Né à Los Angeles en 1977, Kehinde Wiley porte un regard critique sur l’histoire de l’art en réinterprétant les représentations traditionnelles du pouvoir. Son style se caractérise par la volonté de replacer l’homme noir au cœur de l’Histoire. Ainsi, tel un DJ qui remixerait et samplerait des grands classiques de la musique, Kehinde Wiley reprend de grands classiques de l’Histoire de l’art qu’il recompose avec des personnages afro-américains imprégnés de culture hip-hop. L’accrochage présenté à La Malmaison propose une sélection d’une trentaine de toiles et de vitraux présentant le travail de l’artiste, pour sa première exposition personnelle dans une institution française.
Centre d'art de La Malmaison
47 Boulevard de la Croisette, Cannes
Jusqu'au 1er novembre
Ouvert 10 h -19 h
Fermé le lundi
Tarifs : 3-6 euros
Tél + 33 4 97 06 45 21
Site Web
Rencontre : Eric Garence
Expositions|
Pendant le confinement, l’artiste se mobilise pour l’association Innovation Alzheimer avec une vente caritative qui se déroulera en ligne exclusivement du 12 janvier au 12 février 2021, sur le site www.bonjourlaffiche.com.
Sa maman collectionne les images de publicité murales vintage (“Du Beau, Du Bon, Dubonnet“, ça vous parle ? ). Ces images ont dû imprimer l’imaginaire du Niçois Eric Garence, qui dit avoir “toujours dessiné” mais n’avait jamais pensé en faire son métier. Après une école de commerce, il commence une carrière de chef d’entreprise dans le digital à Paris et découvre l’usage de la tablette graphique. En 2015, de passage à Aiguines dans le Haut Var, il croque le château sur son carnet de dessins, puis conçoit sur sa tablette une affiche colorée, dans l’esprit des “réclames” d’antan que sa mère collectionne. “J’aimais l’idée de raconter l’histoire d’un lieu en images et en textes. Ça combinait mon besoin de création artistique et ma formation commerciale” explique-t-il. L’image plait beaucoup. Eric en fait des tirages pour ses amis et continue à dessiner des affiches, pour le plaisir, au gré de ses voyages et de ses coups de cœur. En 2017, il décide de quitter Paris pour réinstaller sa famille dans le Sud. Ses images circulent sur les réseaux sociaux et attirent l’attention du Comité Régional du Tourisme, qui lui commande une série sur les Alpes Maritimes. C’est le début d’une Success Story. En trois ans, désormais reconnu et installé comme “affichiste”, Eric a réalisé quelque 250 affiches, qu’il vend sur son site internet, dans les offices de tourisme et dans son corner de la boutique Capsule à Cap 3000. Ses images vintage, naïves et colorées de la Côte d’Azur (et d’autres régions, car on lui en réclame de partout) se déclinent sur des tee shirts, des coussins, du textile, des mugs… Et même sur des paquets de lingettes Nivea ! A côté de sa ligne “commerciale”, Eric développe, dans son petit atelier de Cagnes sur Mer, une série d’inspiration plus contemporaine qu’il a baptisé Phoenix: des collages surréalistes réalisés à partir de ses affiches commerciales. “Ce sont mes extravagances. Un geste d’autodestruction-rédemption dans l’esprit de l’école de Nice“. La dernière en date de ses “extravagances” a fait l’objet d’une affichette pour le départ du tour de France à Nice.
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