Pryce Cahill (Owen Wilson) est une ancienne gloire du circuit pro de golf, dont la carrière a déraillé prématurément 20 ans auparavant. Alors que son mariage n’est plus qu’un lointain souvenir et après s’être fait virer d’un magasin de sports dans l’Indiana, Pryce mise tout son avenir et son argent sur Santi (Peter Dager), un jeune prodige du golf de 17 ans …
Ce qu’on en pense
Le milieu du golf professionnel n’a pas été beaucoup filmé et cette série permet d’y pénétrer, sans pour autant être réservée aux seuls amateurs de drives et de putting. Le golf n’est que prétexte à une histoire de transmission et de rapports filiaux et amicaux, entre des personnages que la vie a égratignés mais qui ont gardé leurs rêves intacts. Owen Wilson fait du Owen Wilson, c’est amusant et parfois émouvant, avec des personnages attachants et une réalisation dynamique. Parfait pour occuper quelques après midi de canicule.
Belgrade, 2003. Dès l’assassinat du Premier ministre de Serbie Zoran Đinđić, le pays tombe dans le chaos et le gouvernement déclare l’état d’urgence. Une journaliste et deux inspecteurs de police mènent l’enquête sur un complot qui a marqué l’histoire contemporaine serbe.
Ce qu’on en pense
Primée à Cannes Séries, un excellente série policière, politique et historique dans la Serbie de l’après Milosevic. La construction en allers-retours entre plusieurs époques et le nombre de personnages ne rendent pas la compréhension toujours facile pour qui ne connaît pas l’histoire cède l’assassinant du premier ministre Dindic, mais cela vaut la peine de s’accrocher. 8 épisodes à streamer gratuitement sur Arte.tv
Dans une station balnéaire de Tasmanie (Australie), le meurtre d’une jeune femme remet en lumière des événements survenus 15 ans plus tôt et ravive des souvenirs que tous souhaitaient oublier…
Ce qu’on en pense
Une série australienne à la réalisation très classique mais qui bénéficie d’un excellent scénario, de trés bons acteurs et des paysages spectaculaires de la Tasmanie. Une histoire de deuil impossible, de culpabilité et de secrets inavouables qui poursuit plusieurs familles sur une quinzaine d’années. L’enquête policière ne sert que de prétexte aux portraits psychologiques des différents personnages, tous parfaitement écrits et incarnés. Sans recours au fantastique, la meilleure saga de l’été.
Devon (Meghann Fahy) pense que sa sœur Simone (Milly Alcock) entretient une relation toxique avec sa nouvelle patronne, l’énigmatique et mondaine Michaela Kell (Julianne Moore) . La vie luxueuse de cette dernière est comme une drogue pour Simone, et Devon décide qu’il est temps d’intervenir. Lorsqu’elle retrouve sa sœur pour lui dire le fond de sa pensée, elle n’a aucune idée de la résistance que va lui opposer Michaela…
Ce qu’on en pense
Encore un drame chez les ultra-riches ? Oui, sauf que les deux héroïnes n’appartiennent pas à ce monde-là. L’une (Milly Alcock, découverte dans Upright) y a fait son trou en tant qu’assistante personnelle ultra dévouée d’une milliardaire de la Côte Est, versée dans l’humanitaire et la protection animale (Julianne Moore toujours parfaite). Mais sa position reste précaire et soumise aux caprices de ses employeurs. L’autre, sa soeur ainée (Meghann Fahy, géniale), galère entre petits boulots, bitures, amant marié et père Alzheimer. Lorsque la seconde débarque dans le nouvel univers de la première pour la prier de prendre le relais avec leur père, les traumas familiaux remontent à la surface au risque d’éclabousser les riches invités du gala de charité qui se prépare dans la propriété… En plus, la patronne semble exercer sur la petite soeur une emprise qui va au-delà de l’argent… A l’arrivée: une mini série en 5 épisodes en forme de thriller et de satyre sociale sur la résilience et les rapports de classe, au ton original et au casting parfait dans le décor de rêve d’une vaste propriété de la Côte Est des Etats Unis en été. L’influence de White Lotus est évidente mais Sirens ne souffre pas de la comparaison. Au contraire !
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