Par Ph.D
Le pitch
Samet (Deniz Celiloğlu), est un jeune enseignant dans un village reculé d’Anatolie. Alors qu’il attend depuis plusieurs années sa mutation à Istanbul, une série d’événements lui fait perdre tout espoir. Jusqu’au jour où il rencontre Nuray (Merve Dizdar), jeune professeure comme lui…
Ce qu’on en pense
On n’aurait pas parié lourd sur notre capacité à aller au bout d’un nouveau Nuri Bilge Ceylan de 3h17 lors de sa présentation en compétition au dernier festival de Cannes. Allez savoir pourquoi, alors que sa Palme d’or (Winter Sleep) et la plupart de ses autres films nous ont plongé dans des abîmes d’ennui, celui-ci est passé crème. Rien n’a changé pourtant dans le cinéma du réalisateur Turc toujours aussi lent et bavard, aux héros aussi revêches que les paysages d’Anatolie où il se complaît. Pourtant , on a aimé ces Herbes sèches où il ne se passe pas grand chose non plus sinon, vers la fin la possibilité d’une love story qui a valu à l’actrice Merve Dizdar de repartir de Cannes lestée d’un prix d’interprétation féminine surprise. Il y a aussi ce plan sidérant dans lequel le cinéaste brise le quatrième mur de manière tout à fait étonnante… Et signifiante ! Bref, que vous aimiez ou détestiez le cinéma de Nuri Bilge Ceylan, allez voir Les Herbes sèches : vous pourriez bien trouver que c’est l’un de ses meilleurs films. Sans compter que par ces chaleurs, 3h14 d’hiver Anatolien ça rafraîchit…
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