Loups-Garous

Par Ph.D

Le pitch

Après avoir découvert un mystérieux jeu de cartes, une famille se retrouve dans un village au Moyen Âge et doit chaque nuit affronter de dangereux loups-garous.

Ce qu’on  en pense

Croyez-le ou non, on a vécu jusqu’ici (et plutôt bien) sans savoir que Loups-Garous était un jeu de société trés prisé de la jeunesse occidentale. Et puis soudain : deux jeux télévisés (sur TF1 et Canal+) et un film Netflix nous sont tombés dessus pour punir notre ignorance. Cela ne nous a pas donné envie d’acheter la boîte de jeu… au contraire ! Les jeux télé sont d’un tel ennui et d’une tel niveau de  « génance » qu’on n’a pas réussi à regarder un épisode en entier. Quant-au film… Malgré un casting avantageux (Franck Dubosc, Jean reno, Suzanne Clément, Jonathan Lambert, Gregory Fitoussi) et une production qui n’a pas lésiné sur la reconstitution d’époque (le moyen âge version Disneyland), ni les effets spéciaux (des loups garous numériques comme s’il en pleuvait),  on le déconseille aux plus de huit ans. Ni drôle, ni palpitant, ni rien du tout, Loups-Garous est  un mélange (raté) de Jumanji et des Visiteurs sans le moindre intérêt. Et avec tout ça, on n’a toujours pas compris en quoi consiste, exactement, le jeu qui a inspiré ces âneries !

Par Ph.D

Le pitch

Adi (Ciprian Chiujdea), 17 ans, passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé. Ses parents ne le regardent plus comme avant et l’apparente quiétude du village commence à se fissurer…

Ce qu’on en pense

Présenté en compétition à Cannes 2024, ce film du roumain Emanuel Parvu a souffert de l’inévitable comparaison avec ceux de son compatriote Cristian Mungiu.  Inscrit dans la même veine réaliste et sociale, il n’en a pas tout à fait la force mais fait tout de même le job,  s’agissant de dénoncer l’homophobie et l’archaïsme des mentalités dans certains villages roumains. Le scénario est un modèle de construction : ce qui ne semble au début n’être qu’une simple agression enre jeunes du même village évolue, par un effet boule de neige,  vers une affaire  qui remet en question tous les représentants de la communauté. La lumière estivale qui baigne tout le film contraste avec la noirceur du propos. 

Par J.V

Le pitch