Cannes 2024: Part 5

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Cannes 2024: Part 5

Par Philippe Dupuy

Quel beau film d’ouverture (ou de cloture) aurait pu faire Marcello mio , le nouveau film de Christophe HonoréPour la compétition par contre, c’est un peu léger. La fin, surtout (lire la critique ici) . Pour rester dans l’ambiance ritale,  rien de tel qu’un petit tour sur la côte Amalfienne avec Parthenope , la divine héroïne du nouveau Paolo Sorrentino. La beauté de son interprête (Celeste Dalla Porta) n’a d’égale que celle de la baie de Naples, ville natale du réalisateur qui lui rend un hommage énamouré et quasi publicitaire. L’office du tourisme local va devoir embaucher pour faire face à l’afflux de réservations… Eviter, par contre, le Motel Destino de Karim Ainouz : les voisins de chambre font décidément trop de bruit ! C’est comme ça qu’on baise au Brésil ? Sinon,  rien de nouveau sous le soleil du nordeste : que ce vague polar, même pas moite, se retrouve en compétition en dit long sur la faiblesse de la sélection 2024. Les derniers films défilent et la palme dort toujours avec Emilia Perez. Il ne reste plus beaucoup de prétendants pour la réveiller. Sean Baker peut-être ? Anora est, en tout cas, le film qu’on aura le plus envie de revoir en salles. L’histoire d’une go-go danseuse futée (Mikey Madison, nouvelle candidate au prix féminin) qui se marie à Las Vegas avec le fils fêtard d’un richissime oligarque Russe. Bingo !  Mais quand la famille débarque de Moscou avec ses gros bras pour exiger le divorce, ça chauffe pour la donzelle…  Rien de particulièrement transcendant dans ce Pretty Woman Tarantinesque, mais un bon film tout simple de temps en temps, ça fait du bien.

 

By |mai 23rd, 2024|Categories: Cinéma|0 Comments

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