Jeux Indés 3

Jeux Indés 3

Par Cédric Coppola

A l’heure où les mots PS5, RTX 3080, Xbox Series X et « ruptures de stocks » sont sur toutes les lèvres des gamers, nombre de jeux indés essaient d’exister et de se créer une place sur PS4 ou Nintendo Switch. Zoom sur certaines propositions conçues aux quatre coins du monde, qui brillent par leur originalité et ont de quoi occuper plusieurs heures à prix modéré…

OkunoKA

Le premier d’entre eux, « OkunoKA » vient d’Italie et s’inspire fortement du best-seller « Super Meat boy ». La mission du petit héros Ka est d’empêcher un grand méchant de corrompre des esprits et ainsi sauver le monde. Jusqu’ici la mission semble classique… Pad en main, c’est une autre paire de manche puisque le Die and Retry est de rigueur. Sauter, courir… et changer de couleur, en l’occurrence d’éléments pour transformer des nuages en plateforme… Les actions ne sont pas très nombreuses, mais la prise en main est limpide et Ka répond au doigt et à l’œil. La structure des petits tableaux est, par contre, extrêmement fourbe avec des ennemis à foison et des pièges qui nous obligent à calculer puis à doser le moindre déplacement. Ne pas se fier donc au design mignon et coloré. Le jeu est dur, très dur, véritablement pensé pour le speed-run. Seuls les meilleurs et/ou les persévérants en verront le bout. (Jeu testé sur PS4 Pro)

No Straight roads 

C’est en Malaisie qu’a été développé « No Straight roads ». Là encore,  l’originalité est de rigueur puisque les petits gars de Metronomik ont situé l’histoire dans une ville gouvernée par l’électro… Forcément cela ne convient pas au groupe de rockeurs que l’on est sommé d’incarner dans cette aventure en 3D. En plus des phases d’exploration ponctuées de plateformes, rappelant volontairement l’ère des 32 bits, on note des combats de boss endiablés. Tous ont leur propre rythme qu’il faut capter, puis contrer à l’aide de ses instruments. Les notes de musiques servent de munitions. De quoi proposer un gameplay hybride, inspiré par le jeu de rythme mais où l’action reste prioritaire.… Autre bon point, la BO – contrairement aux doublages en VF, présents mais à la synchronisation labiale décevante – est réussie. Quant au design, avec des graphismes un peu cubiques et des couleurs flash, il a son charme, mais ne plaira pas à tout le monde. Il est en tous les cas cohérent avec cette proposition peut-être pas inoubliable, mais plaisante à parcourir. (Jeu testé sur PS4 Pro)

Maid Of Sker

Rendez-vous au pays de Galles… pour « Maid Of Sker ». Wales Interactive situe, en effet, son aventure dans une inquiétante bâtisse au fin fond du pays britannique. Inspiré par une histoire vraie qui serait survenue en 1987, le périple nous demande d’incarner un certain Thomas, homme qui reçoit un appel à l’aide de sa dulcinée. Arrivé sur les lieux, il découvre un hôtel délabré et l’horreur ne tarde pas à pointer le bout de son nez. Un lieu hanté où les petits frissons sont garantis. Pas question ici de sortir l’artillerie lourde, mais d’avancer à tâtons en retenant sa respiration et en résolvant des énigmes. Pas très difficile – l’IA n’est pas la meilleure qui soit et il est facile de la prendre à revers -, le jeu brille essentiellement par sa narration et son ambiance, travaillée avec soin. Les amateurs d’horreur apprécieront. (Jeu testé sur PS4 Pro)

Windboud 

Last but not least, direction… l’Australie et plus précisément à Brisbane lieu où 5 lives Studios, a imaginé « Windboud ». Comme principale influence de leur jeu de survie, les développeurs se sont inspirés du cultissime « Zelda Breath of the Wild ». Sans égaler cette référence, le titre ne manque pas d’intérêt et propose un réel défi. L’héroïne que l’on dirige, dans le mode histoire, découpé en chapitres ou dans son pendant survie, où chaque mort est définitive doit composer avec son environnement. A savoir un archipel coloré, qui abrite une faune et une flore conséquentes. Pour rester en vie mieux vaut gérer convenablement ses jauges de vie et d’endurance. Surtout lors du combat. Il faut également crafter un maximum de matériaux pour construire des objets très pratiques. Au fil du temps, le personnage gagne en confiance et s’attache à améliorer son bateau pour rejoindre d’autres îles. Mais comme le titre le suggère, le vent joue un rôle prépondérant et il faut sans cesse composer avec lui lorsqu’on s’improvise capitaine. En résulte un jeu frais, un peu répétitif à la longue mais qui a le mérite de dépayser les joueurs Switch durant quelques (Jeu testé sur Nintendo Switch)

By |octobre 2nd, 2020|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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