Sans filtre

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Sans filtre

Par Ph.D

Le pitch

Après la Fashion Week, Carl (Harris Dickinson) et Yaya (Carlbi Dean Kriek), couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Tandis que l’équipage est aux petits soins avec les vacanciers, le capitaine (Woody Harrelson) refuse de sortir de sa cabine alors que le fameux dîner de gala approche. Les événements prennent une tournure catastrophique et les rapports de force s’inversent lorsqu’une tempête se lève et met en danger le confort des passagers…

Ce qu’on  en pense

Déjà palmé pour The Square, critique acerbe du monde de l’art contemporain, Ruben Ostlund a réussi la passe de deux cette année à Cannes avec son nouveau film Sans Filtre (Triangle of Sadness en VO) qui a décroché la Palme d’or. Le réalisateur suédois s’ y attaque, avec une férocité jouissive,  aux  ultra riches et aux influenceurs,  via une suite de sketches d’inégal intérêt mais toujours trés élégamment mis en scène. Le film culmine avec une longue séquence de dîner de gala qui tourne à la catastrophe. Comme dans The Square mais, cette fois, ça se passe sur un yacht de croisière en pleine tempête. Estomacs sensibles s’abstenir ! La fin se déroule sur l’île où ont échoué les rescapés du naufrage et laisse un goût mitigé. La parabole est trop appuyée et les personnages trop stéreotypés pour qu’on adhère à cette vision caricaturale de la lutte des classes. En résulte un film en dents de scie,  dans lequel le spectateur, comme les passagers du bateau , passe par tous les états.

By |septembre 28th, 2022|Categories: Cinéma|0 Comments

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