Alien: Romulus

//Alien: Romulus

Alien: Romulus

Par Ph.D

Le pitch

Alors qu’il entreprend des fouilles dans une station spatiale abandonnée, un groupe de jeunes voyageurs se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l’univers

Ce qu’on en pense

Au vu de la bande annonce, du casting et du pedigree du réalisateur, l’Urugayen Fede Alvarez (auquel on doit surtout un dispensable remake d’Evil Dead), on pouvait craindre que la franchise Alien ne vire au survival d’horreur pour ados. Même s’il n’y échappe pas tout à fait Alien : Romulus vaut heureusement mieux que ça. L’action se situe après que Ripley ait éjecté le premier alien de sa capsule de survie. La compagnie qui l’employait a lancé une mission pour récupérer ce qui pouvait l’être du Nostromo,  mais l’expédition a tourné au désastre. Sur une planète minière,  un groupe de jeunes rebelles repère l’épave de la station de recherche et, ignorant tout de son tragique destin, projette de l’explorer pour trouver à bord de quoi s’envoler vers des cieux plus cléments. Pour ce faire, ils vont utiliser les services d’ Andy (David Jonsson Frayun vieil androïde recyclé par le père de l’une d’entre eux, la dénommée Rain ( Caylee Spaeny). Evidemment,  ce qu’ils vont trouver à bord va mettre leur plan en grand péril… On le voit, les scénaristes se sont un peu creusé la tête pour trouver une histoire qui s’insère dans la saga et permette de faire référence aux épisodes précédents. Dommage qu’à part les deux personnages précités, ils n’aient pas jugé bon de donner un peu de personnalité aux autres protagonistes. Heureusement, la réalisation compense en action ce qui manque sur le fond, avec quelques scènes d’accouchement d’aliens bien visqueuses. L’identité visuelle de la saga est respectée, ainsi que tous ses codes (on retrouve même une vieille connaissance) et on ne s’ennuie à aucun moment.  De fait, l’épisode se situe au niveau des Alien 2 et 3,  loin des dérives mythologiques boursouflées des deux derniers opus.  Caylee Spaeny fait une excellente simili Ripley (tee-shirt moite compris) et son partenaire David Jonsson Fray hérite du personnage le plus intéressant:  celui du droïde Andy. La fin laisse présager une suite. Pourquoi pas ? On évitera juste, si possible, de l’intituler Alien : Remus. Romulus, c’est déjà assez ridicule.

By |août 14th, 2024|Categories: Cinéma|0 Comments

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