Par J.V
Le pitch
Le monde est un lieu mystérieux, surtout vu à travers les yeux d’un animal. Sur son chemin, EO, un âne gris aux yeux mélancoliques, rencontre des gens bien et d’autres mauvais et fait l’expérience de la joie et de la peine, mais jamais, à aucun instant, il ne perd son innocence.
Ce qu’on en pense
Prix du jury de Cannes 2022, Eo marque le grand retour de Jerzy Skolimowski qui, à 84 ans, signe une fable lyrique et sensorielle en hommage au chef-d’oeuvre de Robert Bresson Au hasard Balthazar. Mais, contrairement à son modèle, le cinéaste Polonais évite à son héros animal le rôle de victime expiatoire pour en faire, au contraire, le moteur d’un conte pantheïste filmé à hauteur d’âne. Le film est un trip visuel et sonore qui fait penser à du Terrence Malick remixé par Jean-Luc Godard. Curiosité du mois, voire de l’année.
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