Par Ph.D
Le pitch
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine (Léa Drucker), prend la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais un revers de fortune la conduit à la ruine et au déclassement. Face à l’adversité, à la corruption de son milieu et aux manigances de son entourage, Madeleine va devoir survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe….
Ce qu’on en pense
Couleurs de l’Incendie est la suite de la saga littéraire et cinématographique de Pierre Lemaître, brillamment initiée avec Au revoir là-haut. L’action se situe quelques années plus tard et met en scène Madeleine Péricourt, fille du personnage interprété par Niels Arestrup dans le film d’Albert Dupontel. Hélas, Dupontel a cédé les manettes à Clovis Cornillac, dont la mise en scène est beaucoup plus conventionnelle, pour ne pas dire banale. Du coup, le film ressemble à une mini série TV de prestige condensée en un seul épisode: trop long pour un film et pas assez pour une série. Malgré un bon casting féminin (Léa Drucker, Alice Isaaz) et masculin (Benoit Poelvoorde, Olivier Gourmet), la couleur dominante est le gris et l’incendie a du mal à prendre.
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