Par Ph.D
Le pitch
Vienne, au début des années 1980. Artiste indépendante et mère célibataire, Perla (Rebeka Poláková) s’est construit une nouvelle vie avec Josef (Simon Schwarz), son mari autrichien, et Júlia, sa fille. Mais le jour où Andrej (Noël Czuczor), le père de Júlia, sort de prison et tente de reprendre contact, le passé ressurgit. Poussée à retourner en Tchécoslovaquie communiste qu’elle avait quittée, Perla entreprend un dangereux voyage, quitte à mettre en péril son avenir et celui de sa fille.
Ce qu’on en pense
Superbement réalisé ce drame possiblement autobiographique signé Alexandra Makarová (un nom à retenir) vient rappeler qu’il n’y a pas si longtemps la frontière avec la Russie soviétique était encore plus proche qu’aujourd’hui et qu’une guerre n’a pas eu lieu en Tchécoslovaquie envahie par les chars russes. Au lieu de cela, un état totalitaire s’est installé et la seule solution pour y échapper était l’exil. C’est le choix (mais en était-ce vraiment un ?) qu’a fait l’héroïne du film, Perla (Rebeka Poláková, émouvante et superbe), rattrapée dix ans plus tard par les traumas du passé. Un beau film politique, qui aurait eu toute sa place dans une sélection cannoise.
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