Par la rédaction
Chef-d’œuvre incontesté de tout le répertoire bouffe, Le Barbier de Séville est une prodigieuse mécanique de précision : adaptant avec génie la pièce Beaumarchais, Rossini y enchaine les airs et les ensembles les plus séduisants, dans une intrigue d’une richesse et d’une drôlerie sans équivalents. On peut faire confiance à Benoît Bénichou pour redonner toute sa vie et son actualité à cette pochade bien plus profonde qu’il n’y paraît, avec ses jeux de séduction et de pouvoir, mais aussi sa critique sociale et politique bien affirmée. Sous la baguette gourmande de Lucie Leguay, une éclatante distribution menée par quelques rossiniens de choc, aux premiers rangs desquels Lilly Jørstad, Dave Monaco et Gurgen Baveyan pour quatre représentations à l’Opéra de Nice.
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