Rebecca

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Rebecca

Par Phil Inout

Le Pitch

Six ans après avoir abandonné la traque d’un tueur en série et quitté la police, Rebecca (Anne Marivin) décide de reprendre du service pour échapper à la dépression qui la ronge et l’éloigne de son mari et de ses enfants. De retour au sein de la Criminelle, elle enquête sur une série de meurtres et est persuadée que le tueur est celui qu’elle n’avait pas pu arrêter six ans auparavant. Elle le poursuit avec acharnement,  mais des pertes de mémoire perturbent son travail. Et lorsqu’une des victimes s’avère être la maîtresse de son mari, la voilà qui se retrouve directement impliquée :  pourquoi était-elle la seule à savoir où se trouvait le cadavre de cette femme ? Est-ce le serial killer qui l’a tuée … ou bien est-ce elle, au cours d’un de ces black-out ? Comment enquêter quand on se pense soi-même coupable ? Rebecca va devoir reconstruire morceau par morceau son passé pour découvrir l’événement terrifiant qui a déclenché sa névrose et l’a peut être conduite à tuer…

Ce qu’on en pense

Remake TF1 de la déjà pas terrible série anglaise Marcella (dont 3 saisons sont déjà disponibles sur Netflix) , Rebecca se distingue surtout par son casting doré sur tranche : Anne Marivin joue la fliquette névrosée, Benjamin Biolay, son mari, Clotilde Coureau sa patronne, Samir Guesmi l’inspecteur principal, Baptiste Lecaplain le jeune flic geek,  Gregory Montel le frère d’une des victimes, Patrick Timsit le suspect principal… Le fait que le moindre rôle soit tenu par une tête archi connue est peut-être intéressant pour attirer le chaland,  mais cela n’aide pas à rentrer dans l’histoire. Le temps de trouver qu’Anne Marivin a une sale mine et de s’esbaudir des fantaisies capilaires de Timsit et Biolay,  le premier épisode est passé et on hésite à lancer le deuxième. Didier Le Pêcheur filme à l’ancienne, s’arrêtant sur le moindre regard lourd de sous entendus et utilisant des effets visuels et sonores qui datent de l’ORTF. Résultat, il faut trois heures pour arriver au noeud de l’intrigue : l’héroïne fait des black-out. Pas évident pour mener une enquête criminelle ! Surtout quand l’une des victimes est la maitresse de son mari, qu’on est allée la voir la veille pour lui parler du pays et qu’on ne se souvient pas de la suite… On est allé,  péniblement,  au bout des 8 épisodes en se disant que les dialogues ne sont pas trop mauvais pour une fois et que Samir Guesmi est décidément très bon.

By |novembre 18th, 2021|Categories: Séries|0 Comments

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