Universal Theory

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Universal Theory

Par Ph.D

Le pitch

1962 : lors d’un congrès de physique dans les Alpes suisses, le jeune Johannes (Jan Bülow) défend une théorie sur l’existence de mondes parallèles. Mais personne n’y croit, pas même son tuteur. Les mystères s’accumulent pourtant : une curieuse formation nuageuse dans le ciel ; la présence fantomatique de Karin (Olivia Ross), une jeune pianiste qui l’obsède et semble tout savoir de lui… Et ces personnes victimes d’accidents étranges dans la montagne ? Le réel semble bien fragile en ce lieu…

Ce qu’on en pense

Formidable film de science fiction à l’ancienne (noir et blanc, effets spéciaux bricolés, musique symphonique…), Universal Theory révèle le talent de Timm Kröger, jeune réalisateur allemand dont c’est le premier long métrage. La Hammer, Murnau, Hitchcock, Fritz Lang, Lynch, Dark, Black Mirror... Les références pleuvent à son propos, pourtant Universal Theory demeure une oeuvre totalement personnelle et originale . A contre-courant d’à peu près tous les courants contemporains, alors qu’il y est question de multiverse (théorie chère à  Marvel) et de physique quantique. Le film ose même le mélo sentimental,  avec une histoire d’amour qui traverse les univers parallèles entre les deux jeunes premiers affriolants que sont Jan Bülow (qui aurait pu jouer le chanteur de Joy Division dans  Control) et la troublante Olivia Ross. On sort de là complètement mystifiés. La bonne surprise cinéphile de la semaine.

By |février 21st, 2024|Categories: Cinéma|0 Comments

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