Vivre mourir renaître

//Vivre mourir renaître

Vivre mourir renaître

Par Ph.D

Le pitch

Emma (Lou Lampros)  aime Sammy (Theo Christine) qui aime Cyril (Victor Belmondo) qui l’aime aussi. Ce qui aurait pu être un marivaudage amoureux à la fin du siècle dernier va être dynamité par l’arrivée du sida. Alors qu’ils s’attendaient au pire, la destinée de chaque personnage va prendre un virage inattendu.

Ce qu’on  en pense

Enfant de Cannes, où on l’a découvert adolescent dans Les Roseaux Sauvages (Téchiné 1994), Gael Morel y est revenu cette année, trente ans après, pour présenter son nouveau film dans la section Cannes Première.  L’occasion pour Victor Belmondo, qui y tient un des trois rôles principaux, de monter les marches sur les traces de son illustre grand-père et pour le réalisateur d’y recevoir une ovation méritée . Situé dans les années 90 (celles de la trithérapie), le film évoque ceux de Leos Carax (avec une citation directe sur la musique de Bowie) , de Christophe Honoré et de Cyril Collard (sans doute pas un hasard si le personnages de Victor Belmondo porte le prénom du réalisateur des Nuits Fauves). C’est un mélo sur les années d’après le pic mortel de l’épidémie:  celles où on pouvait espérer y survivre, même si on était diagnostiqué positif. Même si ce n’est pas son objectif, il vient à bon escient rappeler que le virus circule et tue encore. Les trois jeunes comédiens ont un charme fou et font oublier les longueurs ainsi que  quelques facilités.

By |septembre 25th, 2024|Categories: Cinéma|0 Comments

About the Author:

Leave A Comment

treize − 2 =