Carla et moi

Par Ph.D

Le pitch

Adi (Ciprian Chiujdea), 17 ans, passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé. Ses parents ne le regardent plus comme avant et l’apparente quiétude du village commence à se fissurer…

Ce qu’on en pense

Présenté en compétition à Cannes 2024, ce film du roumain Emanuel Parvu a souffert de l’inévitable comparaison avec ceux de son compatriote Cristian Mungiu.  Inscrit dans la même veine réaliste et sociale, il n’en a pas tout à fait la force mais fait tout de même le job,  s’agissant de dénoncer l’homophobie et l’archaïsme des mentalités dans certains villages roumains. Le scénario est un modèle de construction : ce qui ne semble au début n’être qu’une simple agression enre jeunes du même village évolue, par un effet boule de neige,  vers une affaire  qui remet en question tous les représentants de la communauté. La lumière estivale qui baigne tout le film contraste avec la noirceur du propos. 

Par J.V

Le pitch

Par J.V

Le Pitch

Lors de l’exécution d’un contrat, une tueuse à gage (Nathalie Emanuel) épargne une jeune chanteuse atteinte de cessité (Diana Silvers), provoquant la foudre de ses employeurs…

Ce qu’on en pense

Toujours à la recherche d’un nouveau souffle, le pape du cinéma d’action hong-kongais  John Woo a eu l’étrange idée de remaker son hit culte  The Killer, daté de  1989  en situant l’action à Paris avec une femme (Nathalie Emmanuel, révélée dans Game of Thrones et récemment à l’affiche de Megalopolis de Francis Ford Coppola) dans le rôle du tueur à gages et quelques acteurs français en vue dans les seconds rôles (Omar Sy en flic , Eric Cantona en méchant). Le résultat ne fait que faire regretter l’original et souligne combien le cinéma de Woo a vieilli, comparé aux normes actuelles, imposées par la saga John Wick de Chad Stahelski .