Le Tigre blanc

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Le Tigre blanc

Par Ph.D

Le Pitch

Mal né,  mais rusé et ambitieux, le jeune indien Balram Halwai (Adarsh Gourav) parvient à devenir le chauffeur d’une riche famille d’exploiteurs. La société l’ayant formé à une unique fonction – celle de servir – Balram se rend vite indispensable aux yeux de ses nouveaux maîtres. Mais alors qu’il croit être tiré d’affaire, un drame vient lui rappeler qu’ils n’hésiteront pas à le sacrifier si les choses tournent mal.  Balram se rebelle alors contre un système truqué et inégalitaire pour devenir un maître d’un nouveau genre…

Ce qu’on en pense

Mix de Parasite et de Slumdog Millionaire, Le Tigre Blanc nous entraîne dans l’Inde contemporaine,  où il faut une sacré dose d’ambition et de culot, mais surtout pas trop de scrupules,  pour réussir quand on vient des castes inférieures. C’est le cas de Balram (Adarsh Gourav)  qui manifestait à l’école primaire une intelligence supérieure à la moyenne,  mais que sa famille a préféré mettre au travail à casser du charbon plutôt que de l’encourager à poursuivre des études. Sans instruction, il devra gagner chèrement sa place au soleil, en écrasant les plus faibles et en s’attirant les bonnes grâces des puissants, sans éveiller leur méfiance. Découvert à Deauville avec l’excellent 99 Homes, Ramin Bahrani adapte le roman éponyme d’Aravin Adiga et dresse un panorama de l’Inde moderne qui fait froid dans le dos. Alourdi par un récit en voix off qui colle trop classiquement au texte du bouquin, le film vaut surtout pour l’immersion qu’il propose dans les différentes couches de la société indienne, avec une galerie de personnages dignes d’une version bollywoodienne  d’Affreux, sales et méchants.

By |janvier 26th, 2021|Categories: Cinéma|0 Comments

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