Par Ph.D
Le titre (« This Machine Still Kills Fascists« ) dit bien l’intention : rendre hommage à Woody Guthrie dans un album engagé. Pour ce faire, les Dropkick Murphys ont, paradoxalement, choisi de déposer les armes. Ici, pas de guitares incendiaires, ni de batteries gonflées aux hormones : Ken Casey et sa bande se la jouent acoustique, fidèles en cela au folk de Woody. Les fans de punk celtique ne devraient pourtant pas être déçus. Même privé d’électricité, le groupe de Boston n’a pas son pareil pour balancer des chansons à boire. Tous les refrains pourraient être braillés en choeur dans un stade de foot. Cet album sent la bière, la sueur et les backstages. C’est ce qu’on a fait de mieux dans le genre depuis le premier Pogues. Tout simplement !
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