Par Cédric Coppola
Fidèle au rendez-vous de la rentrée, 2K dévoile sa nouvelle simulation de Basket. En situation de monopole depuis l’arrêt de la série NBA Live de Electronic Arts, la franchise s’efforce de s’améliorer années après année, s pour séduire les fans de ballons orange. C’est donc (presque) sans surprise que ce volet 2K23 surclasse son prédécesseur, même si les satanés VC (monnaie virtuelle à acheter avec de l’argent réel) viennent une nouvelle fois, ternir le tableau. Commençons donc par ce qui fâche. Proposer des micro transactions dans un jeu de sport est, hélas, devenu monnaie courante… Et dans ce registre NBA 2K fait fort puisqu’elles sont présentes dans les principaux modes de jeu ! Que ce soit dans le mode Myteam, remanié avec des matchs « Clutch » sur 5 min enfin jouables offline, ou dans l’incontournable Carrière, où la progression est extrêmement lente si on ne passe pas à la caisse, le système trouve ses limites tant il se crée un déséquilibre entre ceux qui y succombent et les réfractaires qui désirent simplement jouer à l’ancienne. Plus que jamais, le sentiment de Pay-to-win frustre le gamer… A l’exception de ce gros point noir, NBA 2K23 est une véritable pépite. Les graphismes et les animations font, certes, du surplace, mais la jouabilité a été grandement améliorée. Les développeurs ont, en effet, revu les contres – beaucoup trop faciles et donc nombreux l’an dernier – ainsi que les paniers à trois points, désormais plus délicats à enchaîner. L’IA est efficace et sur le parquet, on prend du plaisir. Comme d’habitude l’aspect tactique n’est pas négligé, ni les caractéristiques des stars de la discipline, fidèles à leurs performances réelles. NBA 2K23 frappe aussi fort dans ses modes de jeu. On note ainsi une plus grande présence de la WNBA – le Basket féminin – et surtout l’ajout du « Jordan Challenge », déjà mis à l’honneur par 2K il y a plus de dix ans ! Il s’agit alors de revivre des moments forts de l’ancienne star des Bulls. Des séquences vidéo et même des matchs au rendu pixellisé (« comme à l’époque ») renforcent l’immersion. Quant à la « Carrière » et au « Myteam » suscités, ils y vont aussi de leurs ajouts. Dans le premier cas, notre joueur créé de toute pièce évolue dans une ville encore agrandie alors que le côté collection de cartes est plus lisible et que la coop en 3vs3 est de la partie ! De quoi en somme, y consacrer un temps fou. ( Jeu testé sur PS5)
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