Par J.V
Le pitch
Fuyant l’Europe d’après-guerre, l’architecte visionnaire László Tóth (Adrien Brody) arrive en Amérique pour y reconstruire sa vie, sa carrière et le couple qu’il formait avec sa femme Erzsébet (Felicity Jones), que les fluctuations de frontières et de régimes de l’Europe en guerre ont gravement mis à mal. Livré à lui-même en terre étrangère, László pose ses valises en Pennsylvanie où l’éminent et fortuné industriel Harrison Lee Van Buren (Guy Pearce) reconnaît son talent de bâtisseur. Mais le pouvoir et la postérité ont un lourd coût…
Ce qu’on en pense
S’il existe l’équivalent du mythique « grand roman américain » au cinéma, The Brutalist pourrait en être le plus récent exemple. La mise en scène, virtuose, évoque à la fois celles de Paul Thomas Anderson et de Terrence Malick. Elle est pourtant l’oeuvre d’un quasi inconnu Brady Corbet , dont c’est seulement le troisième long-métrage. Avec un budget de film indépendant, il signe un chef d’oeuvre maousse de 3h35 minutes, coupé d’un entracte de 15 minutes qui ne relâche le spectateur que pour mieux le cueillir à la reprise. Adrien Brody, qui a décidément du nez, se retrouve encore en tête d’affiche d’un film qui marquera son époque. Pluie de statuettes à prévoir aux Oscars.
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