Assemblage

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Assemblage

Par Ph.D

Le pitch

Ce soir est la dernière chance pour Alex (Julien Romano) de changer son destin. Il met en œuvre un plan complexe mais les personnages louches et les rebondissements le mettent en péril.

Ce qu’on en pense

Un premier film constitué d’un seul plan séquence d’1h30, il fallait oser. Sofiene Mamdi l’a fait et, techniquement, c’est une réussite. On n’en dira pas autant du scénario et des dialogues,  que les acteurs paraissent improviser de scène en scène. En dehors de quelques sorties dans la rue, pour fumer ou prendre l’air, tout se passe de nuit dans le huis clos d’un bar du Palais Royal , dont le sous sol vouté ressemble au donjon d’un club libertin. Le patron (Julien Romano dans une imitation de Gilbert Melki imitant Al Pacino), qui est aussi producteur de cinéma comprend-t-on,  y reçoit deux couples, avec lesquels il semble devoir faire affaire. Un acteur américain (Luke Stratte McClure), sa femme chilienne (Catalina Cuevas), un réalisateur français barbu (Constantin Leu) et sa nouvelle actrice (Charlotte Landoy). Il y a aussi la femme asiatique du patron (Hélène Jin) et son frère (Jiahui Chou), qui sert d’homme de main.  Sans qu’on sache pourquoi, la tension entre les différents personnages est d’emblée palpable. On s’attend à ce que ça parte en vrille ou en partouze, mais non : ça discute interminablement. Jusqu’au final, où il se passe enfin quelque chose, mais qui n’est pas non plus une vraie fin. Comme si une suite était à venir. Ce qui parait assez improbable vu le peu d’intérêt du film…

 

By |mai 29th, 2024|Categories: Cinéma|0 Comments

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