The Old Oak

The Old Oak

Par Ph.D

Le pitch

TJ Ballantyne (Dave Turner) est le propriétaire du Old Oak, un pub situé dans une petite bourgade du nord de l’Angleterre. Il y sert quotidiennement les mêmes habitués désœuvrés pour qui l’endroit est devenu le dernier lieu où se retrouver. L’arrivée de réfugiés syriens va créer des tensions dans le village. TJ va cependant se lier d’amitié avec Yara (Ebla Mari), une jeune migrante passionnée par la photographie. Ensemble, ils vont tenter de redonner vie à la communauté locale en développant une cantine pour les plus démunis, quelles que soient leurs origines…

Ce qu’on en pense

Il n’existe,  à notre connaissance,  qu’une raison de se consoler de la misère dans laquelle l’Humanité continue de baigner après 3000 ans (et quelques) de  « civilisation » : tant qu’il en aura la force,  Ken Loach continuera à faire des films pour la dénoncer. A 87 ans, le doyen du cinéma anglais, qui avait pourtant annoncé sa retraite, revient avec une nouvelle charge féroce contre le capitalisme et ses corrolaires :   le racisme et la xénophobie. C’est, en effet,  à l’accueil des immigrés qu’il s’attaque cette fois. Il le fait avec la même frontalité que dans ses deux films précédents (Sorry, We Missed You sur l’Uberisation de la société et Moi, Daniel Blake sur les ravages du néo libéralisme). Pas de palme d’or cette années à Cannes, où The Old Oak était pourtant en compétition, mais une bonne claque de rappel aux festivaliers : même si certaines batailles semblent appartenir au passé et si une injustice sociale en remplace vite une autre, le combat pour la justice et la dignité doit continuer à être mené. Et tant pis si les personnages sont toujours aussi manichéens  et si la claque est moins cinglante que dans le passé :  le coeur y est !  

By |mars 20th, 2024|Categories: ça vient de sortir|0 Comments

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