Une Année difficile

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Une Année difficile

Par Ph.D

Le Pitch

Albert (Pio Marmaï) et Bruno (Jonathan Cohen) sont surendettés et en bout de course, c’est dans le chemin associatif qu’ils empruntent ensemble qu’ils croisent des jeunes militants écolos. Plus attirés par la bière et les chips gratuites que par leurs arguments, ils vont peu à peu intégrer le mouvement sans conviction…

Ce qu’on en pense

Il fallait bien que cela arrive : le tandem à succès d’Intouchables, d’Hors Normes, du Sens de la fête et de Samba signe, avec Une année difficile,  son film le moins réussi. On retrouve pourtant la patte d’Eric Toledano et d’Olivier Nakache au début du film, qui intrigue avec une succession d’images des voeux télévisisés des différents présidents de la Ve République,  promettant invariablement à leurs concitoyens une année meilleure que la précédente « qui fut difficile« ,  mises en parallèle avec les combines d’Albert, le personnage d’agent d’aéroport surendetté joué par Pio Marmaï, pour revendre les marchandises oubliées par les passagers. Mais dès sa rencontre avec Bruno, son alter ego dans la dèche ( Jonathan Cohen) et leur plan d’incruste dans une association de militant(e)s écolos,  le film commence à hésiter entre comédie sociale et comédie romantique (Albert tombe immédiatement amoureux de Cactus, militante écolo pure et dure jouée par Noémie Merlant) et finit par nous perdre. Les trois acteurs, rejoints par Mathieu Amalric (impeccable en banquier empathique), ont beau être excellents,  la réalisation s’enlise dans une critique lourdeaude de l’hyperconsommation et de l’écologie punitive et se traine, de manifs en happenings,  vers un final élégiaque, où l’émotion finit par percer enfin.

By |février 18th, 2024|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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