Chagall politique à Nice

Par la rédaction

Le Grimaldi Forum accueille du 15 au 17 novembre le premier Comic Con jamais organisé à Monaco. Baptisée  « Comic Con Prelude« ,  cette déclinaison du grand salon américain dédié à la pop culture permettra aux amateurs de science-fiction, de super-héros, d’ animes, de films d’horreur, de bandes dessinées, de Cosplay et de  jeux de vivre trois jours d’expériences mémorables avec des événements différents chaque jour :

– Photos et  autographes exclusifs avec des célébrités du cinéma et de la télévision en personne (voir la liste des invités ICI )
– Concours  de cosplay et trophée ultime de cosplay
– Stands de bandes dessinées, de jouets, de jeux, d’œuvres d’art et d’objets de collection.
– Expos d’artistes locaux et des récompenses pour les talents à venir
– Tables rondes et des discussions avec des créateurs d’Hollywood et d’anime sur leurs projets à venir
– Invités musicaux spéciaux et spectacles

Organisé par Cédric Biscaye cet évènement est appelé à succéder au salon Magic Monaco qui a connu, ces dernières années, un grand succès au Grimaldi Forum. Il sera étendu sur 4 jours l’an prochain avec des invités prestigieux.

Par la rédaction

L’exposition Chagall politique, le cri de liberté a changé le regard que l’on portait jusqu’ici sur l’oeuvre du peintre,  en mettant en avant son engagement politique,  avant et pendant la deuxième guerre mondiale. Au fil d’une vie traversée par deux guerres et un exil, Marc Chagall est, en effet,  à l’origine d’un ensemble d’œuvres puissamment ancré dans l’histoire du XX^e siècle. Figure du déplacement et de la migration, à l’instar de celles présentes dans son œuvre, l’artiste sillonne le monde au gré des tourments du siècle, de son enfance en Russie à la France, en passant par l’Allemagne, les États-Unis et le Mexique, avant de s’installer en Méditerranée. Son art, empreint d’un profond humanisme, nourri par ses racines juives et par l’écoute des cultures rencontrées et des expériences vécues, se fait le messager d’un engagement sans faille pour l’homme et ses droits, pour l’égalité et la tolérance entre les êtres.

Porté par un grand cri de liberté, sa peinture confronte l’œil aux guerres affrontées et aux combats artistiques menés, transcendés par la force poétique et l’imaginaire, auxquels le vocabulaire pictural de la dérision et de l’humour, ancrés dans la culture juive, se conjugue.  Etayée par des recherches récentes sur un large éventail de documents inédits, provenant des archives de l’artiste, l’exposition proposait un parcours chrono-biographique qui réunissait de nombreux chefs-d’œuvre grâce à des prêts remarquables: tel le prêt exceptionnel du musée de Philadelphie : la toile Pourim (1916-1917), exposée en Allemagne par les nazis en 1937 comme exemple d’art dégénéré ; Le Rabbin en noir et blanc ou Juif en prière (1923), prêté par l’Art Institute de Chicago, pourra être admiré aux côtés de Solitude (1933), provenant des collections du Tel Aviv Museum of Art. L’exposition, spectaculaire, présentait  l’œuvre de l’artiste à la lumière des événements historiques dont il a été témoin et auxquels il a participé. Une première lecture complète des travaux de Mac Chagall sous l’angle des prises de position et de l’engagement …

Par Phil Inout