Le pitch
Ils se sont connus voilà bien longtemps. Un homme et une femme, dont l’histoire d’amour fulgurante, inattendue, saisie dans une parenthèse devenue mythique, aura révolutionné notre façon de voir l’amour. Aujourd’hui, l’ancien pilote de course se perd un peu sur les chemins de sa mémoire. Pour l’aider, son fils va retrouver celle que son père n’a pas su garder mais qu’il évoque sans cesse. Anne (Anouk Aimée) va revoir Jean-Louis (JL Trintignant) et reprendre leur histoire où ils l’avaient laissée…
Ce qu’on en pense
53 ans après, Claude Lelouch réunit à nouveau Anouk Aimée et Jean Louis Trintignant pour une deuxième suite à Un Homme et une femme (Palme d’or 1966). Un cas unique dans l’histoire du cinéma. On craint le pire (vous avez dit géronto-porn?) et c’est le meilleur qui surgit à l’écran. Il suffit que Lelouch monte les images d’hier sur celles d’aujourd’hui pour que l’émotion surgisse. Revoir Anouk Aimée et Jean Louis Trintignant et les trouver toujours aussi beaux, malgré les ravages du temps… L’amour et le cinéma, ont cette vertu magique. La musique chabadabada arrive (en 2cv !) au bout de 40 minutes et on fond. Les bonnes idées pullulent : comme celle de superposer les images de Trintignant jeune au volant de sa Ford Mustang sur celles de sa fameuse traversée de Paris au petit matin (C’était un rendez-vous : 18 feux rouges brûlés à un train d’enfer). Personne n’est dupe ( « Il n’y a qu’au cinéma que les histoires finissent bien » dit Jean-Louis à Anne ), mais c’est tellement bon de faire semblant d’y croire. Du bon, du beau , du grand Lelouch.
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