Par Ph.D
Le pitch
Sur l’île de Tahiti, en Polynésie française, le Haut-Commissaire de la République De Roller (Benoît Magimel), représentant de l’État Français, est un homme de calcul aux manières parfaites. Dans les réceptions officielles comme les établissements interlopes, il prend constamment le pouls d’une population locale d’où la colère peut émerger à tout moment.
Ce qu’on en pense
Geste cinématographique génial ou nanar de l’année ? La question a divisé la Croisette, où le film était présenté au mois de mai en fin de compétition. Malgré les dithyrambes d’une critique française en pâmoison et la sympathie que nous inpire Albert Serra, on pencherait plutôt pour la seconde hypothèse. Pendant près de trois longues heures, Benoît Magimel promène son ennui et son air mi-ahuri mi-dégoûté sur une île du Pacifique, ânonnant des dialogues improvisés ou dictés à l’oreillette dans des scènes filmées façon télénovella. Toute l’intrigue tient dans une rumeur : celle d’une éventuelle reprise des essais nucléaires qui pourrait provoquer une explosion sociale. On se demande pourquoi le réalisateur espagnol s’est limité à 2h45 de durée alors qu’il disposait, paraît-il, de 500 heures de rushes ? Un film de 6 ou 8 heures aurait été un vrai défi. Là, ça joue petit bras.
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