Par Ph.D
Le Pitch
La conquête acharnée du pouvoir par Bonaparte (Joaquin Phoenix), à travers le prisme de ses rapports passionnels et tourmentés avec Joséphine (Vanessa Kirby), le grand amour de sa vie…
Ce qu’on en pense
Très attendu, le Napoléon de Ridley Scott avec Joaquin Phoenix en donne pour son argent côté reconstitution historique et batailles, mais échoue à percer le mystère de l’homme derrière le conquérant et à provoquer la moindre émotion. Le réalisateur s’y emploie pourtant, via nombre de scènes d’amour avec Joséphine, incarnée par la délicieuse Vanessa Kirby (The Crown). Mais rien n’en sort vraiment. La différence d’âge inversée entre les acteurs et les personnages historiques et leurs accents anglais empêchent d’y croire. Même Joaquin Phoenix, monolithique, semble avoir renoncé à une quelconque incarnation. On peut quand même aller voir le film en salles pour la dimension épique des batailles, dans lesquelles le réalisateur de Gladiator ou de La Chute du Faucon Noir excelle, mais il ne faut pas en attendre plus. Aucune perspective historique, aucune analyse psychologique, aucun point de vue politique : c’est du cinéma de pure illustration. Le degré zéro du biopic historique.
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