Astérix : L’Empire du milieu

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Astérix : L’Empire du milieu

Par Philippe DUPUY

Le pitch

En 50 avant J.C. L’Impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’état fomenté par Deng Tsin Quin (Bun-Hay Mean) , un prince félon.  Aidée par Graindemaïs (Jonathan Cohen), le marchand phénicien, et par sa fidèle guerrière Tat Han (Leanna Chea), la princesse Fu Yi (Julie Chen), fille unique de l’impératrice, s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide aux deux valeureux guerriers Astérix (Guillaume Canet) et Obélix (Gilles Lellouche), dotés d’une force surhumaine grâce à leur potion magique. Mais César (Vincent Cassel) et sa puissante armée, toujours en soif de conquêtes, prennent eux aussi la direction de l’Empire du Milieu…

Ce qu’on en pense

Difficile challenge pour Guillaume Canet que de se confronter au 14 millions d’entrées et (surtout) à l’unanimité critique de l’Astérix : Mission Cléopatre d’Alain Chabat.  Pour y parvenir, l’acteur-réalisateur a tout misé sur une histoire originale qui, pour la première fois,  n’est pas une adaptation des aventures du célèbre gaulois,  et sur un casting aux petits oignons. Si,  côté scénario et gags on reste sur sa faim, côté casting, par contre, c’est la fête :  le couple Panoramix/Bonnemine trouve des interprêtes parfaits en Jérôme Commandeur et Audrey Lamy, Vincent Cassel fait un César formidable, Marion Cotillard n’a que deux scène en Cléopatre mais on s’en souviendra (comme de son dernier message à César : « Tu n’es pas près de revoir ma petite pyramide » !), Angèle fait une Falbala trés ressemblante, Pierre Richard un Panoramix tout trouvé et Philippe Katerine un Assurancetourix idéal. Ramzy Bedia et Jonathan Cohen sont très drôles en marchands orientaux et Gilles Lellouche, en Obélix, succède sans faillir à Gérard Depardieu, ce qui n’avait rien d’évident. On est moins fan de Canet en Astérix et de sa propension à faire de leur duo un couple de grands enfants attardés. Côté réalisation, malgré le budget pharaonique de la production,  l’image est assez moche et les inévitables scènes hommage aux films de sabre,  sont très mal filmées. Résultat des courses,  cet Astérix en Chine, moins catastrophique que celui de Thomas Langmann (Astérix aux Jeux Olympiques– 2008)  est plus proche de l’honnête film de Laurent Tirard (Au service de sa majesté–  2012) que de celui, décidément indéboulonnable, d’Alain Chabat.

 

 

By |juin 1st, 2023|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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