Par Ph.D
Le pitch
1950. Anatole « Zsa-zsa » Korda (Benicio Del Toro), industriel énigmatique parmi les hommes les plus riches d’Europe, survit à une nouvelle tentative d’assassinat. Ses activités commerciales aux multiples ramifications, complexes à l’extrême et d’une redoutable brutalité, ont fait de lui la cible non seulement de ses concurrents, mais aussi de gouvernements de toutes tendances idéologiques à travers le monde. Korda est aujourd’hui engagé dans la phase ultime d’un projet aussi ambitieux que déterminant pour sa carrière, mais au risque financier personnel vertigineux. Pour faire face aux menaces constantes, il décide de former sa successeure : Liesl (Mia Threapleton), sa fille de vingt ans devenue nonne qu’il avait perdue de vue…
Ce qu’on en pense
Reparti une nouvelle fois bredouille de Cannes, où tous ses films sont présentés en compétition depuis des années, Wes Anderson persiste et signe avec ce nouvel opus, tout aussi réussi esthétiquement que les précédents (La Famille Tenenbaum, La Vie aquatique , À bord du Darjeeling Limited, The Grand Budapest Hotel …) mais aussi bavard et finalement ennuyeux que son prédécesseur, The French Dispatch. Dommage, car le casting est cette fois encore formidable avec (entre autres) Benicio Del Toro, Mia Threapleton, Michael Cera , Scarlett Johansson, Mathieu Amalric, Tom Hanks, Bryan Cranston et Benedict Cumberbatch ! On passe quand même un bon moment grâce à eux, en formant des voeux pour que le réalisateur revienne à un peu moins de formalisme et plus de sensibilité.
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