier à Monaco.
Lenny Kravitz s’est produit le 4 avril au Palais Nikaia de Nice, dans le cadre de son Blue Electric Light Tour. Un énorme show– le plus gros de sa carrière-, avec débauche d’écrans, fumigènes, light-show, explosions, dix musiciens et choristes sur scène et une setlist en forme de best of. Le concert a attiré la foule des grands jours, de gros moyens avaient été déployés pour fluidifier les entrées et sorties et avec la chaleur qui régnait dans la salle, on se serait cru à un des méga concerts rock estivaux d’antan (AC/DC, Rolling Stones, Madonna, U2…). Il faut dire que la musique de Lenny Kravitz fleure bon la nostalgie, son show aussi, qui intègre tous les poncifs de la grand-messe rock : poses lascives, gros riffs de guitares vintages, descente dans la fosse et tutti quanti… Poitrail découvert par un top en lamé, le chanteur – dont rien ne trahit l’âge- a tout donné pendant deux heures d’un show millimétré et formaté comme un blockbuster de cinéma. De quoi rassasier son public et ouvrir – avec un peu d’avance sur le calendrier- la saison des grands rassemblements musicaux.
« Culot » : Voilà un spectacle qui porte bien son titre. Du culot, il en faut pour se mettre autant à nu (au propre comme au figuré) devant des foules de 4000 personnes, en mélangeant sketches, chant, danse , impros et développement personnel. C’est ce que fait chaque soir Marie Benoliel, alias Marie S’infiltre, dans un show hybride qui invite le public à sortir, lui aussi, de sa zone de confort. Celle qui s’est fait connaître sur internet et les réseaux par des happenings gonflés dans lesquels elle s’incrustait dans diverses manifestations, a conçu son premier spectacle comme une revue de cabaret intello, avec danseurs et vidéo. C’est drôle, rythmé, émouvant, intelligent, sincère et généreux. Pas étonnant que le public en redemande ! Du coup, Marie reviendra le 10 décembre à Nikaïa pour la der de son spectacle. D’ici là, on la croisera peut-être à Nice, où son père et sa grand mère ont vécu et où elle vient de plus en plus souvent se ressourcer…
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