Par Phil Inout
Le pitch
Un hôpital public en périphérie d’une grande ville. Après la pandémie de Covid, le personnel est épuisé et la situation du service des Urgences continue de se dégrader malgré le travail acharné et héroïque des soignants…
Ce qu’on en pense
Dans la saison 1, un virus décimait les chefs du service de médecine générale et obligeait trois jeunes internes débutants (Louise Bourgoin, Alice Bélaïdi et Zacharie Chasseriaud) à assurer l’intérim. Le virus s’est aussi invité dans le tournage de la saison 2, obligeant les scénaristes à revoir leur copie pour intégrer ce nouvel élément. Pour la saison 3, dont Canal Plus démarre la diffusion en novembre 2024, l’accent est mis sur la crise hospitalière et l’épuisement des personnels soignants. Le rythme est toujours aussi effréné et le constat encore plus anxiogène. L’image que la série donne de l’hôpital public est à la fois héroïque, avec des médecins, internes et infirmiers dévoués corps et âmes à leur mission, et effrayante, tant les conditions dans lesquelles ils travaillent sont difficiles, voire impossibles. Médecin de formation, Thomas Lilti (Hippocrate, Médecin de campagne, Première Année), sait de quoi il parle (il a repris du service pendant le Covid) et filme l’hôpital mieux que personne. Hippocrate est la série médicale la plus réaliste et la plus passionnante qu’on puisse voir. La saison 3 tient toutes ses promesses avec un casting toujours impeccable (Bouli Lanners en chef du service des Urgences, Anne Consigny en patronne de la réanimation, Louise Bourgoin, en femme blessée…) avec un nouveau venu (dans l’équipe mais pas dans l’univers de Thomas Lilti) : William Lebghil
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